Carlo Mattogno

Carlo Mattogno (1951 -) est l'un des principaux auteurs négationnistes italiens et un activiste national-socialiste.

Il est l'auteur d'un article publié dans les Annales d’histoire révisionniste au printemps 1987 [archive] et intitulé « Le mythe de l’extermination des Juifs ». Il a également publié Auschwitz : le premier gazage. Rumeurs et réalité, ouvrage dans lequel il conteste la réalité du premier gazage effectué à Auschwitz.

Disciple de Robert Faurisson, Mattogno prétend démontrer l'impossibilité technique de l'extermination des Juifs par les nazis, ignorant les évolutions des installations homicides et les preuves historiques qui contredisent ses thèses.

Comme l'explique le négationniste repenti Jean-Claude Pressac dans un entretien donné en juin 1995, Mattogno se concentre « sur les fours de la firme Topf [l'un des fournisseurs des fours crématoires utilisés par le régime nazi − ndlr] afin de démontrer que leur rendement incinérateur était incompatible avec le nombre avancé des victimes à brûler ». « [Sa méthode] repose sur la confrontation des témoignages, habituel procédé faurissonnien, et conclut, après avoir relevé leurs multiples contradictions, à leur irrecevabilité et à l’inexistence des chambres à gaz. Il ne cherche surtout pas à expliquer ces divergences ».

Mattogno a participé au comité éditorial de The Journal of Historical Review de l'Institute for Historical Review et a également publié plusieurs ouvrages avec le négationniste suisse Jürgen Graf.

À l'occasion du centième anniversaire de la naissance d'Adolf Hitler, en 1989, il a contribué à un numéro d'hommage au dictateur allemand publié par la revue néo-nazie espagnole du Cercle espagnol des amis de l'Europe (CEDADE).

IL A ÉCRIT :

« En conclusion, douter de la réalité historique de l’"extermination" des juifs n’est pas seulement légitime, mais c’est un devoir, car c’est un devoir de rechercher la vérité historique "en soumettant systématiquement témoignages, documents et données à l’examen des méthodes critiques dont personne ne songerait à contester l’utilisation lorsqu’il s’agit de les appliquer à n’importe quel autre problème historique, car c’est sur ces méthodes, et sur rien d’autre, que la recherche historique fonde son caractère scientifique" et non pas en acceptant de manière préconçue et acritique n’importe quel document et "témoignage oculaire", comme le font régulièrement les historiens officiels ».

Source : Carlo Mattogno, « Le mythe de l’extermination des juifs », AHR, n°1, printemps 1987, p. 107.

 

(Dernière mise à jour le 11/12/2024)