François Danglehant

François Danglehant est un avocat français.

Ayant eu pour clients des figures influentes de la complosphère comme Stan Maillaud, Dieudonné ou encore Natacha Rey, sa réputation de trublion le précède.

En 2010, il dénonce ainsi par écrit des « juges-escrocs dans le ressort de la cour d'appel d'Orléans », accusant également une magistrate du tribunal de grande instance de Blois d'avoir « accordé un passe-droit à la Société générale ». L'un de ses textes accusait en outre les juges de la cour d'appel d'Orléans et leurs homologues de la cour de cassation de former « une association de malfaiteurs ». Pour ces propos, il est poursuivi en justice. Criant à une cabale menée selon lui par ses confrères de Bobigny, il est finalement condamné en appel en 2017 à 3 000 euros d'amende avec sursis.

En 2014, il fait l'objet d'une procédure disciplinaire au cours de laquelle il affirme que la procédure engagée contre lui a été initiée « par des faussaires ». Lors de l'audience au Barreau de Paris, le 7 mai 2014, il est accompagné d'une vingtaine de ses partisans parmi lesquels Pierre Panet, président de son comité de soutien, Dieudonné ou encore le graphiste négationniste Joe Lecorbeau. Il s'y livre à des menaces et voies d’intimidation sur la personne de deux membres du conseil de discipline et soustraction frauduleuse du dossier lors de l'audience. Pour ces faits, il comparaît en 2015 devant la 14ème chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris.

En 2024, il défend Natacha Rey dans le cadre de la plainte déposée contre elle et la médium Amandine Roy par Brigitte Macron − qu'elles accusent de mentir sur la réalité de son sexe. Sa cliente est condamnée en appel en septembre 2024 pour diffamation.

La justice ayant ordonné le placement de son fils de 3 ans à l'Aide sociale à l'enfance sur la base, selon lui, « de fausses accusations fabriquées par une policière du commissariat de police de Saint-Denis » (en l'occurrence des accusations de violences sur mineur), il prétend qu'on s'en prend à son fils pour l'atteindre et que son enfant serait « attaqué aujourd'hui par les francarts » (sic).

En janvier 2025, il reçoit le soutien public de l'influenceuse conspirationniste américaine Candace Owens qui, dans une vidéo, déclare :

« Depuis qu’il a pris la défense de Natacha Rey, la justice lui est tombé dessus. […] Il y a une espèce de mafia centrale qui est sur son dos et qui a monté un faux procès contre lui pour essayer de le jeter en prison. Mais cela n’a pas fonctionné et il se bat toujours aux côtés de Natacha Rey afin d’essayer de faire sortir l’histoire [de la prétendue transition de Brigitte Macron – ndlr]. »

À cette occasion, François Danglehant estime que « les macronautes » (sic) lui ont « volé son fils » pour le faire taire dans l'affaire Jean-Michel et Brigitte Trogneux/Natacha Rey [archive]. Le 25 janvier 2025, il annonce adresser « une vidéo à Candace Owens pour la remercier d'avoir transmis au Président TRUMP et à Elon MUSK, le dossier concernant le vol de [son] fils et le fait que la bande des 4 a tenté de me faire jeter en prison pour priver Natacha Rey de son avocat » [archive]. Dans sa vidéo de remerciement à Candace Owens, publiée le lendemain, il dénonce le « scandale absolu » que constitue selon lui le futur rejet de son pourvoi en cassation dans l'affaire Brigitte Macron. Il propose également au président de la République un réglement amiable de l'affaire impliquant sa cliente Natacha Rey [archive] : « on pourrait l'indemniser en lui donnant la maison du Touquet pour y créer un cabaret le Jean-Mich By Night, avec à l'entrée une personne déguisée en Trump ».

Le 27 janvier 2025, enfin, François Danglehant annonce qu'il va déposer « une demande d'asile politique » aux États-Unis pour son fils, lui-même et sa famille « compte tenu des persécutions » dont il estime être la victime « en qualité d'avocat, dans le cadre de l'affaire Natacha Rey/Jean-Michel Trogneux » [archive].

(Dernière mise à jour le 28/01/2025)