Georges Kuzmanovic (1973 - ), ou Djordje Kuzmanović, est un homme politique français évoluant dans la mouvance souverainiste.
En 2009, il adhère au Parti de Gauche (PG), formation nouvellement créée par Jean-Luc Mélenchon, en rupture avec le Parti socialiste.
Le 18 décembre 2011, alors simple militant du PG, il se réjouit publiquement de la mort de l'ancien dissident et président tchèque Vaclav Havel.
Lors de l'élection présidentielle de 2012, Georges Kuzmanovic est en charge du service d'ordre de Jean-Luc Mélenchon puis, lors des élections législatives qui suivent, est affecté à sa sécurité personnelle. En 2013, il devient membre du Bureau national du Parti de Gauche où il est chargé des questions de défense.
Le 22 juin 2014, Georges Kuzmanovic initie un rassemblement pour le Donbass à Paris où interviennent également l'ancien membre du GUD André Chanclu et l'activiste conspirationniste Alain Benajam, tous deux animateurs du Comité France-Donbass (un collectif devenu le « représentant officiel » en France des autorités de « Novorossia », l'entité sécessionniste qui fédère les territoires ukrainiens de Donetsk et de Lougansk). Il présente également l'invasion et l'annexion de la Crimée par la Russie de Vladimir Poutine comme un acte de « légitime défense face à un putsch fomenté par des néonazis de la place Maïdan et soutenu par Washington ».
Le 13 décembre 2016, Georges Kuzmanovic ironise sur Twitter à partir d'une fausse information à caractère conspirationniste sur l'hôpital d'Alep (Syrie) qui, selon lui, aurait été détruit « 15 fois en 6 mois ». Une semaine plus tard, il s'en excusera publiquement dans un billet de blog sur Mediapart, regrettant d'avoir « blessé un grand nombre de camarades du Parti de Gauche, comme de citoyens non partisans, légitimement horrifiés par les images de morts provenant d’Alep ».
Quelques semaines plus tard, dans le cadre de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon, alors candidat de la France insoumise (LFI), Georges Kuzmanovic est propulsé conseiller du candidat pour les questions internationales.
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2017, qui voit s'opposer Emmanuel Macron et Marine Le Pen, il affirme toutefois son intention de voter blanc. Ce qui ne l'empêche pas d'être candidat de LFI aux élections législatives de 2017 dans la 3e circonscription du Pas-de-Calais. Il y réunira sur son nom 11,29% des voix, ne refusant pas pour sa campagne le soutien de militants du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF), un groupuscule issu d'une scission du Parti communiste français restée fidèle au stalinisme et à son héritage.
Fin décembre 2017, Georges Kuzmanovic est présent au lancement de la chaîne russe RT France.
En avril 2018, il participe à un colloque organisé par l'Académie de géopolitique de Paris aux côtés de plusieurs figures de l'extrême droite pro-russe ou complotiste, comme Jean-Michel Vernochet. Il est alors toujours porte-parole « Défense et international » de LFI.
Quelques mois plus tard, il se prononce pour un « assèchement des flux migratoires ». Par la suite, il se voit exclu de toute participation à la liste de LFI pour les élections européennes de 2019. Il quitte le mouvement mélenchoniste en novembre 2018 et fonde dans la foulée le parti République Souveraine, qu'il place sous les figures tutélaires du général de Gaulle et de Jean Jaurès.
En janvier 2020, Georges Kuzmanovic participe à la soirée organisée par François Asselineau pour fêter le Brexit, en compagnie de Jacques Cheminade, Nicolas Dupont-Aignan, Florian Philippot, Jean-Frédéric Poisson, Jean Bricmont et l'ancien vidéaste soralien Vincent Lapierre.
Le 17 janvier 2022, Jacques Cheminade, président de Solidarité & Progrès (S&P), la branche française du mouvement larouchiste, annonce que son mouvement fera campagne pour Georges Kuzmanovic en vue de la campagne présidentielle de 2022. Malgré ce soutien, Kuzmanovic ne parvient à rassembler que 49 parrainages sur les 500 requis pour officialiser sa candidature. Il confirmera toutefois son alliance avec S&P en intervenant aux côtés de Jacques Cheminade, le 17 septembre 2022 à Paris, lors de la conférence « pour un Nouveau Bretton Woods, contre la guerre et la vie chère ».
(Dernière mise à jour le 11/10/2022)
Georges Kuzmanovic (1973 - ), ou Djordje Kuzmanović, est un homme politique français évoluant dans la mouvance souverainiste.
En 2009, il adhère au Parti de Gauche (PG), formation nouvellement créée par Jean-Luc Mélenchon, en rupture avec le Parti socialiste.
Le 18 décembre 2011, alors simple militant du PG, il se réjouit publiquement de la mort de l'ancien dissident et président tchèque Vaclav Havel.
Lors de l'élection présidentielle de 2012, Georges Kuzmanovic est en charge du service d'ordre de Jean-Luc Mélenchon puis, lors des élections législatives qui suivent, est affecté à sa sécurité personnelle. En 2013, il devient membre du Bureau national du Parti de Gauche où il est chargé des questions de défense.
Le 22 juin 2014, Georges Kuzmanovic initie un rassemblement pour le Donbass à Paris où interviennent également l'ancien membre du GUD André Chanclu et l'activiste conspirationniste Alain Benajam, tous deux animateurs du Comité France-Donbass (un collectif devenu le « représentant officiel » en France des autorités de « Novorossia », l'entité sécessionniste qui fédère les territoires ukrainiens de Donetsk et de Lougansk). Il présente également l'invasion et l'annexion de la Crimée par la Russie de Vladimir Poutine comme un acte de « légitime défense face à un putsch fomenté par des néonazis de la place Maïdan et soutenu par Washington ».
Le 13 décembre 2016, Georges Kuzmanovic ironise sur Twitter à partir d'une fausse information à caractère conspirationniste sur l'hôpital d'Alep (Syrie) qui, selon lui, aurait été détruit « 15 fois en 6 mois ». Une semaine plus tard, il s'en excusera publiquement dans un billet de blog sur Mediapart, regrettant d'avoir « blessé un grand nombre de camarades du Parti de Gauche, comme de citoyens non partisans, légitimement horrifiés par les images de morts provenant d’Alep ».
Quelques semaines plus tard, dans le cadre de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon, alors candidat de la France insoumise (LFI), Georges Kuzmanovic est propulsé conseiller du candidat pour les questions internationales.
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2017, qui voit s'opposer Emmanuel Macron et Marine Le Pen, il affirme toutefois son intention de voter blanc. Ce qui ne l'empêche pas d'être candidat de LFI aux élections législatives de 2017 dans la 3e circonscription du Pas-de-Calais. Il y réunira sur son nom 11,29% des voix, ne refusant pas pour sa campagne le soutien de militants du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF), un groupuscule issu d'une scission du Parti communiste français restée fidèle au stalinisme et à son héritage.
Fin décembre 2017, Georges Kuzmanovic est présent au lancement de la chaîne russe RT France.
En avril 2018, il participe à un colloque organisé par l'Académie de géopolitique de Paris aux côtés de plusieurs figures de l'extrême droite pro-russe ou complotiste, comme Jean-Michel Vernochet. Il est alors toujours porte-parole « Défense et international » de LFI.
Quelques mois plus tard, il se prononce pour un « assèchement des flux migratoires ». Par la suite, il se voit exclu de toute participation à la liste de LFI pour les élections européennes de 2019. Il quitte le mouvement mélenchoniste en novembre 2018 et fonde dans la foulée le parti République Souveraine, qu'il place sous les figures tutélaires du général de Gaulle et de Jean Jaurès.
En janvier 2020, Georges Kuzmanovic participe à la soirée organisée par François Asselineau pour fêter le Brexit, en compagnie de Jacques Cheminade, Nicolas Dupont-Aignan, Florian Philippot, Jean-Frédéric Poisson, Jean Bricmont et l'ancien vidéaste soralien Vincent Lapierre.
Le 17 janvier 2022, Jacques Cheminade, président de Solidarité & Progrès (S&P), la branche française du mouvement larouchiste, annonce que son mouvement fera campagne pour Georges Kuzmanovic en vue de la campagne présidentielle de 2022. Malgré ce soutien, Kuzmanovic ne parvient à rassembler que 49 parrainages sur les 500 requis pour officialiser sa candidature. Il confirmera toutefois son alliance avec S&P en intervenant aux côtés de Jacques Cheminade, le 17 septembre 2022 à Paris, lors de la conférence « pour un Nouveau Bretton Woods, contre la guerre et la vie chère ».
(Dernière mise à jour le 11/10/2022)
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