Natacha Rey (1970 -) est à l’origine de la rumeur complotiste qui prétend que Brigitte Macron mentirait sur la réalité de son sexe et s’appellerait en réalité Jean-Michel Trogneux. Elle se définit comme une « journaliste indépendante ».
Lancée par la complosphère d’extrême droite, la campagne calomnieuse débute avec une série en 5 épisodes sur « Le Mystère Brigitte Macron » publiée à l'automne 2021 dans la revue confidentielle Faits & Documents [archive]. « Témoignages inventés, photos fallacieusement légendées, faux grossiers, manipulations » [archive], « légende officielle » [archive] : ce qui est présenté comme une « enquête » entend révéler « les innombrables bidonnages des communicants pour faire accepter aux Français le couple formé par "Brigitte" » et Emmanuel Macron.
À partir du 10 décembre, la pseudo-« affaire Jean-Michel Trogneux » décolle à une vitesse vertigineuse. Identifiée comme « la journaliste qui a enquêté pendant 3 ans sur Brigitte Macron », Natacha Rey est interviewée pour la première fois pendant plus de quatre heures et demi par la « médium » Amandine Roy sur sa chaîne, le « média alternatif » Médiumnisation. Elle n’apparaît pas à l’écran. La vidéo fait rapidement le buzz [archive] pour atteindre plusieurs centaines de milliers de vues sur YouTube « au bout de 4 jours après qu’elle est (sic) dépassé rien que sur cette plateforme les 470 000 vues » précise Amandine Roy [archive].
Natacha Rey y affiche un complotisme débridé. Selon elle, nous sommes sous le contrôle d'un « État totalitaire » et « tout ce qui est contraire à la propagande d’État est fake news ». Au sujet du « pseudo nouveau virus », il ne s'agit pas seulement de « libérer les enfants des masques » mais aussi de ne pas adhérer à cette « version officielle » imposée par les gouvernants. Il n'est pas « question de (les) laisser aller jusqu’au bout de leurs projets de déments, […] de fous, de tarés » explique Natacha Rey. Et de poursuivre : « Nous ne voulons plus de cette caste politique, […] de ces médias manipulateurs propagandistes. […] C’est le peuple qui doit prendre le pouvoir. Ce n’est plus à eux de décider de nos vies. On doit faire le grand ménage : les Attali, les Rotschild […], Macron c’est qu’une marionnette […], un robot. […] Ce mec on dirait qu’il est sous contrôle […]. Il n' a aucun pouvoir politique […]. On sait qu’ils nous préparent quelque chose […]. Il serait temps d’arrêter de croire tout ce qu’ils racontent, de se faire manipuler […] dès lors que c’est la version officielle […] il est plus facile de faire croire des énormes mensonges comme le couillonavirus […] que de faire admettre des vérités. Ils [les gens - ndlr] sont tellement conditionnés, lobotomisés par cette presse, ces médias, la bien-pensance […]. Ils sont tellement manipulés que […] ils ont tout perdu […]. Donc on croit les mensonges et on croit pas la vérité ».
Parmi les médias qui ont le plus contribué à la diffusion du faux scoop, on retrouve Marcel D., le site Profession Gendarme [archive], Qactus [archive], l’Echelle de Jacob [archive], le site de Laurent Glauzy Pro Fide Catholica [archive] ou encore Planète360. Le vidéaste conspirationniste genevois Olivier Victor en assure également la promotion tout comme le youtubeur conspirationniste Éric Montana.
Le hashtag #JeanMichelTrogneux s'installe rapidement parmi les plus populaires sur Twitter [archive]. Parmi les comptes qui le relaient, celui de Nawac7 (ici et là) ainsi que des profils opposés à Emmanuel Macron, issus notamment des milieux antivax et covido-sceptiques comme celui de Francis Lalanne [archive].
La rumeur diffamatoire a été particulièrement partagée par des pages de soutien au mouvement des Gilets jaunes et/ou à Eric Zemmour avance le service CheckNews de Libération qui ébauche le profil de la pseudo-enquêtrice alors qu’elle se fait le relais des théories complotistes les plus en vogue ces dernières années (l’incendie de Notre-Dame de Paris aurait été provoqué par des musulmans, le pacte de Marrakech et le coronavirus seraient « un plan des USA et du gouvernement israélien »…).
Suite à cette publication, le directeur de publication de Faits & Documents, Xavier Poussard, contacte le quotidien pour se démarquer de Natacha Rey. Le site soralien Égalité & Réconciliation publie fin décembre 2021 une mise au point de Fait & Documents : « Contrairement à ce qui a pu être dit ou écrit sur Internet, Natacha Rey n’est en rien l’auteur de l’enquête Le Mystère Brigitte Macron. Elle a simplement été une source et une correspondante dans le cadre de la rédaction des chapitres "Brigitte avant Macron" et "Si c’est un homme ?" dans lesquels elle est citée à ce titre. Natacha Rey n’a jamais appartenu à la rédaction de Faits & Documents. Elle s’exprime en son nom et ses propos n’engagent en rien Faits & Documents » [archive].
Des sites comme Sputnik [archive] laisseront planer la suspicion sur la sincérité des propos de Poussard en pointant une de ses interviews accordée le 21 novembre 2021 à l'ex-Gilet jaune Abdel Zahiri dans laquelle il se réjouissait de cette publication.
Dans un message adressé à Alain Soral et à Égalité & Réconciliation, Natacha Rey s’étonne de cette désolidarisation et conlut : « L’Élysée n’a jamais porté plainte pour autant et l’ensemble de la presse ne s’est pas précipitée pour s’indigner et démentir. Je ne suis en rien responsable si ma vidéo confidentielle de 4h et demi chez une médium lanceuse d’alerte a été vue par plus d’1 millions de personnes à ce jour, et a entraîné un buzz sans précédent sur Twitter. Il doit bien y avoir une raison… » [archive]. Mi-janvier 2022, le règlement de compte se poursuit. Dans un « message » envoyé à Alain Soral, elle qualifie de « MENTEURS », de « manipulateurs » et dit comprendre le « geste de Stéphane Blet » (allusion au suicide de ce dernier quelques jours plus tôt) [archive].
Plusieurs personnalités de la « réinfosphère » refusent de cautionner l'infox visant Brigitte Macron. Comme le rapporte Le Monde, pour Pierre Sautarel, fondateur du site Fdesouche, c'est même l’une des « théories dissidentes les plus grotesques » [archive]. Chez Les DéQodeurs, toute mention insistante de la rumeur est même passible mi-décembre d’un bannissement : à leurs yeux, il s’agit de « bêtises » sans importance, voire d’un piège tendu pour les décrédibiliser.
Natacha Rey soutient Hervé Ryssen. Elle s’affiche avec Dieudonné M'Bala M'Bala [archive] qui, dans une de ses vidéos, posera cette question : « DIEUDONNÉ : LA 1ÈRE DAME DE FRANCE SERAIT ELLE UN HOMME ??? » [archive].
Elle relaie la photo de la couverture de l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol titrée « Une tyrannie sanitaire pour toujours », ce que, précise-t-elle, elle « affirme depuis le début de cette comédie » [archive].
Début janvier 2022, Richard Boutry fait part d'une interview exclusive avec Natacha Rey [archive]. Le 4 janvier 2022, celle-ci annonce dans un communiqué que son « confrère » est convoqué au commissariat de police pour « atteinte à la vie privée » suite à l'annonce de cette interview qui aurait été annulée pour des raisons « techniques ». Elle déclare alors : « Des menaces, des pressions, des dissuasions constantes pour ARRÊTER. Même face à la Police et au Procureur, je n’ai RIEN cédé et ne céderai JAMAIS rien, dans la mesure où c’est la VÉRITÉ. Même devant l’échafaud, même un flingue sur la tempe, je continuerai de dénoncer ce qui n’est ni plus ni moins qu’un SECRET D’ÉTAT » [archive].
Le 7 janvier 2022, Natacha Rey est interviewée en direct par Chloé Frammery et Hayssam Hoballah sur la chaine Odysee de la youtubeuse conspirationniste suisse [archive]. Quelques jours plus tard, tous deux sont les invités de « L’info en question » animée par Jean-Jacques Crèvecoeur et Christian Tal Schaller pour un « Débriefing » de leur interview de Natacha Rey [archive].
Elle a accordé pas moins de trois interviews à l’ancien animateur du blog d’extrême droite LaGaucheM’aTué, Mike Borowski, qui tend largement le micro aux acteurs de la complosphère. Dans leur entretien live vidéo d'octobre 2022, Natacha Rey affirme avoir « des preuves » que « Brigitte Macron est un transsexuel pédo-criminel ».
Mi-février 2022, Brigitte Macron assigne en justice Natacha Rey et Amandine Roy, notamment pour atteinte à la vie privée. Moins d'un an plus tard, les deux femmes seront jugées et condamnées pour diffamation à l’encontre de Jean-Louis Auzière (l’oncle par alliance de Brigitte Macron) et son épouse Catherine. Elles sont toujours concernées par une procédure pénale avec constitution de partie civile pour diffamation publique déposée le 31 janvier 2022 par Brigitte Macron.
En septembre 2022, Natacha Rey annonce lors d'une journée de La Liberté à Auch qu'elle a essayé d'aider Eric Verhaeghe lors de sa garde à vue et évoque ses avocats, à savoir Maud Marian et Carlo Alberto Brusa.
Comme en rend compte Le Monde, un an après les premiers messages publiés sur Internet pour colporter la fausse information, les principales publications ont été retirées après l’action en justice lancée par Brigitte Macron. Une circulation à bas bruit, minime à l’échelle française : après être sortie de sa bulle d’influence, la rumeur y est retournée.
Celle-ci rappelle celle qui avait visé en son temps Michelle Obama. Son succès sur les réseaux sociaux a fait craindre une trumpisation du débat politique en France.
(Dernière mise à jour le 15/03/2024)
Natacha Rey (1970 -) est à l’origine de la rumeur complotiste qui prétend que Brigitte Macron mentirait sur la réalité de son sexe et s’appellerait en réalité Jean-Michel Trogneux. Elle se définit comme une « journaliste indépendante ».
Lancée par la complosphère d’extrême droite, la campagne calomnieuse débute avec une série en 5 épisodes sur « Le Mystère Brigitte Macron » publiée à l'automne 2021 dans la revue confidentielle Faits & Documents [archive]. « Témoignages inventés, photos fallacieusement légendées, faux grossiers, manipulations » [archive], « légende officielle » [archive] : ce qui est présenté comme une « enquête » entend révéler « les innombrables bidonnages des communicants pour faire accepter aux Français le couple formé par "Brigitte" » et Emmanuel Macron.
À partir du 10 décembre, la pseudo-« affaire Jean-Michel Trogneux » décolle à une vitesse vertigineuse. Identifiée comme « la journaliste qui a enquêté pendant 3 ans sur Brigitte Macron », Natacha Rey est interviewée pour la première fois pendant plus de quatre heures et demi par la « médium » Amandine Roy sur sa chaîne, le « média alternatif » Médiumnisation. Elle n’apparaît pas à l’écran. La vidéo fait rapidement le buzz [archive] pour atteindre plusieurs centaines de milliers de vues sur YouTube « au bout de 4 jours après qu’elle est (sic) dépassé rien que sur cette plateforme les 470 000 vues » précise Amandine Roy [archive].
Natacha Rey y affiche un complotisme débridé. Selon elle, nous sommes sous le contrôle d'un « État totalitaire » et « tout ce qui est contraire à la propagande d’État est fake news ». Au sujet du « pseudo nouveau virus », il ne s'agit pas seulement de « libérer les enfants des masques » mais aussi de ne pas adhérer à cette « version officielle » imposée par les gouvernants. Il n'est pas « question de (les) laisser aller jusqu’au bout de leurs projets de déments, […] de fous, de tarés » explique Natacha Rey. Et de poursuivre : « Nous ne voulons plus de cette caste politique, […] de ces médias manipulateurs propagandistes. […] C’est le peuple qui doit prendre le pouvoir. Ce n’est plus à eux de décider de nos vies. On doit faire le grand ménage : les Attali, les Rotschild […], Macron c’est qu’une marionnette […], un robot. […] Ce mec on dirait qu’il est sous contrôle […]. Il n' a aucun pouvoir politique […]. On sait qu’ils nous préparent quelque chose […]. Il serait temps d’arrêter de croire tout ce qu’ils racontent, de se faire manipuler […] dès lors que c’est la version officielle […] il est plus facile de faire croire des énormes mensonges comme le couillonavirus […] que de faire admettre des vérités. Ils [les gens - ndlr] sont tellement conditionnés, lobotomisés par cette presse, ces médias, la bien-pensance […]. Ils sont tellement manipulés que […] ils ont tout perdu […]. Donc on croit les mensonges et on croit pas la vérité ».
Parmi les médias qui ont le plus contribué à la diffusion du faux scoop, on retrouve Marcel D., le site Profession Gendarme [archive], Qactus [archive], l’Echelle de Jacob [archive], le site de Laurent Glauzy Pro Fide Catholica [archive] ou encore Planète360. Le vidéaste conspirationniste genevois Olivier Victor en assure également la promotion tout comme le youtubeur conspirationniste Éric Montana.
Le hashtag #JeanMichelTrogneux s'installe rapidement parmi les plus populaires sur Twitter [archive]. Parmi les comptes qui le relaient, celui de Nawac7 (ici et là) ainsi que des profils opposés à Emmanuel Macron, issus notamment des milieux antivax et covido-sceptiques comme celui de Francis Lalanne [archive].
La rumeur diffamatoire a été particulièrement partagée par des pages de soutien au mouvement des Gilets jaunes et/ou à Eric Zemmour avance le service CheckNews de Libération qui ébauche le profil de la pseudo-enquêtrice alors qu’elle se fait le relais des théories complotistes les plus en vogue ces dernières années (l’incendie de Notre-Dame de Paris aurait été provoqué par des musulmans, le pacte de Marrakech et le coronavirus seraient « un plan des USA et du gouvernement israélien »…).
Suite à cette publication, le directeur de publication de Faits & Documents, Xavier Poussard, contacte le quotidien pour se démarquer de Natacha Rey. Le site soralien Égalité & Réconciliation publie fin décembre 2021 une mise au point de Fait & Documents : « Contrairement à ce qui a pu être dit ou écrit sur Internet, Natacha Rey n’est en rien l’auteur de l’enquête Le Mystère Brigitte Macron. Elle a simplement été une source et une correspondante dans le cadre de la rédaction des chapitres "Brigitte avant Macron" et "Si c’est un homme ?" dans lesquels elle est citée à ce titre. Natacha Rey n’a jamais appartenu à la rédaction de Faits & Documents. Elle s’exprime en son nom et ses propos n’engagent en rien Faits & Documents » [archive].
Des sites comme Sputnik [archive] laisseront planer la suspicion sur la sincérité des propos de Poussard en pointant une de ses interviews accordée le 21 novembre 2021 à l'ex-Gilet jaune Abdel Zahiri dans laquelle il se réjouissait de cette publication.
Dans un message adressé à Alain Soral et à Égalité & Réconciliation, Natacha Rey s’étonne de cette désolidarisation et conlut : « L’Élysée n’a jamais porté plainte pour autant et l’ensemble de la presse ne s’est pas précipitée pour s’indigner et démentir. Je ne suis en rien responsable si ma vidéo confidentielle de 4h et demi chez une médium lanceuse d’alerte a été vue par plus d’1 millions de personnes à ce jour, et a entraîné un buzz sans précédent sur Twitter. Il doit bien y avoir une raison… » [archive]. Mi-janvier 2022, le règlement de compte se poursuit. Dans un « message » envoyé à Alain Soral, elle qualifie de « MENTEURS », de « manipulateurs » et dit comprendre le « geste de Stéphane Blet » (allusion au suicide de ce dernier quelques jours plus tôt) [archive].
Plusieurs personnalités de la « réinfosphère » refusent de cautionner l'infox visant Brigitte Macron. Comme le rapporte Le Monde, pour Pierre Sautarel, fondateur du site Fdesouche, c'est même l’une des « théories dissidentes les plus grotesques » [archive]. Chez Les DéQodeurs, toute mention insistante de la rumeur est même passible mi-décembre d’un bannissement : à leurs yeux, il s’agit de « bêtises » sans importance, voire d’un piège tendu pour les décrédibiliser.
Natacha Rey soutient Hervé Ryssen. Elle s’affiche avec Dieudonné M'Bala M'Bala [archive] qui, dans une de ses vidéos, posera cette question : « DIEUDONNÉ : LA 1ÈRE DAME DE FRANCE SERAIT ELLE UN HOMME ??? » [archive].
Elle relaie la photo de la couverture de l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol titrée « Une tyrannie sanitaire pour toujours », ce que, précise-t-elle, elle « affirme depuis le début de cette comédie » [archive].
Début janvier 2022, Richard Boutry fait part d'une interview exclusive avec Natacha Rey [archive]. Le 4 janvier 2022, celle-ci annonce dans un communiqué que son « confrère » est convoqué au commissariat de police pour « atteinte à la vie privée » suite à l'annonce de cette interview qui aurait été annulée pour des raisons « techniques ». Elle déclare alors : « Des menaces, des pressions, des dissuasions constantes pour ARRÊTER. Même face à la Police et au Procureur, je n’ai RIEN cédé et ne céderai JAMAIS rien, dans la mesure où c’est la VÉRITÉ. Même devant l’échafaud, même un flingue sur la tempe, je continuerai de dénoncer ce qui n’est ni plus ni moins qu’un SECRET D’ÉTAT » [archive].
Le 7 janvier 2022, Natacha Rey est interviewée en direct par Chloé Frammery et Hayssam Hoballah sur la chaine Odysee de la youtubeuse conspirationniste suisse [archive]. Quelques jours plus tard, tous deux sont les invités de « L’info en question » animée par Jean-Jacques Crèvecoeur et Christian Tal Schaller pour un « Débriefing » de leur interview de Natacha Rey [archive].
Elle a accordé pas moins de trois interviews à l’ancien animateur du blog d’extrême droite LaGaucheM’aTué, Mike Borowski, qui tend largement le micro aux acteurs de la complosphère. Dans leur entretien live vidéo d'octobre 2022, Natacha Rey affirme avoir « des preuves » que « Brigitte Macron est un transsexuel pédo-criminel ».
Mi-février 2022, Brigitte Macron assigne en justice Natacha Rey et Amandine Roy, notamment pour atteinte à la vie privée. Moins d'un an plus tard, les deux femmes seront jugées et condamnées pour diffamation à l’encontre de Jean-Louis Auzière (l’oncle par alliance de Brigitte Macron) et son épouse Catherine. Elles sont toujours concernées par une procédure pénale avec constitution de partie civile pour diffamation publique déposée le 31 janvier 2022 par Brigitte Macron.
En septembre 2022, Natacha Rey annonce lors d'une journée de La Liberté à Auch qu'elle a essayé d'aider Eric Verhaeghe lors de sa garde à vue et évoque ses avocats, à savoir Maud Marian et Carlo Alberto Brusa.
Comme en rend compte Le Monde, un an après les premiers messages publiés sur Internet pour colporter la fausse information, les principales publications ont été retirées après l’action en justice lancée par Brigitte Macron. Une circulation à bas bruit, minime à l’échelle française : après être sortie de sa bulle d’influence, la rumeur y est retournée.
Celle-ci rappelle celle qui avait visé en son temps Michelle Obama. Son succès sur les réseaux sociaux a fait craindre une trumpisation du débat politique en France.
(Dernière mise à jour le 15/03/2024)
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