Conspiracy Watch | l'Observatoire du conspirationnisme
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Philippe Ploncard d’Assac (capture d'écran, 27/04/2022).

Neurochirurgien à la retraite, Philippe Ploncard d’Assac (1936 -) est un activiste d'extrême droite et conférencier complotiste.

Il est le fils du collaborateur Jacques Ploncard d’Assac, un proche d'Henry Coston, membre du Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot, décoré de la Francisque et disciple d'Édouard Drumont.

Philippe Ploncard d’Assac rejoint le Front national (FN) en 1990 où il dirige le Cercle national des français résidents à l’étranger (CFRE). Il quitte trois ans plus tard le parti de Jean-Marie Le Pen. Il aurait été convoqué devant la commission de discipline pour ses attaques contre la franc-maçonnerie dans le cadre de la campagne référendaire contre le traité de Maastricht.

Il crée alors les Cercles Nationalistes Français (CNF), un mouvement qui se présente comme consacré « à la défense de l’héritage national face à la montée du mondialisme cosmopolite destructeur de l’identité et de la souveraineté nationale ».

L'objectif affiché des CNF s’inscrit dans la « formation doctrinale et historique en vue de neutraliser la désinformation médiatique sur les causes de la décadence de la France et propose les solutions nécessaires à son relèvement ».

Entre 2000 et 2002, Ploncard d'Assac est un invité régulier de Radio Courtoisie.

Les titres de ses différents écrits et conférences sont éloquents quant aux objets de ses indignations : « La Maçonnerie » ; « Le Complot mondialiste » ; « Le Nationalisme français »« Les origines juives de la maçonnerie » ; « L’anarchie sanglante voulue du mondialisme messianique » ; « Le complot » ; « La Judaïsation de la France » ; « Notre-Dame et la théorie du complot »...

Aujourd’hui, sa principale activité est d'enregistrer des conférences filmées publiées sur YouTube. Elles sont relayées notamment par le site soralien Égalité & Réconciliation (ici et ) et par l'hebdomadaire Rivarol.

Son auditoire peut l'entendre disserter sur les attentats du 11-Septembre (il reprend à son compte le mensonge selon lequel les Juifs auraient été prévenus à l’avance des attentats) tout en faisant la promotion du site conspirationniste ReOpen911.

Les communiqué des CNR lui servent également de support pour diffuser ses idées. Dans un communiqué daté du 4 mai 2017, il revient sur le débat de l’entre-deux-tours de la présidentielle de 2017 opposant Marine Le Pen à Emmanuel Macron. Philippe Ploncard d'Assac considère ce dernier comme « la planche de salut du Système, de presque tous les ministres du parti socialiste, de la banque apatride, de l’intelligentsia juive, des grands patrons vendus au mondialisme et jusqu’aux Républicains qui, de Sarkozy, à Juppé, à Baroin, à Raffarin, à Bertrand, aux poissardes NKM et Pécresse, ont tout fait pour faire perdre François Fillon ».

Il condamne également Marine Le Pen en ciblant sa stratégie de dédiabolisation mise en avant depuis son élection à la présidence du FN :

« Comment, sous prétexte de dénoncer l’UOIF, a-t-elle pu se laisser aller, à soutenir l’homosexualité et les juifs qui ne lui en tiennent aucun gré, puisque le Crif a appelé à voter contre elle... Comment a-t-elle pu raviver les plaies de la 2ème guerre mondiale, en chargeant à plaisir le régime de Vichy à propos de la Rafle du Vel d’Hiv, alors que la France vaincue du fait de l’impéritie ou de la trahison de la IIIème république, était sous la botte de l’occupant. […] Quel manque d’honnêteté historique ! »

Celui qui se présente comme un « historien » ne cache pas non plus son tropisme pro-négationniste. Dans un communiqué publié le lendemain du décès de Robert Faurisson, Ploncard d'Assac revient sur la perte de cet « honnête homme », ce « combattant [devenu] une espèce rare de nos jours ! »

L'octogénaire déclare être « plus proche de Soral que de Conversano ». Pour lui, « Boris Le Lay ne sert que le sionisme ». Quoiqu'il en soit, ses soutiens sont rares. Parmi ses nombreux détracteurs figurent Yvan Benedetti, Pierre Hillard, Johann Livernette, Jean Robin et Henry de Lesquen. Suite aux plaintes de ce dernier, Ploncard d’Assac sera condamné pour diffamation à deux reprises.

Il est aussi critiqué pour ne pas avoir signé la pétition réclamant la liberté pour Hervé Ryssen. En septembre 2019, Philippe Ploncard d’Assac formulait une critique principale à l'encontre de Ryssen, à savoir ce qu'il appelle « son revirement sioniste ».

Dans une vidéo publiée le 30 octobre 2020, supprimée depuis par YouTube mais accessible partiellement sur le compte Facebook des CNF, Ploncard d’Assac ne fait pas que dénoncer l’« asservissement des médias au pouvoir » représenté par les « hommes que l’on connaît et surtout ceux qui sont derrière ». Il donne aussi son interprétation de la pandémie de Covid-19 qualifiée de « manipulation ». Selon lui, la « peur sanitaire qu’utilise le pouvoir » a pour objectif d’« empêcher les manifestations en France » afin de « neutraliser le peuple », de « l’empêcher de réagir » et de « détruire l’économie française ».

La suite de son raisonnement exploite l’assassinat de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie décapité le 16 octobre 2020 par un jeune réfugié russe d'origine tchétchène. Pour Ploncard d'Assac, cet acte monstrueux n'est rien d'autre qu'une stratégie du gouvernement pour justifier le reconfinement :

« Voilà les conditions de la décapitation. On vient nous dire que ce jeune Afghan [sic] a pu décapiter avec un couteau […] la tête. Ce n’est pas possible. […] il ne faut pas me raconter des histoires, c’est tout de même mon domaine [la neurochirurgie – ndlr] Donc tout ça est plein de contradictions, d’invraisemblances et que, en plus du scandale, du mensonge, le scandale de l’État […] prend les Français pour les derniers des crétins. […] À qui profite le crime ? […] Ces égorgements, décapitations entre guillemets et ben ça permet de faire un petit peu oublier les conséquences […] du reconfinement […]. Je disais qu’on était passé de la terreur islamique, terroriste […] à la terreur sanitaire. […] L’un n’empêche pas l’autre. Et nous y sommes ».

À la question : « Quel est le point commun entre ces deux terreurs ? » Il répond : c’est de « neutraliser le peuple, les empêcher de réagir pour pouvoir les amener tout doucement à l’acceptation de la gouvernance mondiale ».

Son nom apparaît également dans une publication de la même tonalité parue sur le site de Laurent Glauzy, Pro Fide Catholica, au sujet de Samuel Paty. Les questions posées sont sans appel : « Samuel Paty n’était-il que maître d’école ? Vraiment ? Un professeur dit laïque qui s’habille tout en noir avec, à côté de lui, un homme vêtu de noir arborant une chemise Rouge Sang, cette image montrant sur la droite deux têtes de Vampires ? » [sic]

Le 2 novembre 2020, Laurent Glauzy revient sur la vidéo du 30 octobre publiée par Ploncard d'Assac. Ses commentaires tournent autour de cette question : « Le professeur décapité est-il encore en vie ? » Pour tenter d'y répondre, Glauzy insiste sur plusieurs points développés par Ploncard d'Assac :

« Tout d’abord, il nous apprend que le professeur soi-disant décapité, appartenait à la mouvance sataniste des gothiques. Voilà une information qu’aucun journal n’a fourni. Étrange. Ce médecin, spécialiste en neurochirurgie, affirme qu’il est impossible de pratiquer une décapitation avec un couteau, et rappelle qu’"avant, la décapitation d’un condamné se pratiquait avec une hache très lourde manipulée par une personne vigoureuse. Et malgré ça, le bourreau devait quelques fois s’y prendre à deux fois''. De plus, le terroriste présumé n’avait que dix-huit ans. Tout ça est bien contradictoire. Le Dr Ploncard d’Assac commente : ''En tant que neurochirurgien, la décapitation avec un couteau n’est pas possible", ajoutant que par rapport aux quelques rares photographies communiquées, "la tête ne saigne pas à sa base. La tête n’est pas à côté du corps. Où est le corps ?" Il émet que cette tête pourrait être en cire, technique bien connue entre autre (sic) du musée Grévin" et ayant servi à la fabrication du masque de Padre Pio après son assassinat, pour faire croire à la présence de son corps. (Cf. Laurent Glauzy, L’assassinat de Padre Pio). Par conséquent, le Dr Ploncard d’Assac demande donc si l’enseignant soi-disant décapité, est bien mort ».

Le 27 avril 2022, dans une vidéo publiée sur sa chaîne Rumble, Ploncard d'Assac accuse le gouvernement, BFM TV et France 2 d'avoir manipulé le résultat de l'élection présidentielle, parlant de « fraude » (il s'appuie notamment sur une séquence diffusée le soir du second tour de l'élection et ayant induit en erreur de nombreux téléspectateurs). La vidéo est relayée notamment par l'activiste antivax Astrid Stuckelberger.

 

IL A DIT :

« Qu’est-ce donc que la théorie du complot que nos hommes politiques et les médias tentent de faire accroire depuis un certain temps ? En fait, il s’agit d’une stratégie de défense de ceux qui imposent cette politique de destruction de notre pays et qui ne veulent pas que cela se sache. […] On nous dit, on nous somme de croire, qu’il n’y a pas de complots, que ce sont des fake news, des fausses nouvelles. Admettons. Mais… il y a quelque chose qui me rappelle quelque chose. Cet autre faux bien connu […], Les Protocoles des Sages de Sion. Un faux ! C’est curieux comme ces faux collent à la réalité quand même. […] Tout ce qui y est annoncé, s’est déroulé et continue de se dérouler toujours, d’où la perversion de la société partout ».

Source : Philippe Ploncard d'Assac, « La théorie du complot », YouTube, 24/02/2018.

 

(Dernière mise à jour le 09/07/2023)

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Philippe Ploncard d’Assac (capture d'écran, 27/04/2022).

Neurochirurgien à la retraite, Philippe Ploncard d’Assac (1936 -) est un activiste d'extrême droite et conférencier complotiste.

Il est le fils du collaborateur Jacques Ploncard d’Assac, un proche d'Henry Coston, membre du Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot, décoré de la Francisque et disciple d'Édouard Drumont.

Philippe Ploncard d’Assac rejoint le Front national (FN) en 1990 où il dirige le Cercle national des français résidents à l’étranger (CFRE). Il quitte trois ans plus tard le parti de Jean-Marie Le Pen. Il aurait été convoqué devant la commission de discipline pour ses attaques contre la franc-maçonnerie dans le cadre de la campagne référendaire contre le traité de Maastricht.

Il crée alors les Cercles Nationalistes Français (CNF), un mouvement qui se présente comme consacré « à la défense de l’héritage national face à la montée du mondialisme cosmopolite destructeur de l’identité et de la souveraineté nationale ».

L'objectif affiché des CNF s’inscrit dans la « formation doctrinale et historique en vue de neutraliser la désinformation médiatique sur les causes de la décadence de la France et propose les solutions nécessaires à son relèvement ».

Entre 2000 et 2002, Ploncard d'Assac est un invité régulier de Radio Courtoisie.

Les titres de ses différents écrits et conférences sont éloquents quant aux objets de ses indignations : « La Maçonnerie » ; « Le Complot mondialiste » ; « Le Nationalisme français »« Les origines juives de la maçonnerie » ; « L’anarchie sanglante voulue du mondialisme messianique » ; « Le complot » ; « La Judaïsation de la France » ; « Notre-Dame et la théorie du complot »...

Aujourd’hui, sa principale activité est d'enregistrer des conférences filmées publiées sur YouTube. Elles sont relayées notamment par le site soralien Égalité & Réconciliation (ici et ) et par l'hebdomadaire Rivarol.

Son auditoire peut l'entendre disserter sur les attentats du 11-Septembre (il reprend à son compte le mensonge selon lequel les Juifs auraient été prévenus à l’avance des attentats) tout en faisant la promotion du site conspirationniste ReOpen911.

Les communiqué des CNR lui servent également de support pour diffuser ses idées. Dans un communiqué daté du 4 mai 2017, il revient sur le débat de l’entre-deux-tours de la présidentielle de 2017 opposant Marine Le Pen à Emmanuel Macron. Philippe Ploncard d'Assac considère ce dernier comme « la planche de salut du Système, de presque tous les ministres du parti socialiste, de la banque apatride, de l’intelligentsia juive, des grands patrons vendus au mondialisme et jusqu’aux Républicains qui, de Sarkozy, à Juppé, à Baroin, à Raffarin, à Bertrand, aux poissardes NKM et Pécresse, ont tout fait pour faire perdre François Fillon ».

Il condamne également Marine Le Pen en ciblant sa stratégie de dédiabolisation mise en avant depuis son élection à la présidence du FN :

« Comment, sous prétexte de dénoncer l’UOIF, a-t-elle pu se laisser aller, à soutenir l’homosexualité et les juifs qui ne lui en tiennent aucun gré, puisque le Crif a appelé à voter contre elle... Comment a-t-elle pu raviver les plaies de la 2ème guerre mondiale, en chargeant à plaisir le régime de Vichy à propos de la Rafle du Vel d’Hiv, alors que la France vaincue du fait de l’impéritie ou de la trahison de la IIIème république, était sous la botte de l’occupant. […] Quel manque d’honnêteté historique ! »

Celui qui se présente comme un « historien » ne cache pas non plus son tropisme pro-négationniste. Dans un communiqué publié le lendemain du décès de Robert Faurisson, Ploncard d'Assac revient sur la perte de cet « honnête homme », ce « combattant [devenu] une espèce rare de nos jours ! »

L'octogénaire déclare être « plus proche de Soral que de Conversano ». Pour lui, « Boris Le Lay ne sert que le sionisme ». Quoiqu'il en soit, ses soutiens sont rares. Parmi ses nombreux détracteurs figurent Yvan Benedetti, Pierre Hillard, Johann Livernette, Jean Robin et Henry de Lesquen. Suite aux plaintes de ce dernier, Ploncard d’Assac sera condamné pour diffamation à deux reprises.

Il est aussi critiqué pour ne pas avoir signé la pétition réclamant la liberté pour Hervé Ryssen. En septembre 2019, Philippe Ploncard d’Assac formulait une critique principale à l'encontre de Ryssen, à savoir ce qu'il appelle « son revirement sioniste ».

Dans une vidéo publiée le 30 octobre 2020, supprimée depuis par YouTube mais accessible partiellement sur le compte Facebook des CNF, Ploncard d’Assac ne fait pas que dénoncer l’« asservissement des médias au pouvoir » représenté par les « hommes que l’on connaît et surtout ceux qui sont derrière ». Il donne aussi son interprétation de la pandémie de Covid-19 qualifiée de « manipulation ». Selon lui, la « peur sanitaire qu’utilise le pouvoir » a pour objectif d’« empêcher les manifestations en France » afin de « neutraliser le peuple », de « l’empêcher de réagir » et de « détruire l’économie française ».

La suite de son raisonnement exploite l’assassinat de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie décapité le 16 octobre 2020 par un jeune réfugié russe d'origine tchétchène. Pour Ploncard d'Assac, cet acte monstrueux n'est rien d'autre qu'une stratégie du gouvernement pour justifier le reconfinement :

« Voilà les conditions de la décapitation. On vient nous dire que ce jeune Afghan [sic] a pu décapiter avec un couteau […] la tête. Ce n’est pas possible. […] il ne faut pas me raconter des histoires, c’est tout de même mon domaine [la neurochirurgie – ndlr] Donc tout ça est plein de contradictions, d’invraisemblances et que, en plus du scandale, du mensonge, le scandale de l’État […] prend les Français pour les derniers des crétins. […] À qui profite le crime ? […] Ces égorgements, décapitations entre guillemets et ben ça permet de faire un petit peu oublier les conséquences […] du reconfinement […]. Je disais qu’on était passé de la terreur islamique, terroriste […] à la terreur sanitaire. […] L’un n’empêche pas l’autre. Et nous y sommes ».

À la question : « Quel est le point commun entre ces deux terreurs ? » Il répond : c’est de « neutraliser le peuple, les empêcher de réagir pour pouvoir les amener tout doucement à l’acceptation de la gouvernance mondiale ».

Son nom apparaît également dans une publication de la même tonalité parue sur le site de Laurent Glauzy, Pro Fide Catholica, au sujet de Samuel Paty. Les questions posées sont sans appel : « Samuel Paty n’était-il que maître d’école ? Vraiment ? Un professeur dit laïque qui s’habille tout en noir avec, à côté de lui, un homme vêtu de noir arborant une chemise Rouge Sang, cette image montrant sur la droite deux têtes de Vampires ? » [sic]

Le 2 novembre 2020, Laurent Glauzy revient sur la vidéo du 30 octobre publiée par Ploncard d'Assac. Ses commentaires tournent autour de cette question : « Le professeur décapité est-il encore en vie ? » Pour tenter d'y répondre, Glauzy insiste sur plusieurs points développés par Ploncard d'Assac :

« Tout d’abord, il nous apprend que le professeur soi-disant décapité, appartenait à la mouvance sataniste des gothiques. Voilà une information qu’aucun journal n’a fourni. Étrange. Ce médecin, spécialiste en neurochirurgie, affirme qu’il est impossible de pratiquer une décapitation avec un couteau, et rappelle qu’"avant, la décapitation d’un condamné se pratiquait avec une hache très lourde manipulée par une personne vigoureuse. Et malgré ça, le bourreau devait quelques fois s’y prendre à deux fois''. De plus, le terroriste présumé n’avait que dix-huit ans. Tout ça est bien contradictoire. Le Dr Ploncard d’Assac commente : ''En tant que neurochirurgien, la décapitation avec un couteau n’est pas possible", ajoutant que par rapport aux quelques rares photographies communiquées, "la tête ne saigne pas à sa base. La tête n’est pas à côté du corps. Où est le corps ?" Il émet que cette tête pourrait être en cire, technique bien connue entre autre (sic) du musée Grévin" et ayant servi à la fabrication du masque de Padre Pio après son assassinat, pour faire croire à la présence de son corps. (Cf. Laurent Glauzy, L’assassinat de Padre Pio). Par conséquent, le Dr Ploncard d’Assac demande donc si l’enseignant soi-disant décapité, est bien mort ».

Le 27 avril 2022, dans une vidéo publiée sur sa chaîne Rumble, Ploncard d'Assac accuse le gouvernement, BFM TV et France 2 d'avoir manipulé le résultat de l'élection présidentielle, parlant de « fraude » (il s'appuie notamment sur une séquence diffusée le soir du second tour de l'élection et ayant induit en erreur de nombreux téléspectateurs). La vidéo est relayée notamment par l'activiste antivax Astrid Stuckelberger.

 

IL A DIT :

« Qu’est-ce donc que la théorie du complot que nos hommes politiques et les médias tentent de faire accroire depuis un certain temps ? En fait, il s’agit d’une stratégie de défense de ceux qui imposent cette politique de destruction de notre pays et qui ne veulent pas que cela se sache. […] On nous dit, on nous somme de croire, qu’il n’y a pas de complots, que ce sont des fake news, des fausses nouvelles. Admettons. Mais… il y a quelque chose qui me rappelle quelque chose. Cet autre faux bien connu […], Les Protocoles des Sages de Sion. Un faux ! C’est curieux comme ces faux collent à la réalité quand même. […] Tout ce qui y est annoncé, s’est déroulé et continue de se dérouler toujours, d’où la perversion de la société partout ».

Source : Philippe Ploncard d'Assac, « La théorie du complot », YouTube, 24/02/2018.

 

(Dernière mise à jour le 09/07/2023)

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