Conspiracy Watch | l'Observatoire du conspirationnisme
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Richard Black (capture d'écran RT/Rumble, 02/12/2024).

Richard Hayden Black (1944 - ), ou « Dick Black », est un ancien élu républicain de l’État de Virginie. Ancien officier dans les Marines et ancien procureur militaire, il a exercé des fonctions politiques au sein de la Chambre des Délégués de Virginie (1998-2006) puis au Sénat de Virginie (2012-2020).

Au cours de sa carrière publique, Black s’est fait remarquer par ses positions isolationnnistes en matière de politique internationale et très conservatrices sur l'IVG et l'homosexualité (il a notamment comparé le mariage de personnes du même sexe à la polygamie et à l'inceste).

Il s’est notamment illustré par ses prises de position sur la Syrie ou l'Ukraine qui lui ont valu d’être repris et mis en avant par la complosphère. Il a ainsi soutenu l’idée selon laquelle les attaques chimiques imputées au régime de Bachar el-Assad auraient été « mises en scène » par les rebelles syriens et/ou par des puissances occidentales, une thèse régulièrement promue par des médias complotistes et démentie par les enquêtes menées par l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC) et par des ONG indépendantes. Il a également appuyé la théorie du complot selon laquelle les États-Unis auraient organisé une déstabilisation planifiée de la Syrie, présentant la guerre civile syrienne non comme un soulèvement populaire contre une dictature, mais comme une conspiration orchestrée depuis l’extérieur. Il a également affirmé que la révolution de Maïdan en Ukraine en 2014 était un coup d'État organisé par les États-Unis et relayé de fausses informations comme lorsqu'il a publié sur Twitter le 19 décembre 2022 un message affirmant que le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait fait « [interdire] l'Église chrétienne » [archive].

Richard Black a également nié la réalité du réchauffement climatique [archive] et accusé George Soros de payer des manifestants anti-Trump [archive].

Richard Black est actif sur Twitter où il cumule 31 000 abonnés et partage régulièrement des contenus soutenant ses thèses sur la Syrie. Il est également intervenu dans des interviews diffusées sur YouTube, souvent sur des chaînes connues pour leur proximité avec des cercles complotistes comme le média larouchiste Schiller Institute, la chaîne d'État chinoise CGTN ou les médias gouvernementaux russes RT (Russia Today) et Sputnik. Des médias conspirationnistes comme 21st Century Wire ou l'émission en ligne de George Galloway ont également donné écho aux positions de Black.

Dans un discours du 29 novembre 2024, le chef de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon s'est référé − sans le citer nommément − à Richard Black pour reprendre à son compte l'idée que l'offensive des rebelles islamistes du Hayat Tahrir Al-Cham (ex-Jabhat al-Nusra, qui avait prêté allégeance à Al-Qaïda) contre le régime de Bachar el-Assad était accompagnée en sous-main par Washington.

 

IL A DIT :

« Al-Qaïda a toujours été notre force par procuration sur le terrain en Syrie. Avec l'Etat islamique, ils ont mené à bien la mission américaine en Syrie. Nous avons payé le salaire de chaque terroriste, nous avons payé chaque arme et chaque camion, tout ce dont ils avaient besoin. »

Source : Informations ouvrières/Telegram, 29/11/2024.

 

(Dernière mise à jour le 08/12/2024)

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Richard Black (capture d'écran RT/Rumble, 02/12/2024).

Richard Hayden Black (1944 - ), ou « Dick Black », est un ancien élu républicain de l’État de Virginie. Ancien officier dans les Marines et ancien procureur militaire, il a exercé des fonctions politiques au sein de la Chambre des Délégués de Virginie (1998-2006) puis au Sénat de Virginie (2012-2020).

Au cours de sa carrière publique, Black s’est fait remarquer par ses positions isolationnnistes en matière de politique internationale et très conservatrices sur l'IVG et l'homosexualité (il a notamment comparé le mariage de personnes du même sexe à la polygamie et à l'inceste).

Il s’est notamment illustré par ses prises de position sur la Syrie ou l'Ukraine qui lui ont valu d’être repris et mis en avant par la complosphère. Il a ainsi soutenu l’idée selon laquelle les attaques chimiques imputées au régime de Bachar el-Assad auraient été « mises en scène » par les rebelles syriens et/ou par des puissances occidentales, une thèse régulièrement promue par des médias complotistes et démentie par les enquêtes menées par l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC) et par des ONG indépendantes. Il a également appuyé la théorie du complot selon laquelle les États-Unis auraient organisé une déstabilisation planifiée de la Syrie, présentant la guerre civile syrienne non comme un soulèvement populaire contre une dictature, mais comme une conspiration orchestrée depuis l’extérieur. Il a également affirmé que la révolution de Maïdan en Ukraine en 2014 était un coup d'État organisé par les États-Unis et relayé de fausses informations comme lorsqu'il a publié sur Twitter le 19 décembre 2022 un message affirmant que le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait fait « [interdire] l'Église chrétienne » [archive].

Richard Black a également nié la réalité du réchauffement climatique [archive] et accusé George Soros de payer des manifestants anti-Trump [archive].

Richard Black est actif sur Twitter où il cumule 31 000 abonnés et partage régulièrement des contenus soutenant ses thèses sur la Syrie. Il est également intervenu dans des interviews diffusées sur YouTube, souvent sur des chaînes connues pour leur proximité avec des cercles complotistes comme le média larouchiste Schiller Institute, la chaîne d'État chinoise CGTN ou les médias gouvernementaux russes RT (Russia Today) et Sputnik. Des médias conspirationnistes comme 21st Century Wire ou l'émission en ligne de George Galloway ont également donné écho aux positions de Black.

Dans un discours du 29 novembre 2024, le chef de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon s'est référé − sans le citer nommément − à Richard Black pour reprendre à son compte l'idée que l'offensive des rebelles islamistes du Hayat Tahrir Al-Cham (ex-Jabhat al-Nusra, qui avait prêté allégeance à Al-Qaïda) contre le régime de Bachar el-Assad était accompagnée en sous-main par Washington.

 

IL A DIT :

« Al-Qaïda a toujours été notre force par procuration sur le terrain en Syrie. Avec l'Etat islamique, ils ont mené à bien la mission américaine en Syrie. Nous avons payé le salaire de chaque terroriste, nous avons payé chaque arme et chaque camion, tout ce dont ils avaient besoin. »

Source : Informations ouvrières/Telegram, 29/11/2024.

 

(Dernière mise à jour le 08/12/2024)

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