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Skull and Bones Society (théorie du complot sur la – )

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L'un des symboles de la Skull and Bones Society (DR).

La Skull and Bones Society est une fraternité étudiante de l'université Yale aux États-Unis.

Créée en 1832 sur le modèle des sociétés secrètes étudiantes allemandes, l'existence de la Skull and Bones Society (littéralement « Société du Crâne et des Os ») commence à être abordée dans la presse américaine en 1977, avec la publication dans Esquire d'un article de Ron Rosenbaum.

Trois présidents américain (William Howard Taft, George H.W. Bush puis George W. Bush) ont fait partie de la fraternité étudiante qui a également compté dans ses rangs l'ancien chef de la diplomatie américaine dans l'Administration Obama, John Kerry. Le recrutement se fait par cooptation à raison de quinze nouvelles recrues chaque année, sélectionnées par les membres actifs de la fraternité. Pour être admis, les nouveaux membres seraient invités à s'allonger nus dans un cercueil. Les membres de la Skull and Bones sont censés garder secret les rites d'initiation auxquels ils se livrent. Son emblème fait figurer sous un crâne et deux os croisés le chiffre « 322 », ce qui serait une allusion à l'année de mort de l'orateur athénien Démosthène (en 322 avant Jésus-Christ). Il est également fréquemment rapporté que la fraternité aurait en sa possession les ossements du guerrier apache Geronimo, sans que la réalité de cette assertion puisse être établie.

La société dispose depuis 1856 d'un bâtiment monumental dépourvu de fenêtre sur le campus de Yale appelé « la Tombe ». Depuis l'époque de son édification, le lieu a fait l'objet de plusieurs travaux d'agrandissement ou de réfection.

Exclusivement masculine pendant plus d'un siècle, la Skull and Bones admet des femmes en son sein depuis le début des années 1990. Les noms de ses membres les plus illustres sont également publiés et ne font l'objet d'aucune espèce de secret. La bibliothèque de l'université Yale dispose d'un fonds documentaire librement accessible via Internet retraçant l'histoire de la fraternité étudiante.

L'influence d'anciens membres de la Skull and Bones au sein de la classe dirigeante américaine, les liens d'entraide que la fraternité encourage entre ses membres, le voile de mystère dont elle est nimbée et le symbolisme morbide qu'elle arbore ont suscité et suscitent encore une défiance entretenue aussi bien par la mythologie complotiste contemporaine, qui la présente comme une confrérie secrète d'inspiration satanico-maçonnique (on accuse notamment la Skull and Bones Society d'être contrôlée par les Illuminati), que par Hollywood.

Antony C. Sutton est l'un des premiers auteurs complotistes à avoir, en 1983, abordé l'existence de la Skull and Bones Society. A sa suite, plusieurs autres auteurs, comme Pierre Hillard, et des hommes politiques conspirationnistes (Pat Buchanan, Ron Paul...) ont présenté la Skull and Bones Society comme l'antichambre d'un projet tyrannique mondialiste de domination planétaire.

 

(Dernière mise à jour le 24/02/2023)

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L'un des symboles de la Skull and Bones Society (DR).

La Skull and Bones Society est une fraternité étudiante de l'université Yale aux États-Unis.

Créée en 1832 sur le modèle des sociétés secrètes étudiantes allemandes, l'existence de la Skull and Bones Society (littéralement « Société du Crâne et des Os ») commence à être abordée dans la presse américaine en 1977, avec la publication dans Esquire d'un article de Ron Rosenbaum.

Trois présidents américain (William Howard Taft, George H.W. Bush puis George W. Bush) ont fait partie de la fraternité étudiante qui a également compté dans ses rangs l'ancien chef de la diplomatie américaine dans l'Administration Obama, John Kerry. Le recrutement se fait par cooptation à raison de quinze nouvelles recrues chaque année, sélectionnées par les membres actifs de la fraternité. Pour être admis, les nouveaux membres seraient invités à s'allonger nus dans un cercueil. Les membres de la Skull and Bones sont censés garder secret les rites d'initiation auxquels ils se livrent. Son emblème fait figurer sous un crâne et deux os croisés le chiffre « 322 », ce qui serait une allusion à l'année de mort de l'orateur athénien Démosthène (en 322 avant Jésus-Christ). Il est également fréquemment rapporté que la fraternité aurait en sa possession les ossements du guerrier apache Geronimo, sans que la réalité de cette assertion puisse être établie.

La société dispose depuis 1856 d'un bâtiment monumental dépourvu de fenêtre sur le campus de Yale appelé « la Tombe ». Depuis l'époque de son édification, le lieu a fait l'objet de plusieurs travaux d'agrandissement ou de réfection.

Exclusivement masculine pendant plus d'un siècle, la Skull and Bones admet des femmes en son sein depuis le début des années 1990. Les noms de ses membres les plus illustres sont également publiés et ne font l'objet d'aucune espèce de secret. La bibliothèque de l'université Yale dispose d'un fonds documentaire librement accessible via Internet retraçant l'histoire de la fraternité étudiante.

L'influence d'anciens membres de la Skull and Bones au sein de la classe dirigeante américaine, les liens d'entraide que la fraternité encourage entre ses membres, le voile de mystère dont elle est nimbée et le symbolisme morbide qu'elle arbore ont suscité et suscitent encore une défiance entretenue aussi bien par la mythologie complotiste contemporaine, qui la présente comme une confrérie secrète d'inspiration satanico-maçonnique (on accuse notamment la Skull and Bones Society d'être contrôlée par les Illuminati), que par Hollywood.

Antony C. Sutton est l'un des premiers auteurs complotistes à avoir, en 1983, abordé l'existence de la Skull and Bones Society. A sa suite, plusieurs autres auteurs, comme Pierre Hillard, et des hommes politiques conspirationnistes (Pat Buchanan, Ron Paul...) ont présenté la Skull and Bones Society comme l'antichambre d'un projet tyrannique mondialiste de domination planétaire.

 

(Dernière mise à jour le 24/02/2023)

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