Conspiracy Watch | l'Observatoire du conspirationnisme
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Le qualificatif « stay-behind » désigne les réseaux de résistance dormants mis en place dans plusieurs pays d'Europe de l'Ouest après la Seconde Guerre mondiale. Ces réseaux clandestins avaient vocation à être activés en cas d'invasion soviétique. Cela consistait en la constitution de caches d'armes et le recrutement de volontaires pour mener une guerre de partisans contre des forces d'occupation comme l'a décrit un ancien directeur de la CIA, William Colby, dans ses mémoires publiées en 1978 sous le titre Honorable Men: My Life in the CIA.

L'existence des réseaux « stay-behind » a été révélée publiquement pour la première fois en 1990 (voir : Gladio). Certains médias ont alors commencé à accuser ces réseaux de graves crimes, comme l'organisation d'actes de terrorisme sous faux drapeau. Ils se fondaient notamment sur un faux document confectionné dans les années 1970 par les services secrets soviétiques et prenant la forme d'un supplément à un manuel militaire américain, le U.S. Army Field Manual 30-31B, servant à donner l'impression que les États-Unis commanditaient des attentats terroristes dans des pays alliés.

Depuis les années 2000, c'est l'historien suisse Daniele Ganser qui a le plus contribué à populariser cette approche complotiste au travers de son ouvrage Les Armées Secrètes de l’OTAN, reproduit quasi-intégralement sur le site conspirationniste Réseau Voltaire. Le théoricien du complot Thierry Meyssan, qui dirige ce site, soutient quant à lui que « le stay-behind [contrôlerait] les rouages essentiels de l'Union européenne » et que « plusieurs coups d’État, réussis ou manqués, [comme les événements de 1958 et 1961 en France, les complots Sogno et Borghèse en Italie, le coup des colonels en Grèce, celui contre Makarios à Chypre ou encore des assassinats comme celui du Premier ministre suédois, Olof Palme] peuvent lui être imputés. »

 

(Dernière mise à jour le 20/01/2020)

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Le qualificatif « stay-behind » désigne les réseaux de résistance dormants mis en place dans plusieurs pays d'Europe de l'Ouest après la Seconde Guerre mondiale. Ces réseaux clandestins avaient vocation à être activés en cas d'invasion soviétique. Cela consistait en la constitution de caches d'armes et le recrutement de volontaires pour mener une guerre de partisans contre des forces d'occupation comme l'a décrit un ancien directeur de la CIA, William Colby, dans ses mémoires publiées en 1978 sous le titre Honorable Men: My Life in the CIA.

L'existence des réseaux « stay-behind » a été révélée publiquement pour la première fois en 1990 (voir : Gladio). Certains médias ont alors commencé à accuser ces réseaux de graves crimes, comme l'organisation d'actes de terrorisme sous faux drapeau. Ils se fondaient notamment sur un faux document confectionné dans les années 1970 par les services secrets soviétiques et prenant la forme d'un supplément à un manuel militaire américain, le U.S. Army Field Manual 30-31B, servant à donner l'impression que les États-Unis commanditaient des attentats terroristes dans des pays alliés.

Depuis les années 2000, c'est l'historien suisse Daniele Ganser qui a le plus contribué à populariser cette approche complotiste au travers de son ouvrage Les Armées Secrètes de l’OTAN, reproduit quasi-intégralement sur le site conspirationniste Réseau Voltaire. Le théoricien du complot Thierry Meyssan, qui dirige ce site, soutient quant à lui que « le stay-behind [contrôlerait] les rouages essentiels de l'Union européenne » et que « plusieurs coups d’État, réussis ou manqués, [comme les événements de 1958 et 1961 en France, les complots Sogno et Borghèse en Italie, le coup des colonels en Grèce, celui contre Makarios à Chypre ou encore des assassinats comme celui du Premier ministre suédois, Olof Palme] peuvent lui être imputés. »

 

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