Le 14 octobre dernier, un Institut Emmanuel Ratier, du nom du journaliste d’extrême droite emporté par une attaque cardiaque à l’été 2015 à l’âge de 57 ans, a été inauguré sur le territoire de la petite commune de Niherne, dans l’Indre.
Le 14 octobre dernier, un Institut Emmanuel Ratier, du nom du journaliste d’extrême droite emporté par une attaque cardiaque à l’été 2015 à l’âge de 57 ans, a été inauguré sur le territoire de la petite commune de Niherne, dans l’Indre.
Agé de 83 ans, l'intellectuel tiers-mondiste est convaincu que les Etats-Unis sabotent le Venezuela, qu'ils ont assassiné Hugo Chavez et que le leader de l'opposition Henrique Capriles est un agent de la CIA.
Alain Benajam estime qu'« il n'y a que deux camps, celui de l'indépendance nationale et celui de la soumission à l'état profond US et de sa finance apatride »...
Alors que des contacts entre l'équipe de campagne du président américain et les renseignements russes ont été révélés, des médias ultra-conservateurs comme Breitbart ou Fox News crient au complot visant à renverser Donald Trump.
Les attentats de 2015 ont eu leur lot d'"explications conspirationnistes". Coup de projecteur sur les adeptes français de la théorie du complot dans "Envoyé spécial" du 7 janvier 2016. Un reportage de Paul Sanfourche, Tatiana Daligault, Elie Marot, Nils Montel et Mikaël Bozo.
Mis en cause dans Le Temps pour avoir crié à la manipulation dans l'affaire de l'attentat raté du Thalys, le prédicateur genevois Hani Ramadan, frère de Tariq Ramadan, a publié mardi un long droit de réponse dans les colonnes du quotidien suisse sous le titre : « Vous avez dit "théorie du complot" ? ».
Deux militaires américains qui déjouent un attentat in extremis en maîtrisant un djihadiste dans un train : l'information ne pouvait manquer de plonger dans l'embarras une complosphère pour qui le terrorisme islamiste est une invention politico-médiatique sans réalité tangible. Depuis hier soir, les réflexes conspirationnistes les plus pavloviens se sont donnés libre cours. Paul-Eric Blanrue, […]
Toute action terroriste génère en temps réel sa lecture alternative complotiste. Ce théorème s'est vérifié une fois de plus hier, après l'annonce de l'attentat de Saint-Quentin-Fallavier, dans l'Isère. Invariablement, les "marchands de complot" du web plaquent leurs propres obsessions sur la réalité. Passage en revue de quelques-unes des élucubrations les plus significatives lues sur la complosphère le 26 juin 2015.
De révolution populaire pacifique, « révolution de couleur » en est venu à désigner une tentative d’ingérence visant à fomenter des coups d’État soft contre des régimes jugés trop indociles à l’égard des États-Unis. Comment cette dénomination mi-lyrique mi-sarcastique a-t-elle pu en arriver à nommer l’exact contraire de ce qu’elle entendait signifier au départ ?
Par Jean-Yves Camus