Dans un texte mis en ligne sur son site le 8 juin 2018, Paul Craig Roberts (1939 -), ancien sous-secrétaire du Trésor dans l’Administration Reagan reconverti dans le complotisme, qualifie le négationniste britannique David Irving de « meilleur historien de notre temps » injustement « calomnié et diabolisé » par « les historiens de cour et les sionistes ».
Selon lui, l’honnêteté et les scrupules intellectuels d’Irving seraient attestés par l’incapacité de ce dernier à trouver ne serait-ce qu’un seul document prouvant qu’Hitler aurait été informé du génocide des Juifs.
Figure du mouvement pour « la Vérité sur les attentats du 11-Septembre », Paul Craig Roberts collabore depuis au moins 2008 au journal américain d'extrême droite American Free Press. En 2009, l'Anti-Defamation League, principale organisation de lutte contre l'antisémitisme, le considérait comme un promoteur de contenus antisémites.
Moins d'une semaine après l’attentat djihadiste ayant visé la rédaction de Charlie Hebdo à Paris le 7 janvier 2015, Paul Craig Roberts a soutenu que cette tuerie présentait « beaucoup des caractéristiques d’une opération sous faux drapeau », suggérant un complot d'Etat.
En 2016, Paul Craig Roberts a participé à un livre collectif promouvant des théories du complot sur les attentats de 2015 en France intitulé Another French False Flag? Bloody Tracks From Paris To San Bernardino, aux côtés notamment de plusieurs personnalités issues de la mouvance négationniste et/ou complotiste comme Gilad Atzmon, Kevin Barrett, Philip Giraldi, Anthony Hall, Imran N. Hosein, Nick Kollerstrom, Stephen Lendman, Henry Makow, Gearoid O'Colmain, Ken O’Keefe, James Petras, Robert David Steele ou encore Alain Soral.
En 2020 et 2021, Paul Craig Roberts publie des textes à caractère conspirationniste sur la pandémie de Covid-19 ainsi que sur l'élection présidentielle américaine de 2020, allant jusqu'à valider le mensonge selon lequel l'accession de Joe Biden à la Maison Blanche serait entachée de fraudes. Il se lance également dans une vibrante défense des « Blancs », allant jusqu'à affirmer que « le suprémacisme blanc » est un ennemi que la gauche américaine aurait forgé de toutes pièces [archive].
Il a collaboré à plusieurs publications alternatives ou conspirationnistes comme GlobalResearch.ca, Veterans Today, InfoWars, le site de Ron Unz, Press TV, Russia Today ou encore CounterPunch. Il a également été interviewé à plusieurs reprises par l'organisation suprématiste blanche Council of Conservative Citizens (ex-White Citizens' Council), notamment au micro de James Edwards (The Political Cesspool).
Ses textes sont particulièrement prisés de la complosphère internationale et de certains sites francophones appartenant le plus souvent à la sphère complotiste tels que Réseau international, Comité Valmy, Les-Crises.fr, Polemia ou le site de l’UPR.
IL A ÉCRIT :
« Qui a détruit l’Occident ? Il y a différentes réponses à cette question. Je pense que la cupidité du capitalisme déchaînée par la déréglementation, l’enterrement des lois antitrust et la redéfinition de la responsabilité des entreprises, qui n’ont désormais de compte à rendre qu’uniquement devant les actionnaires, au détriment des employés, des clients et des communautés, ont détruit l’Occident. Kevin McDonald, professeur de psychologie, pense que c’est la paranoïa des Juifs qui se sont protégés en fomentant la division dans les sociétés où ils vivent. (…) Ne connaissant pas le professeur MacDonald, je ne puis dire s’il est ou non antisémite. Mais je ne vois pas d’antisémitisme dans son explication. Celle-ci (Paul Craig Roberts parle du livre de Kevin McDonald, The Culture of Critique, ndlr) éclaircit rationnellement la raison pour laquelle un peuple paranoïaque, qui a subi des persécutions justifiées ou non, s’efforcerait de se protéger en créant la division dans les sociétés où il est minoritaire. La politique identitaire du Parti démocrate agit en parfait accord avec la stratégie juive. Il ne fait aucun doute que cette stratégie marche pour les Juifs qui se sentent menacés malgré l’énorme pouvoir qu’ils exercent sur les États-Unis et l’Europe. La question est : cette stratégie qui réussit pour les Juifs, est-elle valable pour une population majoritaire qui se retourne contre une autre : Noirs contre Blancs, féministes contre hommes, homosexuels contre hétérosexuels. Est-ce que des bourreaux hétérosexuels blancs, pères, fils et frères, persécutant tous les autres, est une formule saine pour une société prospère ? Dans l’affirmative, je ne vois pas comment pourrait être résolue cette question ».
Source : Paul Craig Roberts, « En route vers la barbarie », Réseau international, 4 aout 2018.
(Dernière mise à jour le 28/04/2023)
Dans un texte mis en ligne sur son site le 8 juin 2018, Paul Craig Roberts (1939 -), ancien sous-secrétaire du Trésor dans l’Administration Reagan reconverti dans le complotisme, qualifie le négationniste britannique David Irving de « meilleur historien de notre temps » injustement « calomnié et diabolisé » par « les historiens de cour et les sionistes ».
Selon lui, l’honnêteté et les scrupules intellectuels d’Irving seraient attestés par l’incapacité de ce dernier à trouver ne serait-ce qu’un seul document prouvant qu’Hitler aurait été informé du génocide des Juifs.
Figure du mouvement pour « la Vérité sur les attentats du 11-Septembre », Paul Craig Roberts collabore depuis au moins 2008 au journal américain d'extrême droite American Free Press. En 2009, l'Anti-Defamation League, principale organisation de lutte contre l'antisémitisme, le considérait comme un promoteur de contenus antisémites.
Moins d'une semaine après l’attentat djihadiste ayant visé la rédaction de Charlie Hebdo à Paris le 7 janvier 2015, Paul Craig Roberts a soutenu que cette tuerie présentait « beaucoup des caractéristiques d’une opération sous faux drapeau », suggérant un complot d'Etat.
En 2016, Paul Craig Roberts a participé à un livre collectif promouvant des théories du complot sur les attentats de 2015 en France intitulé Another French False Flag? Bloody Tracks From Paris To San Bernardino, aux côtés notamment de plusieurs personnalités issues de la mouvance négationniste et/ou complotiste comme Gilad Atzmon, Kevin Barrett, Philip Giraldi, Anthony Hall, Imran N. Hosein, Nick Kollerstrom, Stephen Lendman, Henry Makow, Gearoid O'Colmain, Ken O’Keefe, James Petras, Robert David Steele ou encore Alain Soral.
En 2020 et 2021, Paul Craig Roberts publie des textes à caractère conspirationniste sur la pandémie de Covid-19 ainsi que sur l'élection présidentielle américaine de 2020, allant jusqu'à valider le mensonge selon lequel l'accession de Joe Biden à la Maison Blanche serait entachée de fraudes. Il se lance également dans une vibrante défense des « Blancs », allant jusqu'à affirmer que « le suprémacisme blanc » est un ennemi que la gauche américaine aurait forgé de toutes pièces [archive].
Il a collaboré à plusieurs publications alternatives ou conspirationnistes comme GlobalResearch.ca, Veterans Today, InfoWars, le site de Ron Unz, Press TV, Russia Today ou encore CounterPunch. Il a également été interviewé à plusieurs reprises par l'organisation suprématiste blanche Council of Conservative Citizens (ex-White Citizens' Council), notamment au micro de James Edwards (The Political Cesspool).
Ses textes sont particulièrement prisés de la complosphère internationale et de certains sites francophones appartenant le plus souvent à la sphère complotiste tels que Réseau international, Comité Valmy, Les-Crises.fr, Polemia ou le site de l’UPR.
IL A ÉCRIT :
« Qui a détruit l’Occident ? Il y a différentes réponses à cette question. Je pense que la cupidité du capitalisme déchaînée par la déréglementation, l’enterrement des lois antitrust et la redéfinition de la responsabilité des entreprises, qui n’ont désormais de compte à rendre qu’uniquement devant les actionnaires, au détriment des employés, des clients et des communautés, ont détruit l’Occident. Kevin McDonald, professeur de psychologie, pense que c’est la paranoïa des Juifs qui se sont protégés en fomentant la division dans les sociétés où ils vivent. (…) Ne connaissant pas le professeur MacDonald, je ne puis dire s’il est ou non antisémite. Mais je ne vois pas d’antisémitisme dans son explication. Celle-ci (Paul Craig Roberts parle du livre de Kevin McDonald, The Culture of Critique, ndlr) éclaircit rationnellement la raison pour laquelle un peuple paranoïaque, qui a subi des persécutions justifiées ou non, s’efforcerait de se protéger en créant la division dans les sociétés où il est minoritaire. La politique identitaire du Parti démocrate agit en parfait accord avec la stratégie juive. Il ne fait aucun doute que cette stratégie marche pour les Juifs qui se sentent menacés malgré l’énorme pouvoir qu’ils exercent sur les États-Unis et l’Europe. La question est : cette stratégie qui réussit pour les Juifs, est-elle valable pour une population majoritaire qui se retourne contre une autre : Noirs contre Blancs, féministes contre hommes, homosexuels contre hétérosexuels. Est-ce que des bourreaux hétérosexuels blancs, pères, fils et frères, persécutant tous les autres, est une formule saine pour une société prospère ? Dans l’affirmative, je ne vois pas comment pourrait être résolue cette question ».
Source : Paul Craig Roberts, « En route vers la barbarie », Réseau international, 4 aout 2018.
(Dernière mise à jour le 28/04/2023)
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