Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme.
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ZIKA. Le psychologue Michael Wood de l'Université de Manchester (Royaume-Uni) a appliqué les outils de la psychologie des rumeurs aux théories du complot ayant émergé au moment de l'épidémie de virus Zika (2015-2016). Le chercheur a analysé 25.000 tweets et montré que ces théories diffusées sur un réseau « décentralisé » sont plus susceptibles que les messages « correcteurs » d'invoquer des arguments d'autorité et de recourir à des questions rhétoriques telles que « je pose juste la question ». Une autre étude menée lors du pic de l'épidémie avait porté sur 140.000 tweets échangés entre le 1er janvier et le 29 avril 2016 et montré que les individus véhiculant des théories du complot sur Zika étaient ceux qui, par leurs conduites, avaient le plus de risque de pâtir du virus (source : Slate.fr, 12 octobre 2018).
BRETT KAVANAUGH. Les 7 et 8 octobre 2018, des tracts issus du site néo-nazi Daily Stormer, d’Andrew Anglin, ont été distribués sur des campus universitaires et en d’autres lieux de plus d’une dizaine d’États américains comme la Californie, le Wisconsin, l’État de New-York ou la Virginie. Représentant plusieurs personnalités américaines le front affublé d’une étoile de David (on y reconnaît le philanthrope George Soros ou la sénatrice démocrate Dianne Feinstein), le document en question accuse une conspiration juive d’être à la source des allégations d’agressions sexuelles visant le juge Brett Kavanaugh, nommé à la Cour suprême le 6 octobre dernier. Le portrait de ce dernier est accompagné de la phrase : « Chaque fois qu’un événement anti-blanc, anti-américain et anti-liberté a lieu, regardez : ce sont les Juifs qui sont derrière » (source : Snopes.com, 16 octobre 2018).
JEAN-LUC MÉLENCHON. Lors d'une perquisition à son domicile, le mardi 16 octobre 2018, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé, en se filmant, « une mascarade destinée à semer le doute », « un coup de force contre [LFI] » ou encore une « énorme opération de police politique ». L’opération, qui visait également les locaux de La France insoumise et du Parti de gauche, faisait suite aux deux enquêtes préliminaires ouvertes par le parquet de Paris, l’une concernant l’emploi d’assistants parlementaires européens par LFI, l’autre les comptes de campagne du candidat Mélenchon à l’élection présidentielle 2017. Cette tonalité complotiste a dominé tout au long de la semaine, Mélenchon pointant directement la responsabilité agissante du chef de l’État alors que ses soutiens vilipendaient une dérive dictatoriale, « fasciste » voire « vichyste » (source : Conspiracy Watch, 16 octobre 2018). Les violentes protestations du député, qui est allé jusqu’à suspecter Facebook de bloquer son téléphone pour l’empêcher de filmer, ont suscité une cascade de réactions et de mises au point, pour, notamment, rappeler la parfaite légalité de ces perquisitions et les précédents ayant visé par le passé d’autres partis politiques et même l’Élysée (source : Liberation.fr, 16 octobre 2018). Quant à l’intox reposant sur le rapprochement hasardeux entre les images de deux hommes barbus, l’un en charge de la perquisition au siège de LFI, l’autre appartenant à la sécurité rapprochée d’Emmanuel Macron, elle a connu un certain succès sur réseaux sociaux avant de faire l’objet de debunkages en série (source : Conspiracy Watch, 18 octobre 2018). Le leader de La France insoumise paraît décidément se complaire dans des déclarations outrancières à connotation complotiste, visant, pour certains analystes, à capter toute l’attention médiatique, à mobiliser sa base militante et à détourner l'attention du fond de l'affaire judiciaire (source : 20minutes.fr, 17 octobre 2018).
DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE. Le procureur de la République de Paris a assigné en référé les opérateurs de télécoms pour qu'ils bloquent un site internet d'extrême droite publiant des contenus haineux à caractère raciste, antisémite et homophobe. Neuf opérateurs, dont les quatre principaux, SFR, Orange, Free et Bouygues Telecom, sont assignés le 8 novembre au tribunal de grande instance de Paris dans le cadre de cette procédure inédite. D'après Le Monde, le responsable du site serait Boris Le Lay, un militant d’extrême droite radicale, fiché S, condamné à plusieurs reprises et exilé au Japon. Si la démarche aboutit, le blocage pourrait prendre effet dans les quinze jours (source : LeMonde.fr, 18 octobre 2018).
CENTRE ZAHRA FRANCE. Par suite d'un arrêté préfectoral, le lieu de culte chiite Centre Zahra France, à Grande-Synthe (Nord), a été fermé pour une durée de six mois. On se souvient que celui-ci avait fait l'objet d'une perquisition, le 2 octobre 2018, dans le cadre des dispositions légales antiterroristes. Les responsables du Centre Zahra France sont soupçonnés de se livrer à l'apologie de mouvements terroristes comme le Hamas palestinien ou le Hezbollah libanais (source : RTL, 17 octobre 2018). Son fondateur, Yahia Gouasmi avait présenté une « liste antisioniste » aux élections européennes de 2009, aux côtés de Dieudonné M'Bala M'Bala et d'Alain Soral (source : Conspiracy Watch, 30 avril 2009).
RÈGNE DE L'OPINION. Dans son éditorial politique sur France Inter du 19 octobre 2018, Thomas Legrand analyse la propension actuelle, notamment dans le monde politique, à ne plus distinguer entre « vérités de raison » et « vérités d'opinion ». « Les responsables politiques ont tendance, avant de changer concrètement la réalité par leur action, à la tordre dans leurs discours, par une sorte de mensonge performatif », explique le journaliste qui voit là une menace pour les démocraties libérales, dès lors que « les opinions acquièrent le statut de vérité factuelle » (source : France Inter, 19 octobre 2018).
"C’est ma vérité : ce terme absurde prononcé sans gêne.
Les responsables politiques ont tendance, avant de changer concrètement la réalité par leur action, à la tordre, dans leur discours, par une sorte de mensonge performatif." par @lofejoma pic.twitter.com/s0QfIvRZRj— France Inter (@franceinter) 19 octobre 2018
TUERIE DE KERTCH. À Kertch, en Crimée, où s'est déroulée, le 17 octobre 2018, la tuerie qui a fait vingt-et-un morts et une cinquantaine de blessés, dans un lycée de la ville, la théorie du complot est généralisée. L'ampleur du drame incite nombre d'habitants à croire que le meurtrier de 18 ans n'a pu agir seul. Le doute à l'égard de la « version officielle » se propage dans une région annexée par la Russie en 2014, soumise à une politique de désenclavement, sur fond de tensions persistantes entre Moscou et Kiev (source : Capital.fr, 19 octobre 2018).
ÉLECTIONS BRÉSIL. Entre les deux tours de l'élection présidentielles au Brésil, les fausses informations continuent de pulluler sur les réseaux sociaux, au sujet des deux candidats. Fernando Haddad, candidat travailliste mis en difficulté au premier tour (29% des voix contre 46% pour son rival), a fini par déposer une demande d'enquête, le 18 octobre, auprès du Tribunal supérieur électoral (TSE), accusant son rival d'extrême droite, Jair Bolsonaro, d'orchestrer une campagne de diffamation reposant sur l'envoi de milliers de messages via WathsApp (source : France Inter, 19 octobre 2018).
COMPLOTISME ET POLITIQUE. Dans une interview au Point, Rudy Reichstadt commente la dérive complotiste du leader de La France insoumise. Le directeur de Conspiracy Watch évoque une banalisation de ce type de discours qui n'épargne aucun camp politique. « Il serait illusoire de penser qu'il existe une barrière étanche entre des personnalités ou des médias "complotistes" et d'autres qui ne le seraient absolument pas, jamais, à aucun moment », explique Reichstadt qui analyse les modes de circulation de ces thèses qui font, selon lui,« courir un risque potentiellement mortel à la démocratie » (source : Le Point (abonnés), 19 octobre 2018).
FARRAKHAN. « Je ne suis pas antisémite. Je suis anti-termite » : c’est par ces mots que Louis Farrakhan a accompagné le tweet relayant l’extrait vidéo d’un de ses discours tenu le 14 octobre dernier à Détroit, dans le Michigan. En juin 2018, le leader de la Nation of Islam, âgé de 85 ans, avait prononcé un sermon au siège de son organisation, la mosquée Maryam de Chicago, dans lequel il entendait « démasquer complètement et profondément le Juif satanique et la Synagogue de Satan » (source : Conspiracy Watch, 21 octobre 2018).
BLOGUEUSE. Pour Ariane Walter, les perquisitions visant le leader de la France insoumise (LFI) ne doivent rien au hasard. Sur Twitter, samedi 20 octobre, elle a écrit : « ce n’est pas la première fois que l’on essaie de briser l’avancée de Mélenchon. Vous vous souvenez de l’attentat de Mehra qui a eu lieu le lendemain du meeting de la Bastille ? Quel effet du hasard !! » (sic). Cette sympathisante mélenchoniste, qui a annoncé supprimer son abonnement à Mediapart où elle animait un blog depuis cinq ans, s’est illustrée de longue date par sa lecture conspirationniste de l’actualité concernant aussi bien les attentats du 11-Septembre 2001 que ceux du musée juif de Bruxelles ou encore de Cophenhague. A cette heure, son tweet n'est plus accessible (source : Conspiracy Watch, 21 octobre 2018).
ZIKA. Le psychologue Michael Wood de l'Université de Manchester (Royaume-Uni) a appliqué les outils de la psychologie des rumeurs aux théories du complot ayant émergé au moment de l'épidémie de virus Zika (2015-2016). Le chercheur a analysé 25.000 tweets et montré que ces théories diffusées sur un réseau « décentralisé » sont plus susceptibles que les messages « correcteurs » d'invoquer des arguments d'autorité et de recourir à des questions rhétoriques telles que « je pose juste la question ». Une autre étude menée lors du pic de l'épidémie avait porté sur 140.000 tweets échangés entre le 1er janvier et le 29 avril 2016 et montré que les individus véhiculant des théories du complot sur Zika étaient ceux qui, par leurs conduites, avaient le plus de risque de pâtir du virus (source : Slate.fr, 12 octobre 2018).
BRETT KAVANAUGH. Les 7 et 8 octobre 2018, des tracts issus du site néo-nazi Daily Stormer, d’Andrew Anglin, ont été distribués sur des campus universitaires et en d’autres lieux de plus d’une dizaine d’États américains comme la Californie, le Wisconsin, l’État de New-York ou la Virginie. Représentant plusieurs personnalités américaines le front affublé d’une étoile de David (on y reconnaît le philanthrope George Soros ou la sénatrice démocrate Dianne Feinstein), le document en question accuse une conspiration juive d’être à la source des allégations d’agressions sexuelles visant le juge Brett Kavanaugh, nommé à la Cour suprême le 6 octobre dernier. Le portrait de ce dernier est accompagné de la phrase : « Chaque fois qu’un événement anti-blanc, anti-américain et anti-liberté a lieu, regardez : ce sont les Juifs qui sont derrière » (source : Snopes.com, 16 octobre 2018).
JEAN-LUC MÉLENCHON. Lors d'une perquisition à son domicile, le mardi 16 octobre 2018, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé, en se filmant, « une mascarade destinée à semer le doute », « un coup de force contre [LFI] » ou encore une « énorme opération de police politique ». L’opération, qui visait également les locaux de La France insoumise et du Parti de gauche, faisait suite aux deux enquêtes préliminaires ouvertes par le parquet de Paris, l’une concernant l’emploi d’assistants parlementaires européens par LFI, l’autre les comptes de campagne du candidat Mélenchon à l’élection présidentielle 2017. Cette tonalité complotiste a dominé tout au long de la semaine, Mélenchon pointant directement la responsabilité agissante du chef de l’État alors que ses soutiens vilipendaient une dérive dictatoriale, « fasciste » voire « vichyste » (source : Conspiracy Watch, 16 octobre 2018). Les violentes protestations du député, qui est allé jusqu’à suspecter Facebook de bloquer son téléphone pour l’empêcher de filmer, ont suscité une cascade de réactions et de mises au point, pour, notamment, rappeler la parfaite légalité de ces perquisitions et les précédents ayant visé par le passé d’autres partis politiques et même l’Élysée (source : Liberation.fr, 16 octobre 2018). Quant à l’intox reposant sur le rapprochement hasardeux entre les images de deux hommes barbus, l’un en charge de la perquisition au siège de LFI, l’autre appartenant à la sécurité rapprochée d’Emmanuel Macron, elle a connu un certain succès sur réseaux sociaux avant de faire l’objet de debunkages en série (source : Conspiracy Watch, 18 octobre 2018). Le leader de La France insoumise paraît décidément se complaire dans des déclarations outrancières à connotation complotiste, visant, pour certains analystes, à capter toute l’attention médiatique, à mobiliser sa base militante et à détourner l'attention du fond de l'affaire judiciaire (source : 20minutes.fr, 17 octobre 2018).
DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE. Le procureur de la République de Paris a assigné en référé les opérateurs de télécoms pour qu'ils bloquent un site internet d'extrême droite publiant des contenus haineux à caractère raciste, antisémite et homophobe. Neuf opérateurs, dont les quatre principaux, SFR, Orange, Free et Bouygues Telecom, sont assignés le 8 novembre au tribunal de grande instance de Paris dans le cadre de cette procédure inédite. D'après Le Monde, le responsable du site serait Boris Le Lay, un militant d’extrême droite radicale, fiché S, condamné à plusieurs reprises et exilé au Japon. Si la démarche aboutit, le blocage pourrait prendre effet dans les quinze jours (source : LeMonde.fr, 18 octobre 2018).
CENTRE ZAHRA FRANCE. Par suite d'un arrêté préfectoral, le lieu de culte chiite Centre Zahra France, à Grande-Synthe (Nord), a été fermé pour une durée de six mois. On se souvient que celui-ci avait fait l'objet d'une perquisition, le 2 octobre 2018, dans le cadre des dispositions légales antiterroristes. Les responsables du Centre Zahra France sont soupçonnés de se livrer à l'apologie de mouvements terroristes comme le Hamas palestinien ou le Hezbollah libanais (source : RTL, 17 octobre 2018). Son fondateur, Yahia Gouasmi avait présenté une « liste antisioniste » aux élections européennes de 2009, aux côtés de Dieudonné M'Bala M'Bala et d'Alain Soral (source : Conspiracy Watch, 30 avril 2009).
RÈGNE DE L'OPINION. Dans son éditorial politique sur France Inter du 19 octobre 2018, Thomas Legrand analyse la propension actuelle, notamment dans le monde politique, à ne plus distinguer entre « vérités de raison » et « vérités d'opinion ». « Les responsables politiques ont tendance, avant de changer concrètement la réalité par leur action, à la tordre dans leurs discours, par une sorte de mensonge performatif », explique le journaliste qui voit là une menace pour les démocraties libérales, dès lors que « les opinions acquièrent le statut de vérité factuelle » (source : France Inter, 19 octobre 2018).
"C’est ma vérité : ce terme absurde prononcé sans gêne.
Les responsables politiques ont tendance, avant de changer concrètement la réalité par leur action, à la tordre, dans leur discours, par une sorte de mensonge performatif." par @lofejoma pic.twitter.com/s0QfIvRZRj— France Inter (@franceinter) 19 octobre 2018
TUERIE DE KERTCH. À Kertch, en Crimée, où s'est déroulée, le 17 octobre 2018, la tuerie qui a fait vingt-et-un morts et une cinquantaine de blessés, dans un lycée de la ville, la théorie du complot est généralisée. L'ampleur du drame incite nombre d'habitants à croire que le meurtrier de 18 ans n'a pu agir seul. Le doute à l'égard de la « version officielle » se propage dans une région annexée par la Russie en 2014, soumise à une politique de désenclavement, sur fond de tensions persistantes entre Moscou et Kiev (source : Capital.fr, 19 octobre 2018).
ÉLECTIONS BRÉSIL. Entre les deux tours de l'élection présidentielles au Brésil, les fausses informations continuent de pulluler sur les réseaux sociaux, au sujet des deux candidats. Fernando Haddad, candidat travailliste mis en difficulté au premier tour (29% des voix contre 46% pour son rival), a fini par déposer une demande d'enquête, le 18 octobre, auprès du Tribunal supérieur électoral (TSE), accusant son rival d'extrême droite, Jair Bolsonaro, d'orchestrer une campagne de diffamation reposant sur l'envoi de milliers de messages via WathsApp (source : France Inter, 19 octobre 2018).
COMPLOTISME ET POLITIQUE. Dans une interview au Point, Rudy Reichstadt commente la dérive complotiste du leader de La France insoumise. Le directeur de Conspiracy Watch évoque une banalisation de ce type de discours qui n'épargne aucun camp politique. « Il serait illusoire de penser qu'il existe une barrière étanche entre des personnalités ou des médias "complotistes" et d'autres qui ne le seraient absolument pas, jamais, à aucun moment », explique Reichstadt qui analyse les modes de circulation de ces thèses qui font, selon lui,« courir un risque potentiellement mortel à la démocratie » (source : Le Point (abonnés), 19 octobre 2018).
FARRAKHAN. « Je ne suis pas antisémite. Je suis anti-termite » : c’est par ces mots que Louis Farrakhan a accompagné le tweet relayant l’extrait vidéo d’un de ses discours tenu le 14 octobre dernier à Détroit, dans le Michigan. En juin 2018, le leader de la Nation of Islam, âgé de 85 ans, avait prononcé un sermon au siège de son organisation, la mosquée Maryam de Chicago, dans lequel il entendait « démasquer complètement et profondément le Juif satanique et la Synagogue de Satan » (source : Conspiracy Watch, 21 octobre 2018).
BLOGUEUSE. Pour Ariane Walter, les perquisitions visant le leader de la France insoumise (LFI) ne doivent rien au hasard. Sur Twitter, samedi 20 octobre, elle a écrit : « ce n’est pas la première fois que l’on essaie de briser l’avancée de Mélenchon. Vous vous souvenez de l’attentat de Mehra qui a eu lieu le lendemain du meeting de la Bastille ? Quel effet du hasard !! » (sic). Cette sympathisante mélenchoniste, qui a annoncé supprimer son abonnement à Mediapart où elle animait un blog depuis cinq ans, s’est illustrée de longue date par sa lecture conspirationniste de l’actualité concernant aussi bien les attentats du 11-Septembre 2001 que ceux du musée juif de Bruxelles ou encore de Cophenhague. A cette heure, son tweet n'est plus accessible (source : Conspiracy Watch, 21 octobre 2018).
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