Six ans après les attentats du 13-Novembre, une théorie du complot s’est invitée au procès de ces attaques. Le complotisme est à la fois un instrument de radicalisation, et un outil pour prolonger l’effroi terroriste.
Des tortures, infligées aux victimes de l’attentat du Bataclan le 13 novembre 2015, seraient depuis cachées par les autorités : c’est la théorie du complot relayée au procès du 13-Novembre il y a quelques semaines, via un échange entre un père endeuillé et le président de la cour d’assises, qui a pris le temps de lui expliquer pourquoi il n’y a aucun crédit à donner à cette hypothèse.
Mais sur les réseaux sociaux, seuls les doutes allant dans le sens de cette théorie ont été récupérés par certains comptes d’extrême droite. C’est ce que raconte pour Complorama Aurélia Gilbert, rescapée du Bataclan et partie civile au procès, qui tente via les réseaux sociaux d’aller contre la propagation du complotisme au sujet du 13-Novembre. "Parfois, les gens finissent par savoir mieux que moi ce qui m’est arrivé", regrette-t-elle.
Dans ce nouvel épisode de Complorama, zoom sur les liens entre complotisme et terrorisme : les notions de "false flag" ou encore de "crisis actors", ces supposés acteurs qui seraient payés mettre en scène de faux attentats commandités par les gouvernements ou les services secrets.
Rudy Reichstadt et Tristan Mendès France reviennent aussi sur le "comme par hasard" qui accompagne tous les attentats, comme lorsque des "gilets jaunes" sous-entendaient que l’attentat de Strasbourg n’était qu’une mascarade pour détourner l’attention des Français de leur mouvement.
Avant les attentats, le complotisme est un outil de radicalisation, il est fréquemment utilisé par les instigateurs des attaques pour justifier leurs crimes. Après les attentats, leur associer des théories du complot prolonge l’effroi terroriste, comme lorsque Samuel Sandler, père et grand-père endeuillé par l’attentat contre l’école juive Ozar HaTorah à Toulouse en 2012, à qui l’on a dit que les cercueils des victimes étaient en réalité vides… Aurélia Gilbert dénonce le cynisme de ceux qui relaient ces théories du complot à des fins politiques.
"Terrorisme et complotisme", c'est le 17e épisode de Complorama, avec Rudy Reichstadt, directeur de Conspiracy Watch, et Tristan Mendès France, maître de conférence et membre de l'observatoire du conspirationnisme, spécialiste des cultures numériques. Un podcast à retrouver sur le site de franceinfo, l'application Radio France et plusieurs autres plateformes comme Apple podcasts, Podcast Addict, Spotify ou Deezer.
Des tortures, infligées aux victimes de l’attentat du Bataclan le 13 novembre 2015, seraient depuis cachées par les autorités : c’est la théorie du complot relayée au procès du 13-Novembre il y a quelques semaines, via un échange entre un père endeuillé et le président de la cour d’assises, qui a pris le temps de lui expliquer pourquoi il n’y a aucun crédit à donner à cette hypothèse.
Mais sur les réseaux sociaux, seuls les doutes allant dans le sens de cette théorie ont été récupérés par certains comptes d’extrême droite. C’est ce que raconte pour Complorama Aurélia Gilbert, rescapée du Bataclan et partie civile au procès, qui tente via les réseaux sociaux d’aller contre la propagation du complotisme au sujet du 13-Novembre. "Parfois, les gens finissent par savoir mieux que moi ce qui m’est arrivé", regrette-t-elle.
Dans ce nouvel épisode de Complorama, zoom sur les liens entre complotisme et terrorisme : les notions de "false flag" ou encore de "crisis actors", ces supposés acteurs qui seraient payés mettre en scène de faux attentats commandités par les gouvernements ou les services secrets.
Rudy Reichstadt et Tristan Mendès France reviennent aussi sur le "comme par hasard" qui accompagne tous les attentats, comme lorsque des "gilets jaunes" sous-entendaient que l’attentat de Strasbourg n’était qu’une mascarade pour détourner l’attention des Français de leur mouvement.
Avant les attentats, le complotisme est un outil de radicalisation, il est fréquemment utilisé par les instigateurs des attaques pour justifier leurs crimes. Après les attentats, leur associer des théories du complot prolonge l’effroi terroriste, comme lorsque Samuel Sandler, père et grand-père endeuillé par l’attentat contre l’école juive Ozar HaTorah à Toulouse en 2012, à qui l’on a dit que les cercueils des victimes étaient en réalité vides… Aurélia Gilbert dénonce le cynisme de ceux qui relaient ces théories du complot à des fins politiques.
"Terrorisme et complotisme", c'est le 17e épisode de Complorama, avec Rudy Reichstadt, directeur de Conspiracy Watch, et Tristan Mendès France, maître de conférence et membre de l'observatoire du conspirationnisme, spécialiste des cultures numériques. Un podcast à retrouver sur le site de franceinfo, l'application Radio France et plusieurs autres plateformes comme Apple podcasts, Podcast Addict, Spotify ou Deezer.
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