Jeudi 19 septembre 2013, à l'occasion du Forum de Valdaï, le président russe Vladimir Poutine a rejoint ses homologues syrien et iranien dans le recours à la théorie du complot sur l'attaque chimique de la Ghouta, qui a fait l'objet d'un rapport d'inspection des Nations unies présenté lundi dernier au Conseil de sécurité.
« Nous avons toutes les raisons de croire que c'est une provocation habile », a déclaré Vladimir Poutine en présence, notamment, de l'ex-Premier ministre français François Fillon et de l'ex-président de la Commission européenne Romano Prodi. Faisant allusion à des inscriptions en cyrillique découvertes sur des fragments de roquettes retrouvés par la mission de l'ONU sur les lieux de l'attaque du 21 août, Poutine a ajouté :
« Dans le même temps, la technique est primitive : on prend un vieil obus de fabrication soviétique, qui n'est plus utilisé depuis longtemps par l'armée syrienne - le principal est que ce soit écrit "fait en URSS" ».
Mercredi, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait déclaré que la Russie transmettrait au Conseil de sécurité des preuves fournies par Damas de cette mise en scène. Le même jour, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a accusé les inspecteurs de l'ONU auteurs du rapport de « parti pris ».
Vendredi dernier, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, avait indiqué que l'attaque de la Ghouta était « l'utilisation la plus importante confirmée d'armes chimiques contre des civils depuis que Saddam Hussein les a utilisées à Halabja en 1988 ». Le 10 septembre dernier, l'ONG de défense des droits de l'homme Human Rights Watch a rendu public un rapport concluant à la forte probabilité que le gouvernement de Bachar el-Assad soit à l'origine de cette attaque.
Sources : AFP, 19 septembre 2013 ; JDD, 20 septembre 2013.
Voir aussi :
Syrie : le président iranien Hassan Rohani dénonce "un complot" occidental
George Galloway sur la Syrie : double discours et théorie du complot
Pour Ron Paul, le massacre de la Ghouta est un « false flag »
Jeudi 19 septembre 2013, à l'occasion du Forum de Valdaï, le président russe Vladimir Poutine a rejoint ses homologues syrien et iranien dans le recours à la théorie du complot sur l'attaque chimique de la Ghouta, qui a fait l'objet d'un rapport d'inspection des Nations unies présenté lundi dernier au Conseil de sécurité.
« Nous avons toutes les raisons de croire que c'est une provocation habile », a déclaré Vladimir Poutine en présence, notamment, de l'ex-Premier ministre français François Fillon et de l'ex-président de la Commission européenne Romano Prodi. Faisant allusion à des inscriptions en cyrillique découvertes sur des fragments de roquettes retrouvés par la mission de l'ONU sur les lieux de l'attaque du 21 août, Poutine a ajouté :
« Dans le même temps, la technique est primitive : on prend un vieil obus de fabrication soviétique, qui n'est plus utilisé depuis longtemps par l'armée syrienne - le principal est que ce soit écrit "fait en URSS" ».
Mercredi, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait déclaré que la Russie transmettrait au Conseil de sécurité des preuves fournies par Damas de cette mise en scène. Le même jour, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a accusé les inspecteurs de l'ONU auteurs du rapport de « parti pris ».
Vendredi dernier, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, avait indiqué que l'attaque de la Ghouta était « l'utilisation la plus importante confirmée d'armes chimiques contre des civils depuis que Saddam Hussein les a utilisées à Halabja en 1988 ». Le 10 septembre dernier, l'ONG de défense des droits de l'homme Human Rights Watch a rendu public un rapport concluant à la forte probabilité que le gouvernement de Bachar el-Assad soit à l'origine de cette attaque.
Sources : AFP, 19 septembre 2013 ; JDD, 20 septembre 2013.
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Syrie : le président iranien Hassan Rohani dénonce "un complot" occidental
George Galloway sur la Syrie : double discours et théorie du complot
Pour Ron Paul, le massacre de la Ghouta est un « false flag »
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