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Présidentielles américaines : Vladimir Poutine répond aux accusations d’ingérence russe en agitant la théorie du complot

Vladimir Poutine interviewé par Megyn Kelly (NBC, 4 juin 2017)

Dans une interview diffusée le 4 juin dernier sur NBC, Vladimir Poutine a laissé entendre que le piratage des serveurs du Comité national démocrate, qui faisait campagne pour Hillary Clinton, pouvait être l’œuvre… des services de renseignement américains eux-mêmes (sic !) :

« Il y a une théorie selon laquelle l’assassinat de Kennedy a été organisé par les services secrets américains. Donc, si cette théorie est correcte – et cela ne peut pas être exclu – alors qu’est-ce qui serait plus facile, de nos jours, pour les services secrets, que d’utiliser tous les moyens techniques disponibles pour organiser des attaques et ensuite pointer du doigt la Russie ? »

Rejetant catégoriquement l’idée que Moscou ait pu interférer dans le processus électoral américain, au moyen notamment de cyberattaques de grande ampleur, comme cela est suspecté depuis plusieurs mois, le président russe a démenti, au cours du même entretien, être en possession d’informations compromettantes sur son homologue américain.

Il a assuré que la Russie « ne s’inquiétait pas de qui prenait, au final, la tête des États-Unis » et affirmé ne pas savoir si l’ambassadeur russe à Washington avait été en contact avec l'équipe de campagne de Donald Trump avant l'élection américaine de novembre. « Est-ce que vous pensez que, depuis le monde entier et les Etats-Unis, l'ambassadeur me tient au courant chaque jour de qui il rencontre et avec qui il mange », s’est défendu Vladimir Poutine.

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Dans une interview diffusée le 4 juin dernier sur NBC, Vladimir Poutine a laissé entendre que le piratage des serveurs du Comité national démocrate, qui faisait campagne pour Hillary Clinton, pouvait être l’œuvre… des services de renseignement américains eux-mêmes (sic !) :

« Il y a une théorie selon laquelle l’assassinat de Kennedy a été organisé par les services secrets américains. Donc, si cette théorie est correcte – et cela ne peut pas être exclu – alors qu’est-ce qui serait plus facile, de nos jours, pour les services secrets, que d’utiliser tous les moyens techniques disponibles pour organiser des attaques et ensuite pointer du doigt la Russie ? »

Rejetant catégoriquement l’idée que Moscou ait pu interférer dans le processus électoral américain, au moyen notamment de cyberattaques de grande ampleur, comme cela est suspecté depuis plusieurs mois, le président russe a démenti, au cours du même entretien, être en possession d’informations compromettantes sur son homologue américain.

Il a assuré que la Russie « ne s’inquiétait pas de qui prenait, au final, la tête des États-Unis » et affirmé ne pas savoir si l’ambassadeur russe à Washington avait été en contact avec l'équipe de campagne de Donald Trump avant l'élection américaine de novembre. « Est-ce que vous pensez que, depuis le monde entier et les Etats-Unis, l'ambassadeur me tient au courant chaque jour de qui il rencontre et avec qui il mange », s’est défendu Vladimir Poutine.

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