D'où la décision de traduire devant le tribunal téhéranais la jeune chercheuse française Clotilde Reiss, la Franco-Iranienne Nazak Afshar, employée depuis dix-huit ans à l'ambassade de France, ou Hossein Rassam, analyste politique au sein de la représentation britannique. Loin de protéger ses détenteurs, le statut de binational aggrave la suspicion de déloyauté. Les "preuves" du crime de Clotilde, lectrice de français à l'université d'Ispahan ? Un "rapport" fourni à son ambassade - en fait, une note d'une page adressée au directeur d'un institut de recherche - ainsi que les courriels et photos envoyés à ses amis. Nul doute qu'un détail de son parcours aura, en ces temps de bras de fer nucléaire, attisé la paranoïa de ses juges : le stage accompli en 2007 au Commissariat à l'énergie atomique (CEA), où son père, Rémi, est ingénieur...
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Voir aussi :
* Dans les gêoles iraniennes, on extorque les aveux de ''complots étrangers''
* Quand la société civile iranienne raillait la théorie du complot britannique
* Iran : la théorie du complot ''étranger'' comme moyen de diversion
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