Rien ne va plus au Réseau Voltaire. Les révélations contenues dans les carnets secrets de l’ancien directeur des Renseignements généraux Yves Bertrand ont visiblement perturbé la quiétude de Thierry Meyssan. Motif : dans son édition du 17 novembre dernier, Libération divulgait qu’« Yves Bertrand se serait […] appuyé sur Thierry Meyssan et son réseau Voltaire pour faire passer quelques torpilles », notamment contre Alain Bauer (actuellement conseiller de Nicolas Sarkozy) et le Syndicat de la magistrature. C’est en tous cas ce qui ressort des carnets de l’ancien chef des RG où il est incontestable que le nom de Meyssan apparaît.
Le Réseau Voltaire dément formellement l’information sur son site internet et s’en prend directement à Libération : « Une fois de plus, le quotidien français Libération (groupe Rothschild), vient de tenter d’intoxiquer ses lecteurs à propos de Thierry Meyssan et du Réseau Voltaire » (lire l'article ici).
Mais ne serait-ce pas plutôt le Réseau Voltaire qui tente, de nouveau, d’intoxiquer et d’embrouiller ses lecteurs ?
Commençons par les deux petits mots entre parenthèses : « Groupe Rothschild ». Précision assez superfétatoire et qui ne sert qu’à relayer subrepticement les vieux fantasmes sur la « banque juive » – dans lesquels, on le sait, la fixation obsessionnelle sur les Rothschild joue un rôle central.
Mais au-delà des présumées « torpilles » contre Alain Bauer ou le Syndicat de la magistrature, c’est sur le cas du commissaire Marty-Vrayance que Meyssan entend se justifier : « Thierry Meyssan et le Réseau Voltaire ont été placés par les Renseignements généraux sous la surveillance du commissaire Marty-Vrayance qui a appartenu à l’équipe d’Yves Bertrand ». Puis, plus loin : « Lorsqu’il travaillait au Secrétariat général de la Défense nationale, le commissaire Marty-Vrayance a alerté le Réseau Voltaire sur l’existence de certaines sources ouvertes, mais il n’a jamais eu la moindre influence sur le contenu des publications du Réseau Voltaire ou de Thierry Meyssan ». Cette dernière assertion, en forme d’aveu, confirme les liens qui ont existé entre Meyssan et Marty-Vrayance – grand amateur de complot devant l’Eternel si l’on en croit ceux qui l’ont approché – et qui ont été mis en évidence par les journalistes Jean Guisnel et Guillaume Dasquié. Surtout, sans préjuger de l’influence qu’ont eu, sur la thèse de Meyssan, les « sources ouvertes » sur lesquelles Marty-Vrayance a attiré son attention, chacun est en droit de se demander comment un commissaire de police chargé à l’origine de « surveiller » le Réseau Voltaire, en est arrivé à leur fournir des tuyaux !
Voir aussi :
* « Gorge profonde » était un informateur de Thierry Meyssan
Rien ne va plus au Réseau Voltaire. Les révélations contenues dans les carnets secrets de l’ancien directeur des Renseignements généraux Yves Bertrand ont visiblement perturbé la quiétude de Thierry Meyssan. Motif : dans son édition du 17 novembre dernier, Libération divulgait qu’« Yves Bertrand se serait […] appuyé sur Thierry Meyssan et son réseau Voltaire pour faire passer quelques torpilles », notamment contre Alain Bauer (actuellement conseiller de Nicolas Sarkozy) et le Syndicat de la magistrature. C’est en tous cas ce qui ressort des carnets de l’ancien chef des RG où il est incontestable que le nom de Meyssan apparaît.
Le Réseau Voltaire dément formellement l’information sur son site internet et s’en prend directement à Libération : « Une fois de plus, le quotidien français Libération (groupe Rothschild), vient de tenter d’intoxiquer ses lecteurs à propos de Thierry Meyssan et du Réseau Voltaire » (lire l'article ici).
Mais ne serait-ce pas plutôt le Réseau Voltaire qui tente, de nouveau, d’intoxiquer et d’embrouiller ses lecteurs ?
Commençons par les deux petits mots entre parenthèses : « Groupe Rothschild ». Précision assez superfétatoire et qui ne sert qu’à relayer subrepticement les vieux fantasmes sur la « banque juive » – dans lesquels, on le sait, la fixation obsessionnelle sur les Rothschild joue un rôle central.
Mais au-delà des présumées « torpilles » contre Alain Bauer ou le Syndicat de la magistrature, c’est sur le cas du commissaire Marty-Vrayance que Meyssan entend se justifier : « Thierry Meyssan et le Réseau Voltaire ont été placés par les Renseignements généraux sous la surveillance du commissaire Marty-Vrayance qui a appartenu à l’équipe d’Yves Bertrand ». Puis, plus loin : « Lorsqu’il travaillait au Secrétariat général de la Défense nationale, le commissaire Marty-Vrayance a alerté le Réseau Voltaire sur l’existence de certaines sources ouvertes, mais il n’a jamais eu la moindre influence sur le contenu des publications du Réseau Voltaire ou de Thierry Meyssan ». Cette dernière assertion, en forme d’aveu, confirme les liens qui ont existé entre Meyssan et Marty-Vrayance – grand amateur de complot devant l’Eternel si l’on en croit ceux qui l’ont approché – et qui ont été mis en évidence par les journalistes Jean Guisnel et Guillaume Dasquié. Surtout, sans préjuger de l’influence qu’ont eu, sur la thèse de Meyssan, les « sources ouvertes » sur lesquelles Marty-Vrayance a attiré son attention, chacun est en droit de se demander comment un commissaire de police chargé à l’origine de « surveiller » le Réseau Voltaire, en est arrivé à leur fournir des tuyaux !
Voir aussi :
* « Gorge profonde » était un informateur de Thierry Meyssan
Depuis seize ans, Conspiracy Watch contribue à sensibiliser aux dangers du complotisme en assurant un travail d’information et de veille critique sans équivalent. Pour pérenniser nos activités, le soutien de nos lecteurs est indispensable.