Conspiracy Watch | l'Observatoire du conspirationnisme
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La « radio libre du pays réel et de la francophonie » apparaît en novembre 1987. Créée par Jean Ferré – ancien de l’OAS et disciple de Charles Maurras – et par l'ancien rédacteur en chef de Minute et directeur de la rédaction de National Hebdo Serge de Beketch, Radio Courtoisie se dit « ouverte à toutes les droites et à tous les talents ».

Refuge radiophonique de l'extrême droite hexagonale, Radio Courtoisie entend « respecter le droit à l’expression de toutes les familles de la droite française » et « défendre et illustrer la Langue française ».

Financée par cotisations, Radio Courtoisie est animée par des bénévoles mais possède cinq émetteurs en province.

Comme l'indique le site de notation des médias NewsGuard, « [le site web de] Radio Courtoisie n'identifie généralement pas les sources de ses allégations, qui sont souvent fausses ou trompeuses. [...] Le site a souvent relayé une campagne de propagande russe visant à discréditer les rapports faisant état d’attaques à l'arme chimique contre des civils perpétrées en Syrie par le régime de Bachar al Assad. »

Depuis le 1er juillet 2017, Dominique Paoli Latil préside la radio qui affiche une orientation débarrassée des outrances de son ancien président, Henry de Lesquen. À l’été 2016, une « crise » éclatait au sein de la radio comme le rapporte le site Boulevard Voltaire (23 juin 2017). « Onze patrons d’émission publiaient alors une lettre ouverte au président de la station […] pour faire part de leurs inquiétudes et de leur consternation à la suite des propos délirants tenus à l’antenne, qui ont valu à l’intéressé une lourde condamnation pénale. Depuis, la quasi-totalité des responsables de l’antenne, souvent parmi les plus anciens et les plus fidèles, ont quitté les ondes, mis dehors par le tout-puissant rédacteur en chef, ou simplement démissionnaires. […] il a imposé sa ligne sur les ondes. Une ligne simple : très libérale sur le plan économique, mais ouvertement raciste et antisémite. Lesquen n’a cessé de proférer des propos qui, de "limites" au début, sont devenus insupportables à la fin ».

Au cours des dernières années, Alain Soral est devenu indésirable à l’antenne. En novembre 2013, un animateur de la chaîne a également été suspendu de ses fonctions après avoir diffusé la chanson « Shoananas » de Dieudonné M’Bala M’Bala.

Depuis l'été 2017, comme le remarque le site néofasciste Jeune Nation (21 juillet 2017), « le Libre journal de la résistance française dirigé par Martin Peltier qui devait avoir lieu le mercredi 19 juillet et devait recevoir comme toutes les quatre semaines le directeur de RIVAROL » Jérôme Bourbon a été supprimé de la grille des programmes.

Pendant sa première décennie, Radio Courtoisie fut indéniablement un relai des idées du Front national. Aujourd’hui, certains du Rassemblement national y interviennent épisodiquement, notamment Marine Le Pen.

Au Rendez-vous annuel de la Fête de la courtoisie de juin 2019, on a pu noter la présence de Pierre Hillard, Serge Rader, Jean Raspail, Pierre-Antoine Plaquevent, Carl Lang, Xavier Dor, Jean-Marie Le Pen et Renaud Camus (lauréat en 2015 du prix Jean Ferré de la langue française).

 

(Dernière mise à jour le 21/10/2022)

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Refuge radiophonique de l'extrême droite hexagonale, Radio Courtoisie entend « respecter le droit à l’expression de toutes les familles de la droite française » et « défendre et illustrer la Langue française ».

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Comme l'indique le site de notation des médias NewsGuard, « [le site web de] Radio Courtoisie n'identifie généralement pas les sources de ses allégations, qui sont souvent fausses ou trompeuses. [...] Le site a souvent relayé une campagne de propagande russe visant à discréditer les rapports faisant état d’attaques à l'arme chimique contre des civils perpétrées en Syrie par le régime de Bachar al Assad. »

Depuis le 1er juillet 2017, Dominique Paoli Latil préside la radio qui affiche une orientation débarrassée des outrances de son ancien président, Henry de Lesquen. À l’été 2016, une « crise » éclatait au sein de la radio comme le rapporte le site Boulevard Voltaire (23 juin 2017). « Onze patrons d’émission publiaient alors une lettre ouverte au président de la station […] pour faire part de leurs inquiétudes et de leur consternation à la suite des propos délirants tenus à l’antenne, qui ont valu à l’intéressé une lourde condamnation pénale. Depuis, la quasi-totalité des responsables de l’antenne, souvent parmi les plus anciens et les plus fidèles, ont quitté les ondes, mis dehors par le tout-puissant rédacteur en chef, ou simplement démissionnaires. […] il a imposé sa ligne sur les ondes. Une ligne simple : très libérale sur le plan économique, mais ouvertement raciste et antisémite. Lesquen n’a cessé de proférer des propos qui, de "limites" au début, sont devenus insupportables à la fin ».

Au cours des dernières années, Alain Soral est devenu indésirable à l’antenne. En novembre 2013, un animateur de la chaîne a également été suspendu de ses fonctions après avoir diffusé la chanson « Shoananas » de Dieudonné M’Bala M’Bala.

Depuis l'été 2017, comme le remarque le site néofasciste Jeune Nation (21 juillet 2017), « le Libre journal de la résistance française dirigé par Martin Peltier qui devait avoir lieu le mercredi 19 juillet et devait recevoir comme toutes les quatre semaines le directeur de RIVAROL » Jérôme Bourbon a été supprimé de la grille des programmes.

Pendant sa première décennie, Radio Courtoisie fut indéniablement un relai des idées du Front national. Aujourd’hui, certains du Rassemblement national y interviennent épisodiquement, notamment Marine Le Pen.

Au Rendez-vous annuel de la Fête de la courtoisie de juin 2019, on a pu noter la présence de Pierre Hillard, Serge Rader, Jean Raspail, Pierre-Antoine Plaquevent, Carl Lang, Xavier Dor, Jean-Marie Le Pen et Renaud Camus (lauréat en 2015 du prix Jean Ferré de la langue française).

 

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