Le terme de « réinformation » est apparu au début des années 2000.
Par sa construction, il présuppose que les citoyens sont mal informés voire désinformés, mystifiés, par les médias dits « mainstream », qui pratiqueraient de manière systématique la « censure » des voix « dissidentes ». Cette situation justifierait la raison d'être de médias « alternatifs » ayant vocation à réinformer en faisant fi de la « doxa » et de la « pensée dominante » ou « bien pensante ».
De nombreux sites d'extrême droite se décrivent eux-mêmes comme assurant une mission de « réinformation », à l'instar de Radio Courtoisie. Ils sont généralement subsumés sous le terme de « réinfosphère ». Suite au déclenchement de la pandémie de Covid-19, l'anesthésiste Louis Fouché a créé un collectif baptisé Réinfo Covid ainsi qu'un site éponyme. Une association dénommée Réinfo Liberté, présidée par l'enseignant-chercheur Vincent Pavan, a été créée par la suite pour soutenir Réinfo Covid.
Fin octobre 2022, le site d'Alain Soral, Égalité & Réconciliation (E&R), inscrit sur la bannière de sa page d'accueil la formule « résistance et réinformation ».
Instigateur d'un Dictionnaire de la réinformation (2010) se présentant comme un « lexique de la dissidence », l'idéologue d'extrême droite Jean-Yves Le Gallou est l'un des plus importants promoteurs de la notion de « réinformation ». « Le politiquement correct, explique-t-il, s'impose au monde politique, administratif et intellectuel à travers les médias traditionnels. Le principe de la réinformation c'est donc de donner des informations et des points de vues alternatifs face à cette censure. L'expression "Grand Remplacement", par exemple, est entrée dans le vocabulaire courant grâce aux médias alternatifs ».
(Dernière mise à jour le 29/01/2023)
Le terme de « réinformation » est apparu au début des années 2000.
Par sa construction, il présuppose que les citoyens sont mal informés voire désinformés, mystifiés, par les médias dits « mainstream », qui pratiqueraient de manière systématique la « censure » des voix « dissidentes ». Cette situation justifierait la raison d'être de médias « alternatifs » ayant vocation à réinformer en faisant fi de la « doxa » et de la « pensée dominante » ou « bien pensante ».
De nombreux sites d'extrême droite se décrivent eux-mêmes comme assurant une mission de « réinformation », à l'instar de Radio Courtoisie. Ils sont généralement subsumés sous le terme de « réinfosphère ». Suite au déclenchement de la pandémie de Covid-19, l'anesthésiste Louis Fouché a créé un collectif baptisé Réinfo Covid ainsi qu'un site éponyme. Une association dénommée Réinfo Liberté, présidée par l'enseignant-chercheur Vincent Pavan, a été créée par la suite pour soutenir Réinfo Covid.
Fin octobre 2022, le site d'Alain Soral, Égalité & Réconciliation (E&R), inscrit sur la bannière de sa page d'accueil la formule « résistance et réinformation ».
Instigateur d'un Dictionnaire de la réinformation (2010) se présentant comme un « lexique de la dissidence », l'idéologue d'extrême droite Jean-Yves Le Gallou est l'un des plus importants promoteurs de la notion de « réinformation ». « Le politiquement correct, explique-t-il, s'impose au monde politique, administratif et intellectuel à travers les médias traditionnels. Le principe de la réinformation c'est donc de donner des informations et des points de vues alternatifs face à cette censure. L'expression "Grand Remplacement", par exemple, est entrée dans le vocabulaire courant grâce aux médias alternatifs ».
(Dernière mise à jour le 29/01/2023)
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