Candidat du Front de Gauche dans la 11ème circonscription du Rhône, René Balme ne s’est finalement pas qualifié pour le second tour des élections législatives. Dans son dernier discours de campagne, jeudi dernier, le très controversé maire de Grigny persiste et signe.
Vilipendant la « pensée unique » et la « presse parisienne » – qu'il accuse d’être inféodée « aux puissances de l'argent » –, Balme fait valoir sa vision très particulière de la situation syrienne :
« J’ai pas entendu les médias – ceux qui m’attaquent aujourd’hui – s'élever contre ce qui s’est passé en Libye, contre ce qui se passe en Irak, contre ce qui se passe aujourd’hui en Syrie. Parce que c’est bien beau de dire : "la Syrie – évidemment – c’est Bachar Al-Assad". La Syrie c’est pas Bachar Al-Assad. La Syrie, c’est le seul pays au monde qui regorge d'une quantité incroyable de gaz ! Et la Syrie, c’est le lieu aujourd’hui où a lieu le conflit entre l’Orient, et puis la Russie et la Chine, et ça se passe en Syrie. Voilà ! Et qui c’est qui tire les ficelles de tout ça ?... [inaudible] Voilà ! Et la France y participe ! Sauf ça on n’a pas le droit de le dire, parce que si on le dit, on est un "conspirationniste". Et ben je suis heureux d'être un conspirationniste, parce que je continuerai à dénoncer ce genre de choses ».
S'estimant victime d'une « campagne haineuse », qu’il juge «bien orchestrée», René Balme poursuit en expliquant que la réprobation que suscite sa candidature trouve en réalité sa source dans le fait... d’avoir soutenu le franco-palestinien Salah Hamouri :
« Le crime suprême, ça a été pour nous d’avoir fait de Salah Hamouri citoyen d’honneur de la ville de Grigny. C’est ça qu’ils veulent nous faire payer à travers la campagne médiatique qui est menée aujourd’hui par Rue89 (…) Ils veulent nous faire payer Salah Hamouri et tous ceux qui l’ont soutenu ».
Voici la transcription intégrale des 11 premières minutes du discours prononcé par René Balme :
(…) Cette campagne elle a été quand même marquée par quelque chose d’ignoble qui est mené depuis plus d’une semaine par les médias parisiens qui, à partir d’un site internet participatif et collaboratif auquel je participe, se sont permis des raccourcis et des insultes intolérables. Ce site internet, c’est Oulala, c’est un site historique sur la Toile puisqu’il a été créé en 2001 par un collectif. Il a même été créé avant "Le Grand Soir" qui lui aussi est un site alternatif dirigé par mon ami Maxime Vivas qui lui aussi a fait les frais de la campagne haineuse de cette pseudo-journaliste dont je tairai le nom pour ne pas lui faire de la publicité.
A aucun moment vous avez pu remarquer que dans les attaques qui ont été portées contre nous, mon site de campagne ou mon site personnel n’ont été cités. Il n’y a aucun lien sur mon site de campagne ni sur mon site personnel, et pour cause, parce que s’ils étaient allés sur mon site de campagne ou mon site personnel, ils auraient vu que ce que j’ai écrit, les valeurs que je mets en avant sont très très éloignés des insultes qui nous sont portées par la presse parisienne.
Voilà des dizaines d’années que je me bats contre la pensée unique et contre les médias inféodés aux puissances de l'argent. A chaque salon du livre qu’on organise dans cette salle, il y a les médias alternatifs qui participent et on les invite tous car on considère, nous, que s’il n’y a pas de contre-pouvoir à ces médias nationaux qui véhiculent une seule idée, en recopiant les déclarations des agences de presse et de l’AFP sans aller fouiller, sans aller chercher la vérité, s’il n’y a pas des médias alternatifs qui disent autre chose que ce que dit TF1, que ce que dit Le Monde – autoproclamé « journal de référence » Le Monde, quand même ; hein ! autoproclamé « journal de référence »… lisez Le Monde, vous verrez la « référence ».
Voilà aussi des dizaines d’années que je me bats pour le peuple palestinien – Martial [Martial Passi, maire de Givors - NDLR] en parlait – en dénonçant l’horrible, l’inconcevable, la barbarie de Tsahal et du gouvernement israélien. Voilà des dizaines d’années que je me bats contre le sionisme, cette idéologie qui anime l’Etat d’Israël et le pousse à enfermer derrière des murs le peuple palestinien et les enfants palestiniens avec une volonté affichée de les décimer. C’est ça le sionisme. Et le sionisme, c’est pas l’antisémitisme. C’est complètement différent. Sauf qu’ils ont réussi, aujourd’hui, partout, à faire dire aux mots l’inverse de ce qu’ils disent. Et c’est pas uniquement le sionisme. C’est toute une palette de mots qui aujourd’hui sont utilisés pour dire des choses différentes de ce qu’ils définissent. La sémantique, c’est très très important. Et aujourd’hui, le capitalisme est arrivé à nous faire croire des choses à partir de mots qui disent d’autres choses.
Voilà aussi des dizaines d’années que je me bats pour le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes contre toute forme de colonisation, contre l’hégémonie américaine, contre les va-t-en-guerre, et je veux dire que ces 2 ou 3 dernières années qu’on vient de passer, la colonisation elle y est allée bon train. J’ai pas entendu les médias – ceux qui m’attaquent aujourd’hui – s'élever contre ce qui s’est passé en Libye, contre ce qui se passe en Irak, contre ce qui se passe aujourd’hui en Syrie. Parce que c’est bien beau de dire : « la Syrie – évidemment – c’est Bachar Al-Assad ». La Syrie c’est pas Bachar Al-Assad. La Syrie, c’est le seul pays au monde qui regorge d'une quantité incroyable de gaz ! Et la Syrie, c’est le lieu aujourd’hui où a lieu le conflit entre l’Orient, et puis la Russie et la Chine, et ça se passe en Syrie. Voilà ! Et qui c’est qui tire les ficelles de tout ça ?... [inaudible] Voilà ! Et la France y participe ! Sauf ça on n’a pas le droit de le dire, parce que si on le dit, on est un « conspirationniste ». Et ben je suis heureux d'être un conspirationniste, parce que je continuerai à dénoncer ce genre de choses. [applaudissements de la salle]
Voilà plus de 40 ans que je me bats contre l’antisémitisme, contre le racisme, pour l’amitié entre les peuples, et que je me bats pour le vivre-ensemble, et on le fait ça avec Martial, lui sur sa commune de Givors et nous sur notre commune de Grigny et, croyez-moi, ça réussit quand même plutôt bien sur nos communes. Voilà. Et c’est pour ça qu’on dérange évidemment.
Voilà une dizaine d’années que j’ai pris fait et cause pour les démocraties
qui naissent de manière révolutionnaire en Amérique latine parce que ça, Le Monde n’en parle pas. L’Express n’en parle pas. Rue89 n’en parle pas ! Pour eux, Chavez est un « dictateur ». Chavez a été élu trois fois au suffrage universel. C’est pas de la dictature quand on est élu au suffrage universel. Et pendant que Chavez était élu au suffrage universel, Bush, pour son deuxième mandat, on savait pas qui c’est qui comptait les bulletins. Personne l’a dénoncé ça. C’est un crime de le dénoncer ? Moi je le dénonce. Quitte à me faire traiter de « conspirationniste ». Donc le Venezuela a montré le chemin et d’autres ont suivi, démontrant par là même qu’une autre société était possible et que le capitalisme n’est pas le seul modèle de société au monde comme on voudrait nous le faire croire aujourd’hui. Il en existe d’autres de modèles. Et notre programme « L’Humain d’abord ! », qui s’appuie sur les réussites d’Amérique latine pour proposer un autre projet de société est un programme à opposer à celui du capitalisme. On peut d’autant plus l’opposer que notre programme il est chiffré, c’est pas un programme qui est sorti d’un chapeau comme ça. Il a été travaillé, il a été travaillé par nous, il a été travaillé par le peuple et il a été travaillé par des économistes, et nos économistes à nous, sont aussi intelligents que les économistes du capitalisme ! Si ce n’est plus. [applaudissements]
Et le crime suprême, ça a été pour nous d’avoir fait de Salah Hamouri citoyen d’honneur de la ville de Grigny ! [applaudissements] C’est ça qu’ils veulent nous faire payer à travers la campagne médiatique qui est menée aujourd’hui par Rue89, une pigiste de Rue89 ! [applaudissements] Pas une journaliste, une pigiste ! Ils veulent nous faire payer Salah Hamouri et tous ceux qui l’ont soutenu. Faut-il donc que ces prises de position soient justes, immensément justes et que la vision que nous avons du monde dérange pour que l’on veuille me faire payer au prix fort ces engagements. Mais je m’y attendais… je m’y attendais. Et on était préparé. La campagne qui me vise est bien orchestrée. Donc je vous l’ai dit, elle est partie de Rue89, elle a été relayée par Le Figaro, L’Express, Le Monde. Et une foule de médias sur internet et je ne parle pas des hystériques qui se défoulent sur la Toile et qui m’insultent à longueur de journée. On réglera le problème après le deuxième tour des présidentielles [rires].. euh, des législatives ! [applaudissements]
Donc il s’agit pas pour eux d’attaquer les idées, il ne s’agit pas de m’attaquer sur mon parcours syndical ou politique, et encore moins sur la réussite de notre gestion municipale, non. Les coups sont plus bas. Ils s’appuient sur des articles écrits par d’autres sans tenir compte de l’année de publication ni du contexte. Tout est bon pour tenter de démolir politiquement et psychologiquement un individu.
En quarante ans de vie politique et syndicale, j’ai côtoyé des gens qui ont eu des parcours chaotiques, mais qui n’en a pas eu ? Je m’en suis éloigné et j’ai coupé les ponts avec certains. Mes charognards remontent le temps et extrapolent pour nuire. C’est ce qu’ils font toute la journée. Et pire, ils osent décider qui doit tenir le porte-plume et ce qu'il est bon de dire ou de ne pas dire. Avec eux, plus de liberté de dire, d'écrire, de penser. Ce sont les nouveaux censeurs de ce siècle, détenteurs de la vérité la seule autorisée. Moi je me rappelle d’une époque où on avait un ministre de l’Information. Je me rappelle de Peyrefitte. Pas besoin de ministère de l’Information, ils sont là : vous prenez Rue89, Le Monde, L'Express et vous avez le ministère de l'Information, qui vous empêche de dire ce que vous avez envie de dire. Honte à Rue89 ! [huées dans la salle] Honte au Monde ! Honte au Nouvel Observateur ! [huées et sifflements dans la salle] Honte à toutes celles et à tous ceux qui ont participé à la curée ! Honte à celles et ceux qui ont douté de mon intégrité, parce qu’il en est, et qui ont donné du grain à moudre à la presse aux ordres ! Honte à celles et ceux qui utilisant leur carte de presse comme une arme pointée sur la tête d’un élu du peuple se sont discrédités. Ils sont devenus complices de la machination et du système que nous combattons, nous, loyalement, politiquement avec nos arguments. [applaudissements]
Candidat du Front de Gauche dans la 11ème circonscription du Rhône, René Balme ne s’est finalement pas qualifié pour le second tour des élections législatives. Dans son dernier discours de campagne, jeudi dernier, le très controversé maire de Grigny persiste et signe.
Vilipendant la « pensée unique » et la « presse parisienne » – qu'il accuse d’être inféodée « aux puissances de l'argent » –, Balme fait valoir sa vision très particulière de la situation syrienne :
« J’ai pas entendu les médias – ceux qui m’attaquent aujourd’hui – s'élever contre ce qui s’est passé en Libye, contre ce qui se passe en Irak, contre ce qui se passe aujourd’hui en Syrie. Parce que c’est bien beau de dire : "la Syrie – évidemment – c’est Bachar Al-Assad". La Syrie c’est pas Bachar Al-Assad. La Syrie, c’est le seul pays au monde qui regorge d'une quantité incroyable de gaz ! Et la Syrie, c’est le lieu aujourd’hui où a lieu le conflit entre l’Orient, et puis la Russie et la Chine, et ça se passe en Syrie. Voilà ! Et qui c’est qui tire les ficelles de tout ça ?... [inaudible] Voilà ! Et la France y participe ! Sauf ça on n’a pas le droit de le dire, parce que si on le dit, on est un "conspirationniste". Et ben je suis heureux d'être un conspirationniste, parce que je continuerai à dénoncer ce genre de choses ».
S'estimant victime d'une « campagne haineuse », qu’il juge «bien orchestrée», René Balme poursuit en expliquant que la réprobation que suscite sa candidature trouve en réalité sa source dans le fait... d’avoir soutenu le franco-palestinien Salah Hamouri :
« Le crime suprême, ça a été pour nous d’avoir fait de Salah Hamouri citoyen d’honneur de la ville de Grigny. C’est ça qu’ils veulent nous faire payer à travers la campagne médiatique qui est menée aujourd’hui par Rue89 (…) Ils veulent nous faire payer Salah Hamouri et tous ceux qui l’ont soutenu ».
Voici la transcription intégrale des 11 premières minutes du discours prononcé par René Balme :
(…) Cette campagne elle a été quand même marquée par quelque chose d’ignoble qui est mené depuis plus d’une semaine par les médias parisiens qui, à partir d’un site internet participatif et collaboratif auquel je participe, se sont permis des raccourcis et des insultes intolérables. Ce site internet, c’est Oulala, c’est un site historique sur la Toile puisqu’il a été créé en 2001 par un collectif. Il a même été créé avant "Le Grand Soir" qui lui aussi est un site alternatif dirigé par mon ami Maxime Vivas qui lui aussi a fait les frais de la campagne haineuse de cette pseudo-journaliste dont je tairai le nom pour ne pas lui faire de la publicité.
A aucun moment vous avez pu remarquer que dans les attaques qui ont été portées contre nous, mon site de campagne ou mon site personnel n’ont été cités. Il n’y a aucun lien sur mon site de campagne ni sur mon site personnel, et pour cause, parce que s’ils étaient allés sur mon site de campagne ou mon site personnel, ils auraient vu que ce que j’ai écrit, les valeurs que je mets en avant sont très très éloignés des insultes qui nous sont portées par la presse parisienne.
Voilà des dizaines d’années que je me bats contre la pensée unique et contre les médias inféodés aux puissances de l'argent. A chaque salon du livre qu’on organise dans cette salle, il y a les médias alternatifs qui participent et on les invite tous car on considère, nous, que s’il n’y a pas de contre-pouvoir à ces médias nationaux qui véhiculent une seule idée, en recopiant les déclarations des agences de presse et de l’AFP sans aller fouiller, sans aller chercher la vérité, s’il n’y a pas des médias alternatifs qui disent autre chose que ce que dit TF1, que ce que dit Le Monde – autoproclamé « journal de référence » Le Monde, quand même ; hein ! autoproclamé « journal de référence »… lisez Le Monde, vous verrez la « référence ».
Voilà aussi des dizaines d’années que je me bats pour le peuple palestinien – Martial [Martial Passi, maire de Givors - NDLR] en parlait – en dénonçant l’horrible, l’inconcevable, la barbarie de Tsahal et du gouvernement israélien. Voilà des dizaines d’années que je me bats contre le sionisme, cette idéologie qui anime l’Etat d’Israël et le pousse à enfermer derrière des murs le peuple palestinien et les enfants palestiniens avec une volonté affichée de les décimer. C’est ça le sionisme. Et le sionisme, c’est pas l’antisémitisme. C’est complètement différent. Sauf qu’ils ont réussi, aujourd’hui, partout, à faire dire aux mots l’inverse de ce qu’ils disent. Et c’est pas uniquement le sionisme. C’est toute une palette de mots qui aujourd’hui sont utilisés pour dire des choses différentes de ce qu’ils définissent. La sémantique, c’est très très important. Et aujourd’hui, le capitalisme est arrivé à nous faire croire des choses à partir de mots qui disent d’autres choses.
Voilà aussi des dizaines d’années que je me bats pour le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes contre toute forme de colonisation, contre l’hégémonie américaine, contre les va-t-en-guerre, et je veux dire que ces 2 ou 3 dernières années qu’on vient de passer, la colonisation elle y est allée bon train. J’ai pas entendu les médias – ceux qui m’attaquent aujourd’hui – s'élever contre ce qui s’est passé en Libye, contre ce qui se passe en Irak, contre ce qui se passe aujourd’hui en Syrie. Parce que c’est bien beau de dire : « la Syrie – évidemment – c’est Bachar Al-Assad ». La Syrie c’est pas Bachar Al-Assad. La Syrie, c’est le seul pays au monde qui regorge d'une quantité incroyable de gaz ! Et la Syrie, c’est le lieu aujourd’hui où a lieu le conflit entre l’Orient, et puis la Russie et la Chine, et ça se passe en Syrie. Voilà ! Et qui c’est qui tire les ficelles de tout ça ?... [inaudible] Voilà ! Et la France y participe ! Sauf ça on n’a pas le droit de le dire, parce que si on le dit, on est un « conspirationniste ». Et ben je suis heureux d'être un conspirationniste, parce que je continuerai à dénoncer ce genre de choses. [applaudissements de la salle]
Voilà plus de 40 ans que je me bats contre l’antisémitisme, contre le racisme, pour l’amitié entre les peuples, et que je me bats pour le vivre-ensemble, et on le fait ça avec Martial, lui sur sa commune de Givors et nous sur notre commune de Grigny et, croyez-moi, ça réussit quand même plutôt bien sur nos communes. Voilà. Et c’est pour ça qu’on dérange évidemment.
Voilà une dizaine d’années que j’ai pris fait et cause pour les démocraties
qui naissent de manière révolutionnaire en Amérique latine parce que ça, Le Monde n’en parle pas. L’Express n’en parle pas. Rue89 n’en parle pas ! Pour eux, Chavez est un « dictateur ». Chavez a été élu trois fois au suffrage universel. C’est pas de la dictature quand on est élu au suffrage universel. Et pendant que Chavez était élu au suffrage universel, Bush, pour son deuxième mandat, on savait pas qui c’est qui comptait les bulletins. Personne l’a dénoncé ça. C’est un crime de le dénoncer ? Moi je le dénonce. Quitte à me faire traiter de « conspirationniste ». Donc le Venezuela a montré le chemin et d’autres ont suivi, démontrant par là même qu’une autre société était possible et que le capitalisme n’est pas le seul modèle de société au monde comme on voudrait nous le faire croire aujourd’hui. Il en existe d’autres de modèles. Et notre programme « L’Humain d’abord ! », qui s’appuie sur les réussites d’Amérique latine pour proposer un autre projet de société est un programme à opposer à celui du capitalisme. On peut d’autant plus l’opposer que notre programme il est chiffré, c’est pas un programme qui est sorti d’un chapeau comme ça. Il a été travaillé, il a été travaillé par nous, il a été travaillé par le peuple et il a été travaillé par des économistes, et nos économistes à nous, sont aussi intelligents que les économistes du capitalisme ! Si ce n’est plus. [applaudissements]
Et le crime suprême, ça a été pour nous d’avoir fait de Salah Hamouri citoyen d’honneur de la ville de Grigny ! [applaudissements] C’est ça qu’ils veulent nous faire payer à travers la campagne médiatique qui est menée aujourd’hui par Rue89, une pigiste de Rue89 ! [applaudissements] Pas une journaliste, une pigiste ! Ils veulent nous faire payer Salah Hamouri et tous ceux qui l’ont soutenu. Faut-il donc que ces prises de position soient justes, immensément justes et que la vision que nous avons du monde dérange pour que l’on veuille me faire payer au prix fort ces engagements. Mais je m’y attendais… je m’y attendais. Et on était préparé. La campagne qui me vise est bien orchestrée. Donc je vous l’ai dit, elle est partie de Rue89, elle a été relayée par Le Figaro, L’Express, Le Monde. Et une foule de médias sur internet et je ne parle pas des hystériques qui se défoulent sur la Toile et qui m’insultent à longueur de journée. On réglera le problème après le deuxième tour des présidentielles [rires].. euh, des législatives ! [applaudissements]
Donc il s’agit pas pour eux d’attaquer les idées, il ne s’agit pas de m’attaquer sur mon parcours syndical ou politique, et encore moins sur la réussite de notre gestion municipale, non. Les coups sont plus bas. Ils s’appuient sur des articles écrits par d’autres sans tenir compte de l’année de publication ni du contexte. Tout est bon pour tenter de démolir politiquement et psychologiquement un individu.
En quarante ans de vie politique et syndicale, j’ai côtoyé des gens qui ont eu des parcours chaotiques, mais qui n’en a pas eu ? Je m’en suis éloigné et j’ai coupé les ponts avec certains. Mes charognards remontent le temps et extrapolent pour nuire. C’est ce qu’ils font toute la journée. Et pire, ils osent décider qui doit tenir le porte-plume et ce qu'il est bon de dire ou de ne pas dire. Avec eux, plus de liberté de dire, d'écrire, de penser. Ce sont les nouveaux censeurs de ce siècle, détenteurs de la vérité la seule autorisée. Moi je me rappelle d’une époque où on avait un ministre de l’Information. Je me rappelle de Peyrefitte. Pas besoin de ministère de l’Information, ils sont là : vous prenez Rue89, Le Monde, L'Express et vous avez le ministère de l'Information, qui vous empêche de dire ce que vous avez envie de dire. Honte à Rue89 ! [huées dans la salle] Honte au Monde ! Honte au Nouvel Observateur ! [huées et sifflements dans la salle] Honte à toutes celles et à tous ceux qui ont participé à la curée ! Honte à celles et ceux qui ont douté de mon intégrité, parce qu’il en est, et qui ont donné du grain à moudre à la presse aux ordres ! Honte à celles et ceux qui utilisant leur carte de presse comme une arme pointée sur la tête d’un élu du peuple se sont discrédités. Ils sont devenus complices de la machination et du système que nous combattons, nous, loyalement, politiquement avec nos arguments. [applaudissements]
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