The Grayzone s’est imposé au fil des années comme l’un des principaux médias conspirationnistes pro-Kremlin aux États-Unis. Les preuves de ses liens avec l’écosystème de la propagande russe s’accumulent.
La Russie mène en Ukraine une guerre contre l’information largement observée en Syrie depuis des années. Une stratégie qui met en scène les mêmes acteurs ayant déjà relayé les mêmes théories complotistes éculées pour masquer les crimes de Vladimir Poutine et de Bachar el-Assad.
Pour semer le doute sur la responsabilité d’Assad dans les attaques chimiques commises en Syrie et décrédibiliser le travail de l’OIAC, la propagande russe s’appuie sur d’anciens diplomates qui ont dénoncé la politique américaine en Irak avant de basculer dans le conspirationnisme.
L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques est la cible d’une campagne de désinformation au sujet de son enquête sur l’attaque chimique de Douma. Une campagne émanant de personnalités connues pour relayer les propagandes de Damas et de Moscou sur la Syrie.