Francis Lalanne et Dieudonné M'Bala M'Bala s'invitent dans les élections européennes. L'occasion pour eux d'occuper le terrain médiatique bien mieux qu'ils ne l'auraient fait avec un spectacle public.
Si Eric Zemmour récuse les « caricatures » qui seraient faites de ses propos sur le régime de Vichy, les travaux des spécialistes les plus sérieux de la période contredisent catégoriquement ses thèses.
« Albert Camus éliminé par le KGB » : c'est ce qu'affirme depuis des années le romancier italien Giovanni Catelli sur la base d'éléments pour le moins fragiles. A l'approche du soixantième anniversaire de la mort de l'écrivain, la théorie du complot fait à nouveau couler de l'encre.
Le cinquantième anniversaire des événements de Mai 68 est l'occasion de s'arrêter sur les représentations parfois complotistes qui animaient les protagonistes de l'époque quant aux origines de la crise. Une lecture simplificatrice, selon l'historien François Audigier, qui permettait à la fois de se rassurer et d'exonérer à bon compte de ses responsabilités un pouvoir qui n'avait rien vu venir.
Dans son dernier livre, "Qui n'a pas tué John Kennedy ?", le journaliste Vincent Quivy décrit comment un article d'un journal français confidentiel a alimenté la théorie selon laquelle l'OAS était coupable de la mort du président américain, le 22 novembre 1963 à Dallas. Bonnes feuilles.
Puisant dans le stock des stéréotypes antiaméricains, antisémites et antimaçonniques les plus éculés, l'animateur du site complotiste Réseau Voltaire prétend que le président de la République est un « agent des États-Unis et d’Israël »...