« Les théories du complot sont devenues une excuse pour abandonner le djihad » déplore l'organisation djihadiste dans le dernier numéro de son magazine, Dabiq.
Agacé par le manque de rigueur des conspirationnistes, le sceptique américain Robert Blaskiewicz a tenté de remonter à l'origine de l'expression "théorie du complot". Résultat : non, le terme n'a pas été créé dans le cadre d'une "opération psychologique" menée par la CIA. 80 ans avant la création de l'agence de renseignements, on utilisait déjà couramment l'expression "conspiracy theory" dans son sens actuel.
L'arrestation dimanche du djihadiste Sid Ahmed Ghlam, soupçonné du meurtre d'une jeune femme et d'un projet d'attentat à Villejuif, a été accueillie non sans sarcasme sur le web conspirationniste.
Dans un entretien à Euronews diffusé le 18 février dernier, le président soudanais Omar el-Béchir, au pouvoir dans son pays depuis 26 ans, a accusé les services secrets américains et israéliens de manipuler les djihadistes de l'Etat islamique et du groupe nigérian Boko Haram : « Je dis que la CIA et le Mossad sont […]
Le recours à la théorie du complot est devenu trop facile et trop commode, explique l'auteur de Meursault, contre-enquête (Actes Sud, 2014). « Notre pleurnichard statut de victime mondiale n’est donc coupable de rien ? » interroge l'écrivain.
A peine quelques heures après l'annonce du massacre de la rédaction de Charlie Hebdo, les commentaires à teneur conspirationniste n'ont pas tardé à pleuvoir.