[LU SUR LE WEB] Les théories du complot ont plus de chances de fonctionner chez ceux qui ont le sentiment de perdre le contrôle sur leurs vies. Ce qui pourrait, du coup, contribuer à faire comprendre pourquoi une personne qui croit à une théorie du complot a plus de chances de croire à une deuxième.
Martin Quenehen m'a invité dans La Grande table d'été aux côtés d'Alexis Brocas, romancier et critique au Magazine littéraire pour parler du complotisme dans la littérature, le cinéma, les séries télévisées. Au programme : H. P. Lovecraft, James Ellroy, Don DeLillo, Umberto Eco, John le Carré, Dan Brown, Antoine Bello, Kamel Daoud, mais aussi Oliver […]
Vues comme des productions folkloriques, les théories du complot nous font souvent rire. Jusqu’au moment où on ne rit plus, explique le philosophe australien Patrick Stokes dans ce texte, publié quelques jours après le massacre perpétré le mois dernier à l'église de Charleston, aux Etats-Unis.
Agacé par le manque de rigueur des conspirationnistes, le sceptique américain Robert Blaskiewicz a tenté de remonter à l'origine de l'expression "théorie du complot". Résultat : non, le terme n'a pas été créé dans le cadre d'une "opération psychologique" menée par la CIA. 80 ans avant la création de l'agence de renseignements, on utilisait déjà couramment l'expression "conspiracy theory" dans son sens actuel.
Dans son dernier numéro, Le Monde diplomatique publie un dossier sur le conspirationnisme qui ne manque pas d’intérêt. On y retrouve cependant les ambiguïtés qui, depuis plusieurs années maintenant, accompagnent presque toutes les tentatives d’approcher l’objet « théorie du complot » au sein de la gauche antilibérale.
Rédacteur en chef du magazine américain "Skeptic" et chroniqueur au "Scientific American", Michael Shermer répond dans ce texte à une question récurrente adressée à ceux qui entreprennent de critiquer les théorie du complot.