Marina Cabiten, Rudy Reichstadt et Tristan Mendès France décryptent les phénomènes complotistes dans « Complorama ». Le troisième épisode est consacré à la géopolitique du complotisme.
Une enquête conduite notamment par l'association Hope Not Hate vient de révéler que d'anciens membres du Labour, le Parti travailliste britannique, ont participé de manière régulière à des rencontres avec des éléments d'extrême droite, communiant dans des théories du complot à caractère antisémite.
Les Juifs ont-ils inventé, organisé, profité massivement de l’esclavage des Noirs ? L’accusation, inepte, a été forgée par des suprémacistes américains dans les années soixante, en s’inspirant librement des élucubrations de l’industriel antisémite Henry Ford. Depuis le début des années 1990, c'est la « Nation of Islam » de Louis Farrakhan, qui s'ingénie à perpétuer le mythe.
Vendredi, Yaïr Nétanyahou, le fils du Premier ministre israélien, a publié sur Facebook une image à caractère antisémite suggérant que les enquêtes judiciaires visant ses parents s'inséraient dans une vaste conspiration mondiale.
Trump a placé le conspirationnisme au cœur des élections présidentielles américaines comme personne sans doute avant lui dans l’histoire récente des Etats-Unis.
Si l'ex-directeur d'un institut médico-légal israélien a reconnu que son service avait prélevé, jusqu'au début des années 2000, des tissus sur des cadavres sans consentement des familles, cette pratique (qui affectait principalement des Israéliens) est désormais proscrite et les prélèvements en vue de greffes sont encadrés juridiquement. Cela ne corrobore en rien la rumeur selon laquelle des Palestiniens auraient été tués dans le but de récupérer leurs organes.