Pour semer le doute sur la responsabilité d’Assad dans les attaques chimiques commises en Syrie et décrédibiliser le travail de l’OIAC, la propagande russe s’appuie sur d’anciens diplomates qui ont dénoncé la politique américaine en Irak avant de basculer dans le conspirationnisme.
Marina Cabiten, Rudy Reichstadt et Tristan Mendès France décryptent les phénomènes complotistes dans « Complorama ». Le troisième épisode est consacré à la géopolitique du complotisme.
"Poutine, la stratégie du désordre", d'Isabelle Mandraud et Julien Théron, montre comment l'ancien officier du KGB au pouvoir en Russie depuis vingt ans utilise l'arme de la désinformation. Entretien avec Julien Théron, politiste, enseignant en conflits et sécurité internationale à Sciences Po.
Le respect des principes, règles et recommandations de l'encyclopédie collaborative en ligne a permis qu'elle ne se transforme pas en caisse de résonance des théories complotistes autour de la pandémie de coronavirus.
La revue Nature a publié il y a quelques jours un article d’Aleksandra Cichocka, directrice du département de psychologie politique à l’Université du Kent à Canterbury. Conspiracy Watch en propose ici une traduction.
À la tête d’une immense machine à désinformer, l’oligarque incarne à lui seul le concept de la « guerre hybride » et se tiendrait déjà prêt pour perturber l’élection américaine de novembre.
Diffuse et incontrôlable, la théorie du complot nie le hasard et les probabilités. Internet lui donne les moyens d'une expansion inédite, phénomène qui s’est récemment déchaîné avec la pandémie liée au coronavirus. Celle-ci a engendré sur le Web et les réseaux sociaux les théories les plus fantaisistes.
Depuis l’hospitalisation d’Alexeï Navalny jeudi dernier, les médias russes ont diffusé plusieurs théories alternatives à celle de l’empoisonnement. Des théories qui se contredisent entre elles, mais qui obéissent à la stratégie habituelle du Kremlin : saturer l’espace informationnel pour étouffer la vérité.