Fake news et théories du complot sont utilisées comme autant d'armes tournées contre la cohésion des démocraties libérales. Selon Jakub Kalenský, il est nécessaire de nommer et de faire honte à ceux qui participent aux campagnes de désinformation pro-Kremlin. Le texte qui suit est la transcription de son audition devant la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants américaine le 16 juillet 2019.
Alors que Facebook, YouTube et Twitter sont régulièrement associés au problème de la régulation des contenus toxiques sur Internet, WhatsApp gagne en influence dans une relative indifférence. Le service proposé par l'application de messagerie cryptée contribue pourtant à la viralité de contenus complotistes.
Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme (semaine du 15/06/2020 au 21/06/2020).
Directeur du Centre d’archives en philosophie, histoire et édition des sciences (CAPHES) à l’École normale supérieure (Ulm) et auteur de Science et territoires de l’ignorance (éd. QUAE GIE, 2017), Mathias Girel a publié le mois dernier un texte critique sur la notion d'« infodémie ».
Le coût de la prolifération des fake news n’est pas neutre : en captant notre attention, elles diminuent le temps que nous pourrions consacrer à nous informer correctement. Autrement dit, elles participent d’un mouvement général d’abaissement du niveau du débat public.
Les médias russes ont lancé « une importante campagne de désinformation » en Europe afin de semer la discorde affirme un rapport interne du service diplomatique de l'Union européenne.
Un réseau russe de trolls professionnels opérant depuis le Ghana et le Nigeria a été démantelé. C’est ce que révèle une récente enquête de CNN en collaboration avec Facebook, Twitter et Instagram, qui ont mis fin à cette activité la semaine dernière, jeudi 12 mars. Les trolls ghanéens avaient créé quelque 200 faux comptes durant […]
Depuis le début du mois de mars, la diplomatie chinoise suggère que, contrairement à ce qui est communément admis, le Covid-19 ne trouverait pas son origine en Chine mais proviendrait de l’étranger et va jusqu'à relayer d'obscurs sites complotistes. Spécialiste de la Chine et des deux Corées, Antoine Bondaz est chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) et enseignant à Sciences Po. Pour lui, les manipulations de l’information auxquelles se livre la Chine s’inscrivent dans une stratégie visant à déstabiliser les démocraties occidentales.
Des chercheurs de l’Université de Berkeley ont étudié comment YouTube tente depuis un an d’endiguer l’afflux de vidéos complotistes sur sa plateforme – de celles annonçant la fin du monde à celles qui nient le dérèglement climatique.