A peine quelques heures après l'annonce du massacre de la rédaction de Charlie Hebdo, les commentaires à teneur conspirationniste n'ont pas tardé à pleuvoir.
Anti-Europe, anti-Otan, François Asselineau a créé un parti en 2007, l'Union populaire républicaine, qui n'a encore jamais réussi à réunir les 500 signatures nécessaires pour se présenter à l'élection présidentielle. Et pourtant, Laurent Ruquier l'a invité sur le plateau très couru de "On n'est pas couché" samedi 20 septembre. Un choix dangereux, pour notre contributrice.
Dans les années 70, sous l'influence d'une extrême-gauche « antisioniste », le négationnisme subit une certaine réorientation, qui s'étend ensuite jusqu'à la fin des années 90 vers le monde arabo-musulman, portée par la star déchue du parti communiste Roger Garaudy.
La complosphère s’ingénie à faire passer l’assassinat du journaliste américain James Foley pour un « canular », un « fake », une « mise en scène » ou encore une « supercherie hollywoodienne ».
Par quelle grâce ce mouvement dont l’« ambition est d’inventer une autre manière de faire vivre la démocratie » et qui compte parmi ses membres fondateurs des personnalités engagées à gauche a-t-il pu attirer sur lui la bienveillance d’un groupe d’extrême droite comme Egalité & Réconciliation ?
Annoncé depuis la mi-avril, le « Congrès Européen de la Dissidence », qui devait se tenir hier après-midi dans la commune bruxelloise d'Anderlecht, a finalement été frappé d'interdiction administrative pour risque de « troubles et heurts en matière d'ordre public ». Initié par « Debout les Belges ! », le mouvement de Laurent Louis, ce […]