Les cadres du RN assurent ne pas adhérer à la théorie complotiste et raciste du « Grand Remplacement ». Pourtant, certaines prises de positions des candidats aux législatives anticipées font craquer ce vernis de respectabilité.
Le mouvement d’extrême droite Civitas s’oppose à l’accueil de demandeurs d’asile sur notre territoire, brandissant la théorie complotiste du « grand remplacement ».
La théorie du grand remplacement, dont l’usage par Valérie Pécresse lors d’un meeting de la candidate LR à la présidentielle a fait beaucoup de bruit, a une origine et un parcours à forte imprégnation complotiste.
Lutte contre l'avortement et lutte contre l'immigration sont, pour l'ancien président du Front national, les deux faces d'un même combat contre la « submersion démographique ».
« Avant tout massacre, il y a une idée » dit Rithy Panh. Et l’on voudrait que les hérauts du « Grand Remplacement » retiennent, pour un jour, leurs commentaires, observent ce silence sans lequel aucun examen de conscience n’est possible.
Les fantasmes sur l’immigration sont anciens et ceux qui les diffusent ont parfois recours à des chiffres fantaisistes ou à des comparaisons abusives. Revient régulièrement dans ces débats la thèse du « Grand Remplacement », qui désigne clairement des responsables aux flux migratoires ainsi que la solution – radicale – envisagée pour les endiguer, la « remigration »...
« Grand Remplacement » : ce terme a été introduit par un écrivain proche de l’extrême droite identitaire, Renaud Camus. Selon lui, le peuple français serait petit à petit en train d’être « remplacé » par d’autres peuples, porteurs de cultures inassimilables. Est-ce vrai ? Et que recouvre cette expression particulièrement controversée ?
« Le "grand remplacement" a d’abord été brocardé comme un fantasme, une peur irraisonnée. Puis, la formule chère à Renaud Camus a été dénoncée comme une manie "complotiste". Et si c’était tout simplement un projet ? Un objectif ? Une réalité en marche qu’on ne peut, qu’on ne veut arrêter », écrit Eric Zemmour dans les colonnes du Figaro.