Le 22 novembre 1963, le président des États-Unis John Fitzgerald Kennedy est assassiné lors d’une visite officielle à Dallas, au Texas. Le principal suspect, Lee Harvey Oswald, est arrêté, puis tué deux jours plus tard devant les caméras. Les États-Unis resteront marqués à jamais par cet événement qui a nourri de nombreuses thèses conspirationnistes.
Sur les blessures de Kennedy, sur le rôle d’Oswald, sur la CIA ou sur la véritable personnalité de Jim Garrison, le réalisateur américain multiplie les contre-vérités. Trente ans après son film JFK, il récidive avec la complicité de médias peu au fait du dossier.
Dans un ouvrage définitif sur l'assassinat de John F. Kennedy et les théories du complot qu'il a suscitées, L'assassinat de Kennedy expliqué (Publibook, 2019), François Carlier s'attache à démêler les faits et les spéculations conspirationnistes.
Auteur prolifique d'ouvrages complotistes à succès, cet ancien journaliste persuadé que les extra-terrestres "vivent parmi nous" et qui a flirté de manière prolongée avec l'antisémitisme, a inspiré le "JFK" d'Oliver Stone.
Plus de 3 800 documents liés à l'assassinat du président John Fitzgerald Kennedy et comprenant des enregistrements effectués par la CIA et le FBI, ont été publiés hier par les Archives nationales américaines.
Alors qu'est annoncée une nouvelle déclassification de documents sur l'assassinat de JFK, l'historien Vincent Quivy, auteur de « Qui n'a pas tué John Kennedy ? », nous explique pourquoi le flot d’histoires que l'affaire a engendré a fini par recouvrir la vérité.
Pour le cinquantième anniversaire de l'assassinat de Kennedy, Laurent Joffrin s'est penché sur les arguments de la théorie du complot dans un long texte publié dans l'édition papier du Nouvel Observateur datée du 14 novembre dernier.
Lee Harvey Oswald était-il le seul tireur ? Oui, si l'on s'attache aux faits avérés. La conclusion de ces expertises est claire : la thèse du tireur unique est solide et la piste des tireurs multiples ne repose que sur des suppositions.