Très répandue en France aujourd'hui, l'idée d'une prétendue collusion politico-industrielle pour cacher une soi-disant nocivité des vaccins recueille l'adhésion de plus de deux Français sur cinq. Les plus de 65 ans et les plus diplômés y résistent mieux que le reste de la population.
Dans quelle mesure la proximité avec l’extrême droite est-elle corrélée à l’adhésion aux thèses complotistes ? C’est ce que révèle notamment la deuxième vague de l’enquête de la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch réalisée par l’Ifop sur l’état du complotisme en France.
L’enquête de la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch réalisée par l’Ifop sur l’état du complotisme en France dresse un état des lieux des pratiques médiatiques des Français et montre que l’usage des réseaux sociaux pour s’informer est manifestement corrélé à la validation des théories complotistes.
La nouvelle grande enquête de la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch réalisée par l’Ifop sur l’état du complotisme en France a été l’occasion, au vu de l’actualité récente, de s’interroger sur l’éventualité d’une implantation des thèses complotistes au sein du mouvement des « gilets jaunes ». Il s’avère que les sympathisants de ce mouvement adhèrent à ces thèses de manière plus prononcée que le reste de la population. C’est ce qu’explique Jérôme Fourquet, directeur du département « Opinion et stratégies d’entreprise » de l’Ifop.
[EXCLUSIF] « Manipulation » autour de l'attentat de Strasbourg, « complot sioniste mondial », « assassinat » de Lady Diana, Illuminati... : pour la deuxième année consécutive, une grande enquête de l'Ifop tente d'estimer l'influence de ces thèses conspirationnistes chez les Français.