Après son inculpation le 4 avril dernier par un tribunal de New York, Donald Trump, se dit victime d'une "chasse aux sorcières" orchestrée par les démocrates. Une petite musique conspirationniste à laquelle nous a habitués l’ancien président des Etats-Unis, et depuis très longtemps.
Mise à la une de l’actualité par la pandémie de Covid-19 puis par la guerre russe contre l’Ukraine, la présidente de la Commission européenne incarne pour les complotistes un totalitarisme européen inféodé aux États-Unis et ennemi de la souveraineté des peuples.
Ballon chinois et engins volants détruits engendrent des montées de parano, où il est question d’hologrammes, d’extra-terrestres, de « Blue Beam » et d’Antéchrist.
L’Amérique, déplore Vincent Hervouët, « préfère dénigrer les complotistes plutôt que de désigner les comploteurs ». Problème : les soi-disants « comploteurs » ne le sont que dans des récits complotistes réfutés depuis belle lurette.
Des documents déclassifiés sur l’assassinat de Kennedy récemment mis en ligne ont réveillé la complosphère qui croit plus que jamais à un coup de la CIA.
Après la polémique autour des propos à caractère antisémite de Kanye West, le rappeur américain est en passe de devenir le futur patron du réseau social Parler. A-t-il été inspiré par le libertarien Elon Musk, nouveau patron de Twitter ?
La dernière élection présidentielle américaine a bel et bien donné lieu à une manipulation politique d'envergure. Et ce n'est pas du tout celle à laquelle croient les partisans de Donald Trump...