Une théorie nauséabonde a été déterrée par la complosphère : Brigitte Macron serait une femme transgenre. Cette théorie complotiste pourrait n’avoir aucun écho si l’extrême droite américaine ne s’en était pas emparée à la mi-mars. Mais l'épouse du chef de l'État n'est pas la première femme célèbre visée par la complosphère.
Tweets moyenâgeux, parallèles douteux et théories du complot fumeuses : les réactions de la complosphère à la constitutionnalisation de l'IVG ne sont pas surprenantes mais rappellent que le complotisme constitue une véritable menace pour les droits des femmes.
Passé par Russia Today, l'ex-directeur des renseignements de la DGSE fait depuis plusieurs années le tour de la complosphère où il tient des propos contestables aussi bien sur la guerre en Ukraine que sur les ovnis, le « lobby LGBT », l'assassinat de JFK ou encore le massacre d'Oradour-sur-Glane.
La mobilisation des agriculteurs a été vue et entendue en France comme ailleurs. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #AgriculteursEnColère a rapidement été propulsé par des adeptes de théories complotistes. Avec un seul but : profiter de cette colère pour faire passer leur message.
Un rapport publié par le CeMAS, un think tank allemand spécialisé sur l'extrémisme politique et le conspirationnisme, revient sur l'émergence des Reichsbürger en Allemagne.
Le pape est conspué par la complosphère et les traditionalistes, qui l’accusent de vouloir abattre l’Église catholique et de favoriser une immigration massive.
"Tout le monde en parle", "Touche pas à mon poste", "Ciel mon mardi"... Il n’est pas rare d’entendre des théories du complot sur les plateaux de télévision. L’infotainment est devenu un business depuis les années 90. La recherche du buzz et des dérapages a ouvert le champ libre aux complotistes sur le petit écran.
Sidney Powell, l’avocate de Trump, est inculpée pour avoir tenté de manipuler les votes lors de la présidentielle de 2020. Et elle n’est pas la seule...
Les violences urbaines qui ont suivi le décès de Nahel ont convaincu une partie de l'extrême droite de la nécessité de s'organiser en prévision d'une guerre civile. Un discours sécessioniste alimenté par une rhétorique antisémite et complotiste.