Au moment où la communauté internationale se déchire sur une éventuelle intervention en Syrie, une partie de l'opinion publique se laisse bercer par la complotite très active des "Bacharophiles". Pourquoi un tel succès? Eléments d'analyse.
Auteur sans affiliation politique connue et soi-disant apolitique, Robert Faurisson, professeur de français dans un collège à Vichy puis maître de conférences en littérature dans une université lyonnaise en 1974, se prétend chercheur spécialiste de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et se pose en découvreur compétent sur la technicité des chambres à gaz.
D'origine italienne, le père jésuite Paolo Dall'Oglio a vécu pendant trente ans en Syrie, où il a œuvré au dialogue islamo-chrétien. Il a été forcé de quitter ce pays en juin dernier après qu'il a pris publiquement position en faveur d'une transition démocratique en Syrie. Interviewé récemment par Courrier International, le père Dall’Oglio s'insurge contre […]
[LU SUR LE WEB] Lors d'un meeting, au son des chansons révolutionnaires de Mikis Theodorakis, se trouvaient aux côtés des manifestants tous les députés de l'extrême droite pro-nazie d'Aube Dorée, des députés des "Grecs Indépendants", et un certain nombre de députés de la gauche radicale de Syriza. Tous unis contre le gouvernement.
[LU SUR LE WEB] Le politologue Andréas Pantazopoulos analyse le résultat des élections grecques du 6 mai dernier. Il interroge les convergences entre deux types de populisme radical rivalisant dans la surenchère complotiste : qui accusant la "trahison" des partis de gouvernement, supposés au service des "banquiers internationaux" ; qui dénonçant le "Nouvel Ordre Mondial", les projets secrets du Groupe de Bilderberg contre la Grèce ou l'emprise de "l'axe américano-sioniste" sur le pays.