Passée de directrice-adjointe de la rédaction du Nouvel Observateur à caution des complotistes : splendeurs et misères de la journaliste-militante Aude Lancelin.
Le nom de Julien Coupat a connu la visibilité médiatique avec « l’affaire de Tarnac », ouverte par le sabotage de lignes TGV en novembre 2008. Coupat a alors été mis en examen et en détention provisoire avec d’autres camarades. La qualification de « terrorisme » est toutefois définitivement abandonnée par la Cour de cassation en janvier 2017. En […]
Délégitimer la critique du conspirationnisme constitue une façon indirecte de justifier la dynamique conspirationniste actuelle, entre extrême droitisation et discours confusionnistes.
Philosophe et politiste, enseignant à Sciences Po Lyon, Philippe Corcuff vient de publier La Grande Confusion*, une somme de plus de 600 pages consacrée aux passerelles idéologiques entre la gauche et la droite, y compris la plus extrême. Entretien.
Chère lectrice, ami lecteur, STOP ! Arrêtez immédiatement de lire ce papier. Vous qui pensiez être sur un média dédié à la lutte contre le complotisme, vous commettez une grave erreur, vous êtes en fait tombé dans un terrible piège tendu par de sombres officines au service des puissants !
Il faut lire ce texte inutilement véhément, qui nous crie à chaque ligne que le complotisme est un faux problème, pour prendre la mesure de la gêne créée dans une certaine gauche radicale par la prise de conscience de plus en plus large de ce que le complotisme contemporain constitue, précisément, un vrai problème.
Dans son dernier numéro, Le Monde diplomatique publie un dossier sur le conspirationnisme qui ne manque pas d’intérêt. On y retrouve cependant les ambiguïtés qui, depuis plusieurs années maintenant, accompagnent presque toutes les tentatives d’approcher l’objet « théorie du complot » au sein de la gauche antilibérale.