[LU SUR LE WEB] Le politologue Andréas Pantazopoulos analyse le résultat des élections grecques du 6 mai dernier. Il interroge les convergences entre deux types de populisme radical rivalisant dans la surenchère complotiste : qui accusant la "trahison" des partis de gouvernement, supposés au service des "banquiers internationaux" ; qui dénonçant le "Nouvel Ordre Mondial", les projets secrets du Groupe de Bilderberg contre la Grèce ou l'emprise de "l'axe américano-sioniste" sur le pays.
Le gouvernement grec d’union nationale de Lucas Papadémos a prêté serment cet après-midi. Pour la première fois depuis la fin de la dictature des colonels en 1974, l’extrême droite participe au pouvoir exécutif, aux côtés des socialistes et des conservateurs. Elle est représentée par deux députés du LAOS, une formation en quête de respectabilité mais […]