M. Corbyn ne se contente pas de se décerner à lui-même un satisfecit catégorique (« Je ne suis pas antisémite »). Il procède, par le fait même, à un blanchiment systématique de ce qui lui est reproché dans ce domaine. Puisqu’il n’est, à l’en croire, nullement antisémite, rien de ce qui lui a été reproché n’est antisémite, donc n’importe quel citoyen peut agir de même.
Les récents développements de l’affaire Skripal renseignent une nouvelle fois sur la manière dont le Kremlin instrumentalise les réseaux sociaux et les théories du complot pour brouiller les pistes.
Mardi 28 août, l'influent quotidien conservateur britannique Daily Mail a une nouvelle fois mis en cause le patron du Labour pour des propos à caractère complotiste qu'il a tenus il y a huit ans, dans le contexte de l'affaire du Mavi-Marmara [1]. En 2010, lors d’un meeting de la Palestine Solidarity Campaign à Londres, Jeremy Corbyn a prononcé un discours dans […]
Damien Enticott, un élu local travailliste de Bognor Regis, dans l'Ouest de l'Angleterre, a été suspendu de son parti après avoir partagé sur Facebook le 27 juillet dernier un post violemment antisémite. Faisant écho aux immémoriales accusations antijuives de crimes rituels tout en jouant sur l'allusion au rite de la circoncision, le texte est formulé en […]
Les spéculations complotistes sur les récents empoisonnements au Novitchok en Grande-Bretagne vont bon train. Le fait est que toutes ces explications alternatives, qui ont pour objectif de détourner l'attention de toute implication de la Russie, s'excluent mutuellement.
Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme (semaine #17).
La théorie d’un complot « franco-britannico-américain » contre la Russie et le régime de Bachar el-Assad est-elle la plus à même d'expliquer ce qu'il s'est passé le 7 avril dernier dans la partie Est de la Ghouta ? C'est ce que le Kremlin et son allié syrien aimeraient faire croire. Problème : il n'existe pas la moindre preuve d’une « mise en scène » d’une fausse attaque chimique à Douma.
L'Université libre de Bruxelles (ULB) a fait connaître son intention de distinguer huit personnalités, le 26 avril prochain, en leur remettant les prestigieux insignes de « docteur honoris causa ». Parmi elles, le cinéaste britannique Ken Loach, dont les prises de position concernant l'histoire de la Seconde Guerre mondiale et la réalité de l'antisémitisme ont plusieurs fois fait polémique.
Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme (semaine #14).