Pour Brigitte Stora et Robert Hirsch, la dernière sortie d'Houria Bouteldja (« on ne peut pas être Israélien innocemment ») et les soutiens qui lui ont été témoignés depuis lors, doivent être réinscrits dans un héritage précis : celui de l'antisémitisme stalinien.
Jeudi 30 avril, un nouvel « appel international pour le Professeur Tariq Ramadan », adressé à la ministre de la Justice Nicole Belloubet, a été mis en ligne sur un blog de Mediapart, signé par de nombreux universitaires tels que François Burgat, Ramón Grosfoguel ou Charles Taylor. Pierre-André Taguieff y voit une consécration académique du complotisme antisioniste.
Pour l'auteur de "C'est un complot ! Voyage dans la tête des conspirationnistes" (J.-C. Lattès, 2016), « le complotisme est l’un des symptômes de l’extrémisation de la société. »
Ce week-end se tient à la Bourse du Travail de Saint-Denis un événement intitulé « Bandung du Nord, vers une Internationale Décoloniale ». Au risque de cautionner des personnalités qui se sont déjà illustrées en matière de complotisme et d'antisémitisme ?
Tollé général sur les réseaux sociaux ! Fin décembre 2017, sur Twitter, une interview du youtubeur Usul refait surface. Le vidéaste, également chroniqueur sur Mediapart, appelle a « débloquer la démocratie », « en tabassant les flics ». Usul n'est pas seulement en guerre contre la « vision de la police très très Charlie » et ce qu'il appelle de façon plus générale la « mythologie républicaine ». Il semble aussi fasciné par la pensée « anti-système » d'Alain Soral et de ses compagnons idéologiques qu'il prétend paradoxalement combattre.