À travers ses prises de position et ses méthodes parfois critiquées, le fondateur de WikiLeaks a parfois été la cible de théories conspirationnistes... Il en a aussi alimenté.
La reconnaissance officielle, par l'Iran, de sa responsabilité dans le crash d'un Boeing ukrainien le 8 janvier dernier a plongé la complosphère dans le désarroi. Aujourd'hui, les plus irréductibles continuent d'évoquer un piège tendu à Téhéran par Washington.
Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme (semaine #38).
Wikileaks récuse l'authenticité d'un document particulièrement embarrassant pour Julian Assange. Mais l'organisation échoue toujours à expliquer pour quelle raison le publiciste d'extrême droite Israel Shamir était son représentant en Russie.
Le rassemblement organisé ces quatre derniers jours au Bourget à l'instigation de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) était destiné à redorer l'image de cette fédération controversée. Peine perdue. En proposant, dans son espace librairies, des ouvrages négationnistes et conspirationnistes, l'UOIF - considérée comme la branche française des Frères musulmans - n'a pas dérogé […]
Le fondateur australien de WikiLeaks, qui a défrayé la chronique tout au long de l'année dernière, a été suspecté de travailler pour l’Etat d’Israël et d’être manipulé par la CIA. Un comble pour ce « cyberactiviste » dont on sait désormais qu’il est lui-même un fervent amateur de théories du complot...
Le négationniste Israël Shamir et son fils représentent officiellement Wikileaks en Russie et en Scandinavie. C’est l’information révélée récemment par la presse suédoise. Le journaliste Michael C. Moynihan, du magazine Reason, revient sur les fréquentations (très) douteuses de Julian Assange…
Ex-candidate du Green Party aux présidentielles américaines de 2008, Cynthia McKinney est aussi une figure incontournable du 9/11 Truth Movement. Peu connue en France, cette militante de 55 ans a pourtant une réputation sulfureuse outre-Atlantique. Elle a été récemment épinglée par le Southern Poverty Law Center pour son flirt poussé avec les milieux négationnistes.
Si l'ex-directeur d'un institut médico-légal israélien a reconnu que son service avait prélevé, jusqu'au début des années 2000, des tissus sur des cadavres sans consentement des familles, cette pratique (qui affectait principalement des Israéliens) est désormais proscrite et les prélèvements en vue de greffes sont encadrés juridiquement. Cela ne corrobore en rien la rumeur selon laquelle des Palestiniens auraient été tués dans le but de récupérer leurs organes.