Délégitimer la critique du conspirationnisme constitue une façon indirecte de justifier la dynamique conspirationniste actuelle, entre extrême droitisation et discours confusionnistes.
Pour le philosophe, le président de la République est « l’homme d’une faction » et la police infiltre les Black blocs pour se livrer à des violences afin de discréditer les manifestants...
Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme (semaine #49).
Alors que certains, à la télévision russe et ailleurs, veulent voir dans le mouvement des Gilets jaunes une « révolution de couleurs » pilotée depuis les Etats-Unis voire fomentée par le milliardaire George Soros, et qu'en France des députés de la majorité présidentielle ont été tentés d'y voir une opération de manipulation téléguidée par des proches de Steve Bannon, l'ancien conseiller de Donald Trump, d'autres commentateurs dénoncent un noyautage du mouvement par des agents provocateurs ou encore... les islamistes.