S’ils sont encore minoritaires, certains jeunes Français semblent clairement plus méfiants et sensibles à la désinformation que leurs aînés. Sont-ils aujourd’hui devenus une cible privilégiée de la complosphère ?
Rancoeur, antisémitisme, incompréhension, islamisme, contestation des cours, complotisme... : deux ans après l'assassinat de Samuel Paty, un enseignant tire la sonnette d'alarme et témoigne sous le couvert de l'anonymat.
Journaliste à "Marianne", Paul Conge travaille depuis plusieurs années sur l’extrême droite. Il vient de publier "Les Grand-remplacés. Enquête sur une fracture française" (éd. Arkhê, 2020). Entretien.
Les éditions Ellipses affirment ne pas cautionner un passage attribuant les attentats de 2001 à la CIA. Un addenda sera ajouté à tous les exemplaires de l'ouvrage qui n'ont pas encore été distribués en librairie.
[EXCLUSIF] « Manipulation » autour de l'attentat de Strasbourg, « complot sioniste mondial », « assassinat » de Lady Diana, Illuminati... : pour la deuxième année consécutive, une grande enquête de l'Ifop tente d'estimer l'influence de ces thèses conspirationnistes chez les Français.
En septembre et octobre 2016, une équipe du CNRS a conduit une enquête auprès de de plus de 7000 élèves de seconde de 21 lycées publics des académies de Lille, Créteil, Dijon et Aix-Marseille. Les résultats de cette vaste enquête ont été publiés sous le titre La Tentation radicale (PUF, 2018). Vincenzo Cicchelli et Sylvie Octobre y signent le chapitre consacré à la radicalité informationnelle et aux théories du complot. Ils ont accepté de répondre à nos questions.
Une enquête d'opinion menée dans 12 pays européens auprès de 12 000 personnes âgés de 14 à 24 ans révèle que 72% de ces jeunes Européens pensent que les médias traditionnels sont aux mains de grands groupes qui défendent leurs intérêts au mépris de l’information. 31% croient que des sociétés secrètes travaillent à mettre en place […]