Auteur prolifique d'ouvrages complotistes à succès, cet ancien journaliste persuadé que les extra-terrestres "vivent parmi nous" et qui a flirté de manière prolongée avec l'antisémitisme, a inspiré le "JFK" d'Oliver Stone.
Qui n'a jamais entendu la rumeur selon laquelle le SIDA était une maladie tout droit sortie d'un laboratoire secret américain ? Ce mythe n'est pas apparu spontanément. C'est le fruit de l'une des opérations de désinformation les plus mortifères de l'histoire du XXème siècle, l'opération "Infektion".
Plus de 3 800 documents liés à l'assassinat du président John Fitzgerald Kennedy et comprenant des enregistrements effectués par la CIA et le FBI, ont été publiés hier par les Archives nationales américaines.
Dans une interview diffusée le 4 juin dernier sur NBC, Vladimir Poutine a laissé entendre que le piratage des serveurs du Comité national démocrate, qui faisait campagne pour Hillary Clinton, pouvait être l’œuvre… des services de renseignement américains eux-mêmes.
Alors qu'est annoncée une nouvelle déclassification de documents sur l'assassinat de JFK, l'historien Vincent Quivy, auteur de « Qui n'a pas tué John Kennedy ? », nous explique pourquoi le flot d’histoires que l'affaire a engendré a fini par recouvrir la vérité.
Agacé par le manque de rigueur des conspirationnistes, le sceptique américain Robert Blaskiewicz a tenté de remonter à l'origine de l'expression "théorie du complot". Résultat : non, le terme n'a pas été créé dans le cadre d'une "opération psychologique" menée par la CIA. 80 ans avant la création de l'agence de renseignements, on utilisait déjà couramment l'expression "conspiracy theory" dans son sens actuel.
Caroline Fourest m'a invité dans son émission de radio estivale pour évoquer en un peu moins d'une demi-heure la petite histoire de ce site, les ressorts du complotisme et l'industrie du complot qui s'épanouit sur Internet (RR.).