« Albert Camus éliminé par le KGB » : c'est ce qu'affirme depuis des années le romancier italien Giovanni Catelli sur la base d'éléments pour le moins fragiles. A l'approche du soixantième anniversaire de la mort de l'écrivain, la théorie du complot fait à nouveau couler de l'encre.
Sous la forme de l’antisionisme, l’antisémitisme fut au cœur de la propagande soviétique pendant plus de quarante ans de Guerre froide. Dans le texte qui suit, l’historienne Izabella Tabarovsky, du Wilson-Kennan Institute, plaide pour que nous regardions en face cette histoire encore très actuelle, qui illustre le célèbre mot de Faulkner : « le passé n’est jamais mort ; il n’est même jamais passé. »
Figure de la complosphère antiaméricaine, Daniele Ganser s’est imposé au cours de la dernière décennie comme probablement l’auteur le plus cité sur internet au sujet des « stay-behind », ces réseaux dormants présents dans les pays d’Europe de l’Ouest pendant la Guerre froide et prévus pour entrer en action en cas d’invasion militaire soviétique.
Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme (semaine #48).
Qui n'a jamais entendu la rumeur selon laquelle le SIDA était une maladie tout droit sortie d'un laboratoire secret américain ? Ce mythe n'est pas apparu spontanément. C'est le fruit de l'une des opérations de désinformation les plus mortifères de l'histoire du XXème siècle, l'opération "Infektion".
Le nouveau maître de Moscou s'attache à reconstruire une internationale qui passe en France par le Front National, comme le montre «Les réseau du Kremlin en France», un livre enquête de Cécile Vaissié qui vient de paraître.
Dallas, 22 novembre 1963. Le président Kennedy est assassiné. Depuis plus de quarante ans, les théories se succèdent : celle de la conspiration n’a jamais été prouvée mais des centaines de livres l'étayent et 70 % des Américains y croient.