L’Amérique, déplore Vincent Hervouët, « préfère dénigrer les complotistes plutôt que de désigner les comploteurs ». Problème : les soi-disants « comploteurs » ne le sont que dans des récits complotistes réfutés depuis belle lurette.
Sur les blessures de Kennedy, sur le rôle d’Oswald, sur la CIA ou sur la véritable personnalité de Jim Garrison, le réalisateur américain multiplie les contre-vérités. Trente ans après son film JFK, il récidive avec la complicité de médias peu au fait du dossier.
Dans un ouvrage définitif sur l'assassinat de John F. Kennedy et les théories du complot qu'il a suscitées, L'assassinat de Kennedy expliqué (Publibook, 2019), François Carlier s'attache à démêler les faits et les spéculations conspirationnistes.
Plus de 3 800 documents liés à l'assassinat du président John Fitzgerald Kennedy et comprenant des enregistrements effectués par la CIA et le FBI, ont été publiés hier par les Archives nationales américaines.
Alors qu'est annoncée une nouvelle déclassification de documents sur l'assassinat de JFK, l'historien Vincent Quivy, auteur de « Qui n'a pas tué John Kennedy ? », nous explique pourquoi le flot d’histoires que l'affaire a engendré a fini par recouvrir la vérité.