De révolution populaire pacifique, « révolution de couleur » en est venu à désigner une tentative d’ingérence visant à fomenter des coups d’État soft contre des régimes jugés trop indociles à l’égard des États-Unis. Comment cette dénomination mi-lyrique mi-sarcastique a-t-elle pu en arriver à nommer l’exact contraire de ce qu’elle entendait signifier au départ ?
L'historien Stephen Velychenko vient d’adresser une lettre ouverte à Oliver Stone pour réagir aux récents commentaires complotistes du réalisateur américain sur la crise ukrainienne.
Les militants de Pravy Sektor auraient bénéficié du concours du gouvernement polonais pour déstabiliser l’Ukraine ? C'est ce que prétend l'économiste Jacques Sapir. C'est faux. La source de cette rumeur est une publication confidentielle et satirique.
Plutôt qu’un complot contre l’ancien président Ianoukovitch, les paroles du ministre estonien ne tendent-elles pas à montrer avant tout l’efficacité de la propagande russe en même temps que la perméabilité au conspirationnisme des plus hautes sphères de la diplomatie européenne ?