Derrière la levée de boucliers contre un article d’opinion sur les soignants hostiles à la vaccination, c’est surtout le parti pris conspi-friendly du Monde diplomatique qui interroge.
La chaîne YouTube « Canard Réfractaire », fondée par le sympathisant mélenchoniste Yohan Pavec, fait le buzz avec une vidéo accusant les médias de mentir sur l’Ukraine. Une réécriture de l’histoire qui empile les contre-vérités, les amalgames... et les éléments de langage du Kremlin.
Délégitimer la critique du conspirationnisme constitue une façon indirecte de justifier la dynamique conspirationniste actuelle, entre extrême droitisation et discours confusionnistes.
Ce sociologue spécialisé dans l'étude des phénomènes de délinquance devenu l'un des visages de la mouvance covido-sceptique est aujourd'hui controversé au sein même de l'organisme dont il dépend.
Il s’agit d’un épisode marquant des débuts de la Guerre froide : en 1952, une campagne mondiale de désinformation accusa Washington d'utiliser des armes bactériologiques lors de son intervention aux côtés de la Corée du Sud. Une thèse qui a fait long feu.
Figure de la complosphère antiaméricaine, Daniele Ganser s’est imposé au cours de la dernière décennie comme probablement l’auteur le plus cité sur internet au sujet des « stay-behind », ces réseaux dormants présents dans les pays d’Europe de l’Ouest pendant la Guerre froide et prévus pour entrer en action en cas d’invasion militaire soviétique.
11-Septembre, vaccins, Merah, Charlie Hebdo, attentats du 13-Novembre, Daech... : on ne compte plus les théories du complot relayées par Gabriel Rabhi. Focus sur le plus controversé des fils de Pierre Rabhi.
Il faut lire ce texte inutilement véhément, qui nous crie à chaque ligne que le complotisme est un faux problème, pour prendre la mesure de la gêne créée dans une certaine gauche radicale par la prise de conscience de plus en plus large de ce que le complotisme contemporain constitue, précisément, un vrai problème.