La Chine est un émetteur majeur de la propagande complotiste russe sur la guerre en Ukraine. L’occasion d’analyser la politique de Pékin d’utiliser le conspirationnisme comme une véritable arme informationnelle.
Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme (semaine du 08/06/2020 au 14/06/2020).
Depuis le début du mois de mars, la diplomatie chinoise suggère que, contrairement à ce qui est communément admis, le Covid-19 ne trouverait pas son origine en Chine mais proviendrait de l’étranger et va jusqu'à relayer d'obscurs sites complotistes. Spécialiste de la Chine et des deux Corées, Antoine Bondaz est chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) et enseignant à Sciences Po. Pour lui, les manipulations de l’information auxquelles se livre la Chine s’inscrivent dans une stratégie visant à déstabiliser les démocraties occidentales.
La reconnaissance officielle, par l'Iran, de sa responsabilité dans le crash d'un Boeing ukrainien le 8 janvier dernier a plongé la complosphère dans le désarroi. Aujourd'hui, les plus irréductibles continuent d'évoquer un piège tendu à Téhéran par Washington.
Vendredi 21 septembre, Le Figaro a révélé les dérapages d'un professeur de l'université de Lorraine enseignant le droit de la laïcité au sein du diplôme de formation civique des imams ouvert à Metz l'année dernière. S'agissant de la laïcité, ce serait « un enseignement à l'extrême opposé des objectifs annoncés » qui aurait été dispensé aux 24 inscrits. Selon une source […]
Aucun pilote ukrainien n'a en réalité jamais rien « revendiqué ». Pis : l’article tourne en dérision la propagande disculpant les forces séparatistes pro-russes.