L’Ukraine et la Moldavie sont désormais des pays candidats à l’entrée dans l’Union européenne, une institution qui depuis des décennies suscite différentes théories conspirationnistes, que ce soit sur ses origines ou sur son rôle aujourd’hui.
Pour nier sa culpabilité dans le massacre de Boutcha, le régime de Vladimir Poutine a accumulé les allégations les plus contradictoires, cherchant par tous les moyens à retourner l’accusation contre les victimes. De manière remarquable, les nazis avaient usé des mêmes ficelles...
Chaque année depuis 2005, la Russie fait voter par l’Assemblée générale des Nations unies une résolution condamnant le nazisme, instrumentalisant sans vergogne une thématique grave afin de détourner l'attention vers l’Occident et, depuis 2014, l’Ukraine.
Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, de nombreuses théories conspirationnistes surgissent sur les réseaux sociaux. À cela s’ajoute la propagande de guerre du Kremlin qui souffle sur les braises de la désinformation.
Les complotistes, en stigmatisant d’imaginaires conspirations pour expliquer ou même justifier l’invasion de l’Ukraine par la Russie, éludent un authentique « complot contre la paix » concocté par Vladimir Poutine et son régime. Une infraction internationale dont la qualification remonte au procès de Nuremberg.
Contrairement à ce qu'affirme la rumeur, la banque Rothschild ne siège pas au Conseil de la Banque Fédérale de New York, la plus importante des douze banques fédérales (lesquelles ne contrôlent pas non plus la Réserve Fédérale des États-Unis).
Sur les télévisions d’État comme sur le « dark web », les islamistes et les suprémacistes blancs accusent les Juifs d'être derrière l'épidémie de Covid-19, à grand renfort de théories du complot.
Les Polonais ont-ils été tous et exclusivement les martyrs des nazis ? La Russie soviétique a-t-elle vraiment « libéré » la Pologne ? Sur fond de commémorations du 75e anniversaire de la découverte d'Auschwitz par l'Armée rouge, Moscou et Varsovie se livrent une implacable guerre des représentations.
De 1941 à 1945, l'Allemagne nazie tente d'exterminer les juifs d’Europe. Par les privations, le travail forcé, les exécutions de masse et le gazage, entre 5 et 6 millions d'êtres humains sont tués. Au procès de Nuremberg chargé de juger les crimes nazis, aucun survivant juif n’est appelé à témoigner. Certains nostalgiques du Troisième Reich et de Vichy vont profiter de ce non-dit pour tenter de faire de la destruction des juifs d'Europe un non-événement.
Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme (semaine du 07/10/2019 au 13/10/2019).