Une loi très controversée a été promulguée il y a deux semaines en Pologne, visant notamment à bannir l’usage de l’expression « camps de la mort polonais ». Directeur de recherche émérite au CNRS, le sociologue et politiste Jean-Charles Szurek revient pour nous sur les tenants et aboutissants de ce texte.
Un récent article du Sunday Times a révélé qu'un « négationniste » faisait partie des militants du Parti travailliste britannique suspendus ou en passe d'être exclus. Mike Sivier avait écrit ne « pas savoir » si les victimes de l'Holocauste se comptaient par « milliers » ou par « millions ».
Anthony Hall avait été suspendu en octobre 2016 après des commentaires suggérant notamment qu'Israël était derrière les attentats du 11-Septembre. Il s'était aussi déclaré favorable à l'ouverture d'un « débat » sur la Shoah.
Confirmant que la vidéo que nous avons réalisée a atteint son but, ces tentatives de censure illustrent aussi à quel point la défense de la liberté d'expression, invoquée avec constance par les négationnistes et leurs thuriféraires, relève pour l'essentiel de la posture rhétorique.
Entre 1940 et 1945, près de 6 millions de Juifs d’Europe sont assassinés par le régime national-socialiste mis en place en Allemagne par Adolf Hitler. C’est ce que l’on appelle l’Holocauste ou encore la « Shoah ». Mais beaucoup de gens dans le monde pensent qu’il s’agit d’un mythe fabriqué de toutes pièces ou que l’histoire de ce génocide a été grandement exagérée...
Critiqué pour sa complaisance à l'égard du régime des Khmers rouges au Cambodge dans les années soixante-dix, ce proche de Noam Chomsky, théoricien de la « fabrication du consentement », a adopté sur le génocide des Tutsis ou le massacre de Srebrenica des positions jugées « négationnistes ».
Des études récentes révèlent que l’antisémitisme concerne plus des 2/3 de la population grecque. Les théories du complot et l’antisémitisme sont, en Grèce, les deux faces d’une même pièce.