Des gros titres aux petites infos passées inaperçues : ce qu’il fallait retenir de l’actualité des derniers jours en matière de conspirationnisme et de négationnisme (semaine #14).
Alors que le Venezuela s’enlise dans une crise sans précédent dans son histoire et que Nicolàs Maduro, le successeur d’Hugo Chávez, tente à tout prix de se maintenir au pouvoir, la désinformation sur la réalité de la situation politique vénézuélienne bat son plein. Spécialiste du castrisme, l'anthropologue franco-vénézuélienne Elisabeth Burgos a accepté de répondre à nos questions.
Agé de 83 ans, l'intellectuel tiers-mondiste est convaincu que les Etats-Unis sabotent le Venezuela, qu'ils ont assassiné Hugo Chavez et que le leader de l'opposition Henrique Capriles est un agent de la CIA.
Les « chavistes critiques » font désormais les frais d'une rhétorique conspirationniste qu’ils ont pourtant aidé à façonner : ils se retrouvent sur le banc des accusés, rejetés, comme le reste de l’opposition démocratique au président Maduro, dans le camp des « traîtres » à la patrie.
Le député dénonce le régime « illégal » et « dictatorial » de Nicolas Maduro mais « ne peut pas ne pas imaginer que la CIA est pour quelque chose dans ce qui va se passer au Venezuela »…
Le site d'Alternative libertaire propose une intéressante interview de militants d'El Libertario, un groupe anarchiste de Caracas, sur la situation en cours au Venezuela. Ces-derniers rejettent sans appel la grille de lecture complotiste : « Le gouvernement prétend que ce mouvement est le résultat d’une vaste conspiration de l’impérialisme US, de la bourgeoisie et de […]
Cuba est l'un des plus proches alliés du Venezuela dont le gouvernement attribue depuis des années ses échecs en matière économique et la dégradation de la situation politique à une cabale impérialiste fomentée par la CIA.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a dénoncé mardi 16 mai 2017 en Conseil des ministres le « complot » orchestré selon lui contre son pays par les Etats-Unis avec le concours de l'opposition vénézuélienne et la « campagne de persécution » dont il serait victime.