De révolution populaire pacifique, « révolution de couleur » en est venu à désigner une tentative d’ingérence visant à fomenter des coups d’État soft contre des régimes jugés trop indociles à l’égard des États-Unis. Comment cette dénomination mi-lyrique mi-sarcastique a-t-elle pu en arriver à nommer l’exact contraire de ce qu’elle entendait signifier au départ ?
Un rapport embarrassant pour les Etats-Unis, de prétendues « zones d'ombres » montées en épingle, des informations non vérifiées ou sorties de leur contexte, le tout énoncé sur un ton péremptoire et sarcastique : Tariq Ramadan est passé maître dans l'art de la théorie du complot.
Si les cas mis en exergue par HRW interrogent sur les moyens admissibles en matière de lutte antiterroriste, ils ne remettent pas en cause la réalité des attentats exécutés, au cours des dernières années, dans le monde et sur le sol américain.
L'Effet Papillon du 01/03 - La grande parano anti-espions Source : "L'Effet Papillon", Canal +, 1er mars 2014. Voir aussi : * Un journal égyptien livre les "preuves" d'un plan occidental secret contre la Syrie et l'Egypte * Egypte: une cigogne arrêtée pour espionnage (L'Express, 5 septembre 2013)
«Les laquais de l’impérialisme», «le complot judéo-bolchevique», «l’argent de Moscou» : l’histoire tourmentée du siècle passé est émaillée d’expressions qui placent au cœur des manipulations ou des troubles la responsabilité de l’Autre, de l’«étranger». L’ombre maléfique de porteurs de valises venus d’ailleurs rôde toujours derrière les protestataires, les dissidents et les subversifs.
Jeudi 8 décembre, lors d’une intervention télévisée, le Premier ministre russe Vladimir Poutine a accusé le Département d’Etat américain d’être derrière la contestation qui a suivi les élections législatives organisées dans son pays dimanche dernier. En déclarant que les élections « n’étaient ni honnêtes ni équitables », Hillary Clinton aurait, selon lui « donné le […]